Forum Nanarland.com

ok merci

"Désormais il sera dans ma cave..."

excellente chro monsieur Nikita, je vous aime...

je rejoins labroche, pour moi un bon nanar pur jus.

une chronique de nikita sans plan nichon ?
décidément ce forum n'est plus ce qu'il était ..........

excellente chronique

J'en rajoute une couche: l'un des element les plus nanars du film viennent de ces fameux "plans nénés" totalement gratuits, il est donc dommageable de ne pas les voir dans la chronique!

Ah ah ah ah !




Même Waluigi est dégouté de pas pouvoir faire mieux !

Tres bonne chronique qui m'a pousse a l'acheter (pas cher du tout d'ailleurs, mais bon j'ai mes sources )
Reste plus qu'a le voir, mais je sens que je vais aimer..merci Nikita.

dispo pas cher ici :

http://www.priceminister.com/navigation ... apocalypse

Vu hier.

Je dois avouer que je n'ai pas trouvé ce film vraiment nanar. Certes, le maquillage des zombies est pas terrible, Hugo Stiglitz (ah c'est de lui que ça vient, le nom du basterd allemand) n'est pas über charismatique et le mannequin en mousse médaillé en barre fixe est bien fendard mais sinon, j'ai plutôt passé un bon moment comme devant une série B tombant parfois dans le bon gros bis mais qui se rétablit régulièrement. Cela est en grande partie dû au professionnalisme d'Umberto Lenzi, cinéaste parmi les plus compétents du ciné populaire italien des années 70, à ranger aux côtés d'un Castellari. A mon sens, il parvient à tirer le film vers le haut en lui donnant un vrai rythme et parvient ainsi à masquer autant que possible les grosses lacunes du scénario et de la production. Par exemple, je trouve que la dernière scène fonctionne plutôt pas mal et, sans renouveler le coup du rêve prémonitoire, parvient à mettre en place une vraie tension (grâce aux cadrages et au montage), laissant jusqu'au bout planer le doute sur le côté prémonitoire. Et là, plutôt que nous remontrer la scène, une phrase simple et directe.

A mon sens, cette confrontation entre une réalisation soignée et une production misérable se voit particulièrement quand on oppose les plans fixes parfaitement composés avec les plans où la caméra est en mouvement, qui manquent vraiment de fluidité. Plus d'une fois, on essaye de faire passer une caméra portée à l'épaule pour une caméra montée sur rail de travelling avec des résultats variables.

Après, je ne conteste pas sa présence sur le site mais étant, comme sans doute d'autres personnes du site, un cinéphage se rêvant futur cinéaste, L'avion de l'apocalypse fait pour moi partie de ces films dont les gros défauts mettent d'autant plus en avant les quelques bonnes idées qui y surnagent, preuve qu'avec une vraie rigueur dans le travail, même dans les projets improbables et faits sans budget, on peut faire des trucs bien moins mauvais que ce à quoi on pourrait s'attendre.

Mais à part ça, le coup de l'avion remplit de zombies, c'est très très con. Encore, un bateau à la dérive, ok, mais là... C'est les zombies qui pilotaient ou bien ils ont attendu l'atterrissage pour tuer les pilotes? Et s'ils ont attendu, pourquoi les pilotes n'ont rien tenté? Et s'ils ont attendu, ça veut dire qu'ils sont intelligents au point d'élaborer des stratégies... Ou alors la maladie ne s'est déclarée qu'à l'atterrissage de l'avion. mais alors pourquoi ils sont dans des états plus ou moins avancée...

Tant de questions sans réponse.

Dernier truc : ils ne le précisent pas toujours mais les DVD néo publishing proposent parfois différentes versions des mêmes films. Ici, par exemple, si on sélectionne "version française" dans le menu langue, on a droit au montage français du film, qui fait 1h18. Mais si on choisit la version italienne, on a droit à un film dix minutes plus long.

