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 Sujet du message: En buyuk yumruk - Çetin Inanç - 1983
MessagePublié: 15 Jan 2005 0:47 
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EN BÜYÜK YUMRUK


Les turcs ne sont pas comme nous. Attention, il ne s’agit pas là de lancer un débat oiseux sur l’appartenance ou non de la Turquie à l’Europe ; mais bien de constater qu’une schizophrénie rampante semble bel et bien perturber occasionnellement les esprits dans ce pays à cheval entre deux continents. Les joyaux enfouis du cinéma turc, qui ressurgissent périodiquement tels de monstrueuses pépites difformes, n’ont en effet pas fini de perturber les cauchemars des cinéphiles les plus pervers !
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Depuis la découverte de «Turkish star wars », il est acquis sur Nanarland que Cüneyt Arkin est l’acteur rêvé des amateurs de cinéma déviant. Nanti du charisme d’un Alain Delon au sommet de sa gloire, notre ami a l’étoffe d’une vraie vedette, mais brouille ce talent inné par des éclairs de démence nanarde qui en font un mélange inédit d’acteur nanar absolu dont le grotesque total n’abolit pas le réel talent ! La classe de Charlon Heston jeune combinée au ridicule de Max Thayer, le tout combiné en un mélange dément d’Errol Flynn, Clint Eastwood et Jackie Chan, c’était ça, Cüneyt Arkin !
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Ce faramineux «En Büyük yumruk » ne fait que prouver la profondeur insondable de l’œuvre Cüneytesque, qui laisse entrevoir au cinéphile occidental ignorant que le nanar est un fleuve sans fin, pas même limité par l’intellect humain.

Comment résumer «En Büyük yumruk » (titre qui signifie "Le Plus grand poing" ou "Le Plus grand coup de poing", selon le contexte) ? Hé bien, on ne peut pas. Il est bien sûr possible de résumer l’intrigue, dont ma méconnaissance du turc ne m’a pas empêché de saisir les (très) grandes lignes. Mais le film lui-même ne se raconte pas, il se vit, comme un long voyage hallucinatoire aux confins de l’hystérie. Concentré de ringardise secoué dans le shaker d’une mise en scène parkinsonienne, cette œuvre de l’immense Çetin Inanç (complice habituel de Cüneyt Arkin : il a notamment réalisé «Turkish star wars » et «Death warrior ») recule toutes les limites connues et imaginables de l’humainement concevable.
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Disons, pour faire bref, que ce film innove en créant le cinéma-patchwork, entrecoupant des scènes de polar d’un grotesque rarement atteint avec un montage kaléidoscopiques de stock-shots issus d’au moins quinze films différents et mélangés dans une totale frénésie. Un stock-shot, rappelons-le pour les non-cinéphiles, est l’extrait d’un film A, que l’on insère, avec ou sans permission, dans un film B, dont il sera ensuite censé faire partie. «En Büyük yumruk » élève ce système au rang d’art car c’est près de 50% de ses scènes d’action (en gros, dès qu’il s’agit de montrer quoi que ce soit de cher à l’écran) qui en sont composées pour tout ou partie !

Mais passons plutôt aux choses sérieuses et tentons de décrire le, heu...le scénario. Une grande ville est le décor d’exactions glauques de la part de vils malandrins au faciès patibulaires.On compte notamment parmi eux une sorte d’ersatz de Richard Kiel (le «Requin » des James Bond), reconnaissable à ses dents recouvertes de papier aluminium : à noter que l'acteur qui interprète ce rôle tient également un petit rôle dans «White Fire/Vivre pour survivre/ Le Diamant»! (Merci à MrKlaus dont l'oeil aiguisé a reconnu cet élégant faciès).
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Acolyte d’un gangster obèse bouffeur de pommes, le sbire s’amuse notamment à mettre le feu à un témoin génant (et néanmoins moustachu) imbibé d’essence…
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…lequel prend ensuite feu dans des images tirées d’un autre film ! On est déjà à 4 ou 5 plans de stock-shot après 45 secondes de film. Ca fait beaucoup ? La suite est 10 fois pire.

