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Bio acteur nanar occasionnel : Klaus Kinski https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=6740 |
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Auteur: | Nikita [ 08 Juil 2005 22:48 ] |
Sujet du message: | Bio acteur nanar occasionnel : Klaus Kinski |
KLAUS KINSKI http://www.nanarland.com/acteurs/Main.p ... lauskinski Rédiger une biographie de Klaus Kinski n’est pas une mince affaire tant on a le sentiment de s’attaquer à un monument du cinéma. L’animal continue de fasciner, au-delà des mérites de sa filmographie, par une trajectoire profondément originale. Notre homme est en effet un cas virtuellement unique d’acteur profondément ancré dans le cinéma bis, et qui sût s’en extraire pour devenir un quasi-monument du cinéma, tout en continuant de se compromettre dans les nanars les plus improbables. ![]() La carrière de Klaus Kinski constitue un véritable maëlstrom, mêlant nanars, classiques et underground intellectuel en une sarabande déconcertante. Si cet article n’a pas pour ambition de résumer le phénomène Kinski, il s’agira néanmoins ici de souligner combien le nanar peut constituer un élément clé de sa singularité. ![]() Nikolaus Günther Nakszynski napit le 18 octobre 1926 dans une famille pauvre d’origine polonaise, à Zoppot, dans le corridor de Dantzig (alors objet de contentieux entre l’Allemagne et la Pologne). Citoyen allemand dès la naissance, il grandit à Berlin, où son père travaille comme employé dans une pharmacie. Adolescent durant la seconde guerre mondiale, il est enrôlé dans l’armée allemande, déserte, avant d’être capturé par les troupes anglaises. En prison, il se serait découvert pour la première fois un goût pour la comédie en faisant des spectacles de mime pour amuser ses codétenus. Après sa libération, il décide de tenter sa chance comme acteur et va faire ses premières apparitions sur scène, dans des pièces plutôt marquées à l’avant-garde (il interprètera même en travesti le rôle féminin de «La Voix humaine » de Jean Cocteau). ![]() Bientôt assez connu dans le milieu du spectacle berlinois, Kinski tient des seconds rôles au cinéma dès la fin des années 1940 et surtout à partir du début des années 50. Les temps sont cependant durs dans l’Allemagne d’après-guerre et Kinski ne roule pas sur l’or : il se trouve même partager en colocation un appartement avec une famille dans la dèche. Le fils cadet de la famille s’appelle Werner Herzog et Kinski va rester gravé dans sa mémoire… ![]() A partir du milieu des années 1950, Klaus Kinski va devenir un second rôle très connu dans le cinéma allemand. Son visage tourmenté et son regard inquiétant lui font tenir tout naturellement des rôles de traîtres et de fous. On le retrouve en officier nazi, en tueur sadique dans des polars : il devient un habitué des films allemands semi-horrifiques, appelés les «krimis ». Désormais une figure bien connue du cinéma bis germanique, il ne va pas tarder à s’exporter, en Italie, en France, mais aussi, plus occasionnellement, dans des productions américaines. Son don pour les langues (outre l'allemand, il parle également anglais, italien, français et espagnol) va considérablement l'aider à développer sa carrière. Père d’une petite fille, Nastassja, dont il n’a guère le temps de s’occuper tant les tournages l’entraînent souvent loin de chez lui, Kinski commence au début des années 1960 à tenir des rôles en Italie, centre névralgique du cinéma populaire européen. ![]() ![]() En 1965, un rôle de méchant sbire dans «Et pour quelques dollars de plus » de Sergio Leone contribue à sa notoriété. On le voit également dans un petit rôle d’anarchiste fou dans «Docteur Jivago ». De plus en plus familier du public, Kinski commence de bâtir sa légende dans le milieu du cinéma : les professionnels le connaissent désormais comme un acteur brillant, capable de prestations spectaculaires, mais nanti d’un caractère épouvantable et multipliant comme à plaisir les embrouilles sur les tournages. Kinski est un emmerdeur né, considéré par certains comme un psychopathe tant il se laisse aller à des coups de gueule homériques. Il tourne à une allure folle, se commettant pour des raisons financières dans des western-spaghettis et des « gialli» parfois bons, parfois déplorables. On le voit à plusieurs reprises dans des films de Demofilo Fidani, auteur de «Karzan » et spécialiste du mauvais