Même avis, je pensais voir un bon petit nanar avec L'avion de l'apocalypse et je me suis retrouvé devant un chouette bis rital qui se tient par la réalisation de Lenzi. Il reste des détails rigolos comme les zombies qui embrassent de jolies femmes le sourire aux lèvres plutôt que de les mordre et des maquillages sommaires, néanmoins j'ai eu une vision agréable devant cette série B sans moyens et sympathique à suivre. Et puis la compagne d'Hugo Stiglitz avec son imper jaune rappelle la grande prestation de Véronique Renaud.

Je réagis à cette chronique car : 1/ je suis nouveau ici et 2/ C'est le premier vrai gros Nanar que j'ai vu il y a maintenant pas mal d'années.

En réalité je l'ai vu 1 fois et demi.

1ère fois en étant ado. Un copain avait ramené la fameuse VHS de Trident titrée "L'enfer des Zombis" qui contenait le film de Umberto Lenzi


J'avoue que j'avais trouvé, déjà à l'époque, le film pathétique à mort et pour cause, j'avais justement vu L'enfer des Zombis (version censurée diffusée sur Canal+ à l'époque) et j'avais été bluffé par les maquillages de zombis imaginés par Fulci et son équipe. Alors autant dire que les maquillages de L'avion de l'apocalypse... ça souffre mal la comparaison.
Bref je n'avais pas vu le film en entier.

15 ans passent, découverte de l'émission de nanarland et du site nanarland et je reconnais parmi tous ces films incroyables, un de ceux que j'avais vu gamin. Bien sûr je me le revisionne, en streaming malheureusement mais... j'ai depuis acheté une version VHS

Oh la vache!!!
Quel film, j'ai passé un super moment, tout y est exceptionnel : les acteurs, le scénar, le doublage, les maquillages...
En fait c'est en visionnant ce film que j'ai compris ce qu'était un nanar. C'est mauvais oui mais on ne s'ennuie pas. Et là je ne me suis pas ennuyé un seul instant.

Parmi les trouvailles qui font de ce film un must see :

1/ Les maquillages ridicules des zombies qui sont vraiment "intéressant" parce que oui ils sont franchement bidon, mais en même temps ils changent de la traditionnelle couche de peinture verte/bleue de beaucoup de nanars de zombies. On sent qu'ils cherchaient à faire un effet effrayant... Cela aurait pu marcher si le film avait été bien pensé mais là...
Je veux dire par là que la plupart des scènes sont tournées de jour, ou, avec beaucoup de lumières directes et on distingue bien les yeux des acteurs, du coups ce sont les défauts de ces "maquillages" qui sautent aux yeux.

2/ L'utilisation du combo : meurtre + plan nichon. Si si, durant l'attaque de la chaine de télé regardez bien, même si c'est assez furtif là on sent le côté "allez on va essayer de faire du crade" sauf que le trucage est vraiment mal foutu

3/ La scène dans la station essence avec la pseudo morale quand le couple principal du film prend 10 secondes de repos. Le jeu d'acteur y est à son paroxysme. On a rarement atteint ce sommet de "je n'y crois pas et tant pis si ça se voit à l'écran".

4/ Et enfin, last but not least : le twist final absolument risible au possible! Regardez le film jusqu'au bout rien que pour ça et vous comprendrez qu'un bon nanar italien des années quatre-vinth (les 80's mais en français) ça vaut vraiment son pesant de chips!


Merci à Nanarland.com de m'avoir fait redécouvrir ce film "génial"

Un bon souvenir pour moi.

Malgre une réalisation plutot soignée et un certain sens du suspens, le film est plombé par ses incoherences (l'armée n'intervient meme pas quand l'avion suspect atterit, d'ailleurs, comment a-t-il pu atterir si l'equipage etait contamine), ses clichés et ses maquillages ultra-cheaps. A cause de ca et de la majorite de son casting (Mel Ferrer surnage aisément), le film est impossible a prendre au serieux. Nanar donc avec quelques relents de bon bis.