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Le duo infernal (le requin en alu et son boss obèse) continue ses exécutions et son opération trognon de pomme (et hop un stock-shot d’explosion de voiture) et termine sa journée au bain turc. Il n’y a rien de tel après quelques meurtres sanglants.
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Le grand responsable de tout ça ? C’est un vil parrain de la mafia, aussi louche que barbu, qui rode dans les superettes, escorté de sbires aux moustaches carnassières.
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Les vils individus rackettent un honnête épicier de quartier. Comme l’humble commerçant ne peut payer qu’en barres de chocolat, la tension monte et les armes parlent. Sauf que le stock-shot des hommes de main mitraillant se déroule dans un hypermarché de plusieurs milliers de m2…

Intervient ici notre héros, Cüneyt Arkin, l’œil désabusé et le verre à la main. (il n’arrêtera d’ailleurs pas de picoler durant tout le film, ce qui est du propre pour un héros musulman !)

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Faute de sous-titres et de connaissance du turc, je n’ai pu déterminer si Cüneyt, tel le Belmondo des grandes années, était flic ou voyou. Probablement voyou, car il se révèle être un vieil ami du parrain, contre lequel il se retournera pourtant en dernier lieu, car Cüneyt ne peut que rendre la justice.
La preuve en est que notre héros ne va pas tarder à corriger des braqueurs malpolis, prouvant une fois de plus sa faramineuse maîtrise des arts martiaux, sur un fond sonore qui ferait passer les bruitages des scènes de combats des premiers Jackie Chan pour une bande-son d’Eric Rohmer..
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Nouveauté du scénario, Cüneyt se trouve ici doté d’un sidekick du beau sexe, en la personne de la très glamoureuse Meral Orhonsay, mon nouvel idéal féminin, et véritable vedette du film.
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Vêtue d’un costume de simili-Wonder Woman, notre amie, sorte de Cynthia Rothrock rondelette, aide Cüneyt à mettre hors d’état de nuire les vilains pas beaux, à grands coups de jambonneaux !
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Cüneyt drague sec la belle odalisque…
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…mais ne tarde pas – le coquin ! – à prouver son bon goût en se réfugiant dans les bras d’une blonde au physique généreux et à l’allure distinguée !
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Patatras, Wonder Woman rentre dans la chambre d’hôtel et interrompt le coït annoncé. Les deux Venus du Bosphore vont donc se battre telles des loutres sauvages pour l’Apollon de Constantinople (qui picole tranquillement dans son coin en lisant son journal) avec une musique de corrida en fond sonore. Olé !.
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Nous n’en sommes qu’à 18 minutes de film et le bon goût cinématographique vient de rendre l’âme définitivement. Surtout après le coup de poing de la demoiselle qui traverse la porte et fait voler le directeur de l’hôtel.
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Après une petite démonstration d’amitié virile avec le parrain, Cüneyt va enfin se décider à défendre le bon droit.
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La baston ne va pour ainsi dire plus cesser, dans une véritable overdose de folie furieuse. Combats virevoltants et stock-shots sont les deux "mamelles" de ce film.
Mais ce ne sont pas ses seuls atouts, comme le prouve notamment cet autre emprunt à un James Bond (sans parler de la poursuite finale) : la musique de « Rien que pour vos yeux » , chantée par Sheena Easton lorsque notre héros rentre dans un hôtel Tricatel. La bande « originale» du film est ainsi un vrai festival d’emprunts, avec pêle-mêle les musiques d’ «Opération tonnerre» et « Mon nom est personne ».

Vous aurez aussi droit à des visions sensuelles d’opulents fessiers de femmes girondes…

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….un combat de Cüneyt Arkin contre un ninja en passe-montagne !
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…des lesbiennes qui fument du hasch sur un lit ! (Hyper hard, le spectateur musulman ne se tient plus !)
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…de l’érotisme moite et torride!
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…du tabassage de moustachus !
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…des combats grandiosissimantesques, avec un Cüneyt Arkin déchaîné et raide comme un piquet malgré sa gestuelle frénétique ! On en oublierait presque que le film ne compte quasiment pas de sauts en trampoline dans ses cascades (pourtant un élément essentiel de la Cüneyt's touch) !