western italien ; il tourne également avec Aristide Massacesi, l’un des sbires de Fidani, qui se fera plus tard appeler Joe D’Amato. ![]() ![]() ![]() Jesus Franco, l’espagnol fou, utilise à plaisir sa gueule d’halluciné dans plusieurs métrages, dont l’intéressant «Venus in furs / Paroxismus » (La Vénus en fourrure) et un «Jack l’éventreur ». De son propre aveu, Kinski tourne pour l’argent, en se souciant de bénéficier d’un maximum de temps libre entre deux rôles bien rémunérés. On le voit dans des produits aussi improbables que «Shanghai Joe » (un mélange de western spaghetti et de film de kung-fu) et il garnit sa filmographie de titres aussi ahurissants que «Les Insatisfaites poupées érotiques du docteur Hitchcock ». ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Alors qu’il est devenu l’un des acteurs bis les plus identifiables du cinéma européen, Klaus Kinski va connaître un bouleversement dans sa carrière quand Werner Herzog, son ancien jeune colocataire devenu cinéaste, lui propose le rôle principal de «Aguirre, la colère de Dieu », sombre histoire de conquistadores espagnols perdus dans la jungle amazonienne. Le visage terrifiant de Kinski, son interprétation hallucinée, frappent le public et la critique et font de lui une star. La légende de l’acteur se nourrit également de ses rapports particulièrement houleux avec son metteur en scène fétiche: notre homme aurait tant multiplié les caprices et les coups de gueule sur le tournage de "Fitzcarraldo", que la tribu d’indiens d’Amérique dont les guerriers étaient figurants sur le film, aurait proposé à Herzog de le tuer ! ![]() Kinski va devenir une grande vedette des années 1970, et traîner une forte réputation d’acteur «fou », totalement caractériel, créant le chaos sur les tournages et dans les festivals de cinéma. Dans quelle mesure cela relevait-il de la légende ? Les expériences de Kinski durant la guerre lui auraient valu quelques troubles psychiatriques bien réels durant sa jeunesse, mais le comédien semble en avoir surtout usé pour alimenter sa légende. Le peintre Charles Matton, qui l’a connu, se souvenait d’un homme plutôt discret, presque timide, et le nain Piéral, qui tourna avec lui, décrivait un Kinski « charmant» qui «laissait dire» ce que l’on racontait sur son compte. De nombreux autres témoignages semblent plutôt corroborer la réputation d’un Kinski totalement imbuvable : Enzo G. Castellari racontait ainsi l’avoir reçu dans son bureau pour un projet de film; Kinski, mécontent du scénario, s’était mis à exiger des changements sur un ton si agressif que Castellari se serait mis à crier plus fort que lui, l’entretien dégénérant en une séance de hurlements et d’injures mutuelles. La vérité se situait sans doute entre les deux extrêmes : selon Charles Matton, Kinski était avant tout «mythomane » et prêt à tout pour faire parler de lui. Peut-être, nanti d’un caractère réellement explosif, en a-t-il lui même rajouté pour embêter le monde et entretenir sa légende, jusqu’à se retrouver pris à son propre jeu. ![]() ![]() ![]() ![]() Dans les années 1970 et 1980, Kinski va connaître une carrière étrange et chaotique : il alterne les rôles dans des films ambitieux, sous la direction de cinéastes reconnus (Herzog, mais aussi Zulawski), les essais avant-gardistes moins aboutis («La Chanson de Roland», de Frank Cassenti), les films populaires (« Mort d’un pourri », de Georges Lautner), mais aussi quantité d’apparitions alimentaires dans des films bis («Nom de code oies sauvages » de Anthony M. Dawson), des produits trash («Madame Claude») ainsi que de purs nanars comme «Créature » ou l’impensable « À la poursuite de la pierre sacrée », sous-sous-sous-Indiana Jones tourné avec trois dollars et des bouts de ficelles. Parallèlement (mais il est difficile de démêler le vrai du faux), il aurait au fil des années refusé de tourner avec Spielberg (qui le voyait en gestapiste pour «Les Aventuriers de l’arche perdue»), mais aussi avec Fellini, Kurosawa, Pasolini… ![]() ![]() ![]() Kinski continue de nourrir en parallèle sa légende par des comportements histrioniques sur les plateaux de tournage (voir à ce sujet l’interview de Bruce Baron), ainsi que par des livres de souvenirs : «Crever pour vivre» mais surtout «J’ai besoin d’amour», qui lui vaudra une brouille définitive avec sa fille Nastassja Kinski, devenue elle-même vedette du cinéma. Prenant «ses fantasmes pour la