Raté mais tres divertissant. Dommage Pour Lenzi qui était capable de mieux.

Parce qu'il ne s'agit pas de zombie mais d'infectés et qu'ils sont clairement montré en train d'utiliser des objets dans le film, ils s'organisent, tendent des embuscades... bref pas le zombie décérébrer de base. Et sur le pourquoi ne pas avoir descendu l'appareil, peut-être simplement parce que c'est l'avion du professeur machin-truc (oublié le nom) qui était attendu par tout le monde y compris la presse (le "héro" est à l'aéroport pour ça).

Le film a suffisamment de tare comme ça alors n'en inventons pas, nous ne sommes pas chez l'Odieux Connard ici.

Pourtant, dans mon souvenir, les autorités sont au courant, sinon de la présence des infectés, du moins qu'il y a un probleme.

Qu'ils ne descendent pas l'avion en vol, passe encore, ils ne savent pas précisément, ca peut passer, mais lorsque les contaminés se ruent dehors, je me souvient que les militaires ne leur tirent meme pas dessus.

Par contre, j'ignorais qu'il ne s'agissait pas de zombie, dont acte.

Et puis, je critique, mais j'ai bien aimé ce film.

Si si ils leur tirent bien dessus (j'ai vu le bousin il y a trois semaines donc je m'en souviens encore un peu) mais seulement après qu'un ou deux flics se soit fait tuer. Sachant que dans ce film les armes ne semblent avoir aucun impact (peut-être des pistolets à eau, ou l'armée est composé de futur stormtrooper) il est très difficile de savoir quand quelqu'un tire sur quelque chose.

Ce qui est "marrant" c'est que l'avion de ligne du film est un avion militaire. C'est assez flagrant en fait.

Bon petit nanar à la frontière du bis potable, mais qui se vautre quand même dans la ringardise.

Difficile d'évaluer le degré d'intelligence des zombies/mutants/contaminés/vampires, qui utilisent certes des armes de temps en temps et semblent parfois capables d'élaborer un semblant de stratégie, tout en passant le film à "communiquer" par borborygmes mongoliens. Mais comme dans tout bon film d'horreur naze, ils sont heureusement beaucoup aidés dans leur invasion planétaire par la stupidité des personnages. Dès le début, le général Mel Ferrer ordonne à ses troupes de viser la tête des zombies pour les tuer, et bien évidemment, les militaires bras cassés vont passer tout le film à leur tirer dans le torse mais jamais dans la tête. Seul Hugo Stiglitz a compris la technique (car c'est le héros) et nous régale de magnifiques explosions de fausses têtes bourrées à la bolognaise et au steak tartare.

Si tout a déjà été dit concernant les maquillages et le jeu des zombies, ou sur la gratuité et la débilité des plans nichons pendant les scènes d'attaque, je me permettrais juste d'insister sur le fait que Laura Trotter incarne l'une des pires cruches du cinéma d'horreur bis. Jouant les hystériques de service et hurlant de peur à la moindre occasion, c'est un vrai boulet incapable de la moindre initiative que se traîne Hugo Stiglitz pendant toute la seconde moitié du film. Quand on y ajoute le fait que Laura en fait des caisses tandis qu'Hugo intériorise plus que jamais, on tient là un couple vedette 100% nanar.

J'aime aussi particulièrement les jump scares qu'on voit venir 30 secondes à l'avance et qui sont royalement invraisemblables (le curé qui psalmodie une prière dans l'église avant de nous faire PIKABOUH ! je suis un zombie, niark niark !). Malgré la mise en scène efficace de Lenzi, cette resucée du "Zombie" de Romero mérite bien sa place sur le site (parce que bon sang ! ce mannequin ! ces arrachages de soutif pré-mortem ! cette ablation de téton ! ces zombies pilotes d'avion barbouillés à la pâtée pour chien !), même s'il n'arrive qu'à la cheville de "Virus cannibale".