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(A part peut-être ici)

…de l’humour désopilant, digne du Max Pécas de la grande époque, avec un sbire de Cüneyt qui se déguise en femme pour feinter les méchants !
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…des combattants qui perdent leur pantalon en pleine bagarre car Cüneyt leur a fait péter les boutons (c'est sa nouvelle prise de karaté, il la fait quatre fois de suite)!
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GAG !!

Mais, comme il a été dit plus haut, le véritable atout de «En Büyük yumruk », c’est avant tout le stock-shot, dont le réalisateur, impécunieux au dernier degré, fait usage dès que l’action demande quelque chose de plus cher qu’une empoignade. La frénésie du montage est telle que les emprunts pourraient presque passer inaperçus auprès d’un spectateur distrait, inculte, ou ivre mort !

On pourra ainsi admirer :

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LA POURSUITE EN VOITURE DE GOLDFINGER !!!

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…savamment entrecoupée de plans de Cüneyt au volant, à la place de Sean Connery !

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Une dantesque poursuite en voiture, extraite d’un autre film, entre Cüneyt Arkin, et un motard…
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…dont le casque blanc devient mystérieusement jaune, une fois que Cüneyt le capture !

Car le faux raccord est roi dans «En Büyük yumruk » : le réalisateur ne semble pas se soucier une seconde de la cohérence entre les bouts de film qu’il scotche ensemble à toute vitesse.
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Ainsi, Cüneyt projette à travers le mur un homme de main…
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…dont la chute, issue d’un stock-shot, le voit mystérieusement affublé d’une cagoule qu’il n’avait pas dans le plan précédent !

Le must du stock-shot :
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Une enseigne en anglais, barbouillée de tipp-ex A MÊME LA PELLICULE (on le voit bouger à l’image) pour cacher la provenance du stock-shot (ils ont cependant oublié de masquer la vitrine)


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Et surtout, inoubliable, une apparition de GENE HACKMAN en personne, tout droit sorti d’un stock-shot de «French connection » !!!!

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(Certaines personnes voulant doucher mon enthousiasme me chuchotent qu'il pourrait ne pas s'agir de Hackman, mais l'image est de toute évidence extraite d'un film américain)

Des stock-shots de bikers américains (à noter que ces motos sont, suivant les plans, des motos de cross, trial ou hell's angels/harley-davidson) ayant enlevé Wonder Woman…
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…Cüneyt Arkin décide de s’énerver pour de bon et de jouer les «Eliminator» d’Anatolie.

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S’ensuit un dernier quart d’heure qui porte «En Büyük Yumruk » vers des sommets rarement atteints par le nanar le plus stratosphérique, laissant par moments loin derrière les records que sont pourtant «Turkish star wars» et «Death warrior» ! Des stock-shots d’au moins dix films différents s’entrechoquent pour nous donner l’illusion d’une bataille finale dantesque entre Cüneyt et les méchants. On reconnaît dans un désordre total l’incendie du camp gitan de «Bons baisers de Russie », des images de western avec des diligences qui flambent, des hell's angels, des soldats indos-britanniques, des morceaux de scènes de polars américains ou italiens, le tout mélangé de manière insane au rythme frénétique d’un stock-shot par seconde !

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Cüneyt exterminator mitraille comme un malade des figurants extraits d’autres films !
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…et même des mannequins en mousse issus des stock-shots ! (deux éléments nanars en un)

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Cüneyt balance des grenades qui se muent en feux d’artifice ! (Y’avait plus que ça en magasin comme stock-shots ???)
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Avec l’aide précieuse d’un fer à souder, Cüneyt règle son compte à « dents de requin »…
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…qui tombe, en flammes, du troisième étage d’une maison, et tant pis s’ils se trouvent au sous-sol d’une usine ! (à noter qu'il s'agit du même stock-shot que celui utilisé lors de la première scène)
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Et lors de son affrontement avec le gangster obèse…

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…Cüneyt innove en inventant les "couteaux dynamiteurs" (des bâtons de dynamite fichés sur des poignards) qui, grâce à leur lame d'une longueur inouïe, peuvent transpercer l'adversaire avant de le faire exploser !

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Totalement frappadingue du début à la fin, « En Büyük yumruk» est un sacré morceau, un audacieux mélange décomplexé de stock-shots, d’intrigue policiere bidon, d’érotisme cheap, de comédie de bas étage et de combats montés à la serpe. Comme l’accouplement un soir de beuverie de Philippe clair, Godfrey Ho et Ed Wood. A voir de toute urgence, et à savourer comme un trip hallucinogène dont la rare violence ne le rend pas pour autant nuisible à la santé ! (A la santé physique, car je ne garantis rien quant à votre santé mentale)

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Bravo, Cüneyt !

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Merci, ma poule !

A noter que le film fut totalement interdit…en Allemagne ! Pour violence excessive, paraît-il…A moins que le nanar n’ait été identifié Outre-Rhin comme un produit stupéfiant ?!?

EN BÜYÜK YUMRUK
Réalisation : Çetin Inanç
Pays : Turquie (et images du reste du monde)
Année : 1983
Genre : Stock-car de stock-shots
Catégorie : Pur et dur
Avec : Cüneyt Arkin, Meral Orhonsay, Hüseyin Peyda


Nikita & Gatman (Remerciements à Ghor)

Nikita : 5
Gatman : 4

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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Dernière édition par Nikita le 26 Jan 2007 9:08, édité 17 fois au total.

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MessagePublié: 15 Jan 2005 1:11 
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Maîtres es Nanar
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La chronique m'a fait pleuré de rire, si seulement je pouvais avoir accés au film.

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"on est allé voir la joconde au louvre c un tableau tro fun tro bien fait et ou on diré ke c une vré personne et elle est tro connu paskel été dans le da vinci code" Debbie016


Dernière édition par Ironbob le 24 Sep 2005 0:20, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 15 Jan 2005 1:21 
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Tu lui mets 5 !!!

Il t'as marqué à ce point là ?

Celà dit, la fin est effectivement apocalyptique et je m'en lasse pas :-D

2 ou 3 précisions vu que j'ai déjà vu 5 fois cet ovni cinématographique :

Le stock-shot du début où le type prend feu puis tombe par la fenêtre est le même que celui de la fin où Jaws tombe de 3 étages alors qu'il est au sous-sol

La "poursuite" en moto est constituée de stock-shots d'au moins 3-4 films de motos puisque ces motos sont, suivant les plans, des motos de cross, trial ou hell's angels/harley-davidson

Le passage avec le travelo est GRAND ne serait-ce que parce qu'il dit "Cuneyt Arkin" dans le film, je voudrai bien comprendre le turc pour comprendre ce que ça vient foutre là

FAUTE : tu écris "des combattants qui perdent leur pantalon en pleine bagarre ! " alors qu'en fait Cuneyt a inventé une nouvelle prise de karaté (oui, je sais ce n'est pas du karaté mais je ne sais pas comment qualifier la technique de combat de Cuneyt) qui consiste à péter les boutons de pantalon de son adversaire, celui-ci fuyant lamentablement avec le pantalon sur les genoux...
Cuneyt est visiblement très fier de cette "prise" puisqu'il fait la 4 fois de suite


La poursuite de bagnoles du début est TOTALEMENT incompréhensible et, de par le fait, grandiose

Le combat de fin comporte des stock-shots de films de hell's angels, soldats indos-britanniques, guerre de sécession et je dois en passer

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S'il saigne, c'est qu'on peut le tuer


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MessagePublié: 15 Jan 2005 8:03 
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Docteur es nanarologie
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(souvenir du film)

Mouuaaaaaaaahahahahahahahahahahahahahahahaahhaahhaahhaahahahahahahahahaahaha

C'est enorme comme truc!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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MessagePublié: 15 Jan 2005 9:36 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: incertaine
il fallait etre au moins deux pour arriver à bout d'un tel morceau :)


merci maitre Nikita d'avoir complété ma prose :worship:

Si je l'avais vu avant Turkish star wars j'aurais mis 5. Mais c'est quand meme un sacré (stock) choc (t)....

petite precision sur l'actrice : Meral Orhonsay a également joué dans un Turkish Young Frankenstein en 1975 ! Du mel Brooks à la sauce turque, ca doit etre un sacré ragout.