Revu du coup et le spectacle me fait toujours autant marrer (contrairement à VIRUS CANNIBALE dont le rythme m'a achevé malgré son nawak total). Ce que j'adore dans L'AVION DE L'APOCALYPSE, c'est qu'il n'y a aucun temps mort. La narration est à l'image des infectés : ça n'arrête pas de courir et le film fourmille de trucs nanars. Le look des enragés, façon Toxic Avenger avant l'heure, est impayable et j'adore leur comportement survolté qui tranche radicalement avec l'idée qu'on se fait d'un zombie habituellement.

Quelques trucs qui m'ont fait rire :
- Les chorégraphies ringardes filmées à la télé. C'est quoi cette manie de filmer des danseurs en direct à la télé ? Ce genre de programme télé a-t-il réellement existé ou n'est-il le fruit que de l'imagination sans limites des scénaristes de séries B italiennes ou américaines ? Edit : Au temps pour moi, j'avais oublié l'existence de ce grand moment de télévision : https://www.youtube.com/watch?v=FwcoH6cnXF0
- Evidemment le sein découpé, summum du bon goût.
- L'infecté qui hurle après que le héros lui claque la porte sur les doigts, alors que ses congénères se prenne des rafales de mitraillette sans broncher.
- Le moment de suspense intense incarné par cette terrifiante tondeuse à gazon qui roule toute seule...
- Le chirurgien qui tente, dans un geste désespéré, de repousser les enragés en leur lançant son petit bistouri.
- Les infectés qui ont la bienséance de s'essuyer la bouche après avoir goûté au sang de leurs victimes.
- Le prêtre zombifié qui attaque les héros armé d'un terrible cierge (bon, c'est vrai qu'il est gros).
- A la fin, le figurant habillé en femme + l'enjambement quasi olympique des barrières de l'attraction.
- Et bien sûr, le twist final entré dans la légende. Pour moi, le meilleur ex-aequo avec celui des RATS DE MANHATTAN.

Vu hier soir, j'étais un p'tit peu fatigué après une grosse journée, je me le rematerai de la semaine.

Je suis vraiment novice en ce qui concerne le cinéma déviant et bis, nanar et autres de ce genre, j'ai vu quelques films italiens de Fulci (malheureusement pas encore ceux chroniqués sur Nanarland), quelques productions italiennes (Nom de code "Oies Sauvages", Atomic Cyborg... de bon petit divertissement), mais là j'ai vraiment l'impression d'avoir passé un cap: c'est tellement mal fichu que ça en devient totalement fendar

Les "plans nichons" totalement gratos (il y a une scène lors du show télévisé, mais également lors de l'attaque de l'hôpital, où l'un des contaminés se sent obligé de retirer la blouse d'une des infirmières qui se retrouve les seins à l'air avant de la poignarder, alors qu'aucun autre contaminé ne le fait), les maquillages ratés (on dirait que les contaminés ont passés quelques heures de trop au soleil ou sur le barbecue au gaz), le héro qui... bah... voilà quoi .

Le coup du chirurgien qui croit faire un acte de malade en lançant son bistouri, le prêtre contaminé attaquant le héro avec son gros cierge (imaginez ce qu'il aurait pu en faire! Non mais imaginez seulement! ), non franchement très envie de le revoir un peu moins la tête dans le seau et beaucoup plus à l'éveil, parce que vu ce que je lis ici, je pense avoir manqué quelques trucs par ci par là.

Les chorégraphies ringardes filmées à la télévision s'expliquent peut-être que l'on rentrait dans ce qui est la télévision de Berlusconi. Mais sans être sûr; le film datant de 1980, c'était peut-être pas encore la période Berlusconi... mais on voyait clairement où ça allait arriver.