Le comble est qu'il est difficile de se rendre compte du resultat final avec des captures car comme tu l'as dit, le montage final est plus que soutenu au niveau des stock shots dans la poursuite finale. il y a de quoi d'abimer la retine (et les neurones qui vont avec)

qq pourrait me suggerer un autre cuneyt du meme niveau ?

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"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


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MessagePublié: 15 Jan 2005 10:44 
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Ah la vache... :shock: je croyais avoir presque tout vu après la lecture d'un bon paquet de chroniques du site, mais là, on repousse les limites... rien qu'a voir les images ca doit etre surréaliste a regarder! :drink: Les grenades-feu d'artifice, c'était grand...

Nikita, avoue, il faut être au moins un peu déchiré avant de le regarder celui là?! :tedhingue: :-D

Beau boulot tous les deux, sinon, mort de rire du début a la fin :P

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 Sujet du message: Re: EN BÜYÜK YUMRUK, par Nikita et Gatman (version reloaded)
MessagePublié: 15 Jan 2005 12:04 
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Localisation: steak haché !
Nikita a écrit:
Comment résumer «En Büyük yumruk » (titre que j’ai vu, traduit en anglais, par «The Biggest fist » !?!)

Je me suis fait traduire En Büyük yumruk :
Citer:
C'est " le plus grand poing" ou "le plus grand coup de poing", ça dépend du contexte...

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MessagePublié: 15 Jan 2005 12:37 
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ghor a écrit:
2 ou 3 précisions vu que j'ai déjà vu 5 fois cet ovni cinématographique :


avec de la musique country en fond ? :-D

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MessagePublié: 15 Jan 2005 14:55 
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Inscrit le: 30 Sep 2003 20:02
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dao a écrit:
ghor a écrit:
2 ou 3 précisions vu que j'ai déjà vu 5 fois cet ovni cinématographique :


avec de la musique country en fond ? :-D


Im****le :-D

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S'il saigne, c'est qu'on peut le tuer


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MessagePublié: 15 Jan 2005 15:14 
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Localisation: en face de 786 432 carrés de couleurs...
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Magnifique chronique ! bravo, tous les deux ! Quelles caps !

Nikita, je me trompe ou tu as personnellement insisté pour inclure les caps où des femmes girondes apparaissent ? :-D

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"Je n'ai fait qu'une seule session de tournage pour Ho& Lai. « Whore (Pute) & Lie (Mensonge) » conviendrait mieux."(Bruce Baron, pour Nanarland)


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MessagePublié: 16 Jan 2005 22:40 
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Inscrit le: 17 Oct 2003 20:16
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
le nanarsupilami a écrit:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Magnifique chronique ! bravo, tous les deux ! Quelles caps !

Nikita, je me trompe ou tu as personnellement insisté pour inclure les caps où des femmes girondes apparaissent ? :-D


Décidément, on me prend pour un je-ne-sais-quoi sur ce forum! :lol:

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MessagePublié: 16 Jan 2005 22:45 
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Inscrit le: 30 Sep 2003 20:02
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Localisation: Paris
Nikita a écrit:
le nanarsupilami a écrit:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Magnifique chronique ! bravo, tous les deux ! Quelles caps !

Nikita, je me trompe ou tu as personnellement insisté pour inclure les caps où des femmes girondes apparaissent ? :-D


Décidément, on me prend pour un je-ne-sais-quoi sur ce forum! :lol:


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Oh l'autre, Nikita, à chaque fois que tu voyais l'entrejambe d'une des 2 grosses sur l'écran de mon PC, je te rappele que tu émettais des râles de bonheur :-D

_________________
S'il saigne, c'est qu'on peut le tuer


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MessagePublié: 16 Jan 2005 23:41 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 30 Oct 2003 22:52
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Localisation: Lyon
Nikita a écrit:
le nanarsupilami a écrit:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Magnifique chronique ! bravo, tous les deux ! Quelles caps !

Nikita, je me trompe ou tu as personnellement insisté pour inclure les caps où des femmes girondes apparaissent ? :-D


Décidément, on me prend pour un je-ne-sais-quoi sur ce forum! :lol:


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Amicalement.


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MessagePublié: 01 Fév 2005 23:00 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Miroitant un esprit malsain dans un corps ISO
Je tiens à rajouter que c'est plus de la lutte que du karaté. Bon c'est vrai qu'il y a des trucs qui y ressemblent, mais il fait tellement du n'importe quoi avec sa rigidité et son envie d'y aller à toute vitesse, qu'on s'en éloigne. Rien à voir avec une quelconque maîtrise d'un engagement du corps. En revanche, je ne dis pas qu'il n'a pas quelques solides notions dans son cafouillis.

Sinon, rappellons que la course-poursuite, grâce à ses nombreux stock-shots, ne permet pas de savoir si l'action se passe en ville, en campagne et/ou sur un quai...

_________________
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Il est mort en criant "Ciscooooo"
"Hyper Tension, c'est mieux que Transformers"
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MessagePublié: 05 Mai 2005 20:27 
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Inscrit le: 13 Déc 2004 18:28
Messages: 1311
Localisation: Bordeaux
Grand merci à Nikita et Gatman qui à travers cette merveilleuse chronique m'ont fait découvrir un chef d'oeuvre d'action turque.
Si ce film se trouve ici, en grande partie grace à un Cuneyt au top de sa forme,
il faut avouer que les réalisateur /monteur/compositeur/scénariste/producteur n'ont eu peur de rien et
nous livrent ici un monument qui, je pense, enterre tout, y compris TSW.

vivement, je l'espère, l'arrivée prochaine de supermenler ou
des 3 supermen aux jeux olympiques :D (ceux là j'en reve la nuit)


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MessagePublié: 05 Mai 2005 22:33 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Au Nord, vers le canyon du Rio Bravo. Y'a pas de coin mieux choisi pour une embuscade.
chronique de rêve !!!
RESPECT !!!!!

Question aux spécialistes des films turcs.
Il y a un mec qui joue dans TSW, dans Hakanlar et ici dans En buyuk yumruk. Il ressemble un peu a François Berléand
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Comment il s'appelle ??

_________________
Cette émission était bien , mais les quelques interludes merdiques étaient nuls.


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MessagePublié: 06 Mai 2005 0:33 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Messages: 3941
Localisation: Dans un vieux carton sur un vide grenier
Bill Carson a écrit:
yumruk. Il ressemble un peu a François Berléand
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Il ressemble plutôt a Vincent Price non ?

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_________________
Professeur, pourquoi nous attaquent-ils ? Est ce qu'ils aiment la guerre ?
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MessagePublié: 06 Mai 2005 0:33 
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Cet acteur s'appelait Hüseyin Peyda. Il a apparemment connu une longue carrière de comédien dans le cinéma turc, allant du début des années 50 au milieu des années 80. Il aurait également oeuvré en tant que réalisateur et producteur. Il est mort en 1990.

Je ne me suis pas foulé, puisque les infos viennent de là :

http://french.imdb.com/name/nm0678950/

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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)
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MessagePublié: 06 Mai 2005 1:54 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 15 Mars 2005 17:33
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Localisation: Au Nord, vers le canyon du Rio Bravo. Y'a pas de coin mieux choisi pour une embuscade.
merci, je voulais surtout son nom :wink:

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Cette émission était bien , mais les quelques interludes merdiques étaient nuls.


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MessagePublié: 06 Mai 2005 16:19 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 16 Avr 2005 23:16
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Bill Carson a écrit:
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mais.... le gars à gauche....



c'est Burt Reynolds !!

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