réalité», Klaus Kinski y suggérait une relation incestueuse entre sa fille et lui. ![]() A force de comportements foutraques (il se brouille définitivement avec Herzog sur le tournage de «Cobra verde ») et d’apparitions dans des films grotesques («Nosferatu à Venise », fausse suite du «Nosferatu » d’Herzog), Kinski finit par épuiser sa réputation professionnelle. Il interprète et réalise un «Paganini», production italienne à la réputation désastreuse, qui restera quasiment inédite hors d’Italie et d’Allemagne. Cette première expérience de cinéaste sera également son dernier film : le 23 novembre 1991, Klaus Kinski meurt d’une crise cardiaque à Lagunitas, en Californie, où il avait élu domicile. ![]() ![]() ![]() ![]() Reste de lui, malgré une filmographie plus qu’inégale, une légende d’acteur au talent et à la personnalité uniques. Le documentaire d’Herzog, «Ennemis intimes », consacré à leurs rapports houleux au fil des tournages, contribue en 1999 à raviver son souvenir. L’alternance frénétique, dans son curriculum, des films brillants et des nanars purs et durs, laisse de Klaus Kinski l’image d’un comédien qui sût se maintenir au rang de star et d’acteur culte tout en accumulant autant de casseroles qu’un Gordon Mitchell ou qu’un Richard Harrison. Etait-il un génie, comme le soutiennent ses admirateurs ? Si c’est bien le cas, cela prouverait que le nanar, loin de tenir les vrais talents, tendent parfois à les rehausser en exaltant leur singularité. La carrière de Kinski constitue un véritable territoire à défricher pour les cinéphiles aventureux, qui y trouveront des perles en tout genre ! ![]() 1989 Paganini / Kinski Paganini 1988 Nosferatu à Venise (Nosferatu a Venezia) 1987 Cobra Verde Le Tueur du futur (Timestalkers) (TV) Crawlspace (Fou à tuer) 1985 Star knight (El Caballero del dragón) Kommando Leopard Creature À la poursuite de la pierre sacrée /LaVengeance de la pierre sacrée (Revenge of the Stolen Stars/ Six Stars to Sindanao) 1984 Nom de code: Oies sauvages (Code Name: Wild Geese/Arcobaleno selvaggio) La Petite fille au tambour (The Little Drummer Girl) The Secret Diary of Sigmund Freud 1983 Androïd Le Soldat (The Soldier) 1982 Fitzcarraldo Les Armes du pouvoir (Love and Money) Venin (Venom) 1981 Les Fruits de la passion Buddy Buddy 1980 Schizoid La Femme enfant Haine / Le Crédo de la violence 1979 Woyzeck Zoo zéro Nosferatu fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht) 1978 La Chanson de Roland 1977 Mort d'un pourri Madame Claude Entebbe Opération Thunderbolt (Mivtsa Yonatan) 1976 Nuit d'or Jack l’Eventreur (Jack the Ripper) 1975 Das Netz Un génie, deux associés, une cloche (Un Genio, due compari, un pollo) L’Important c'est d'aimer 1974 Le Amanti del mostro La Mano che nutre la morte Chi ha rubato il tesoro dello scia? Le Secret de la vie (Lifespan) Le Orme Il Ritorno di Shanghai Joe/ Che botte, ragazzi! 1973 La Morte ha sorriso all'assassino L' Enfer des héros (Eroi all'inferno La Fureur d'un flic (La Mano spietata della legge) Occupation (TV) 1972 Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes) Il Ritorno di Clint il solitario Shangaï Joe (Il Mio nome è Shanghai Joe / Mezzogiorno di fuoco per Han-Hao) 1971 Black Killer La Vengeance de Dieu (Il Venditore di morte) Edgar Poe chez les morts vivants / Les Fantômes de Hurlevent (Nella stretta morsa del ragno) Priez les morts, tuez les vivants (Prega il morto e ammazza il vivo) La Vengeance est un plat qui se mange froid (La Vendetta è un piatto che si serve freddo) Les Insatisfaites poupées érotiques du docteur Hitchcock / Les Poupées du Professeur Hichcok / La Clinique des ténèbres / Les Poupées sanglantes du Dr X (La Bestia uccide a sangue freddo) Nevada Kid (Per una bara piena di dollari) Macho Callaghan se déchaîne (Giù la testa... hombre / Doppia taglia per Minnesota Stinky) On m'appelle King (Lo chiamavano King) L' Oeil de l'araignée (L' Occhio del ragno) 1970 Le Goût de la vengeance (La Belva) Les Léopards de Churchill (I Leopardi di Churchill) Rendez-vous avec le déshonneur (Appuntamento col disonore) La Peau de torpedo Les Nuits de Dracula (Count Dracula/ El Conde Dracula) Et le vent apporta la violence / Un homme, un cheval, un fusil (E Dio disse a Caino) Mir hat es immer Spaß gemacht 1969 La Vénus en fourrure (Paroxismus / Venus in furs) Deux salopards en enfer (Il Dito nella piaga) La Loi des gangsters ( La Legge dei ) Liz et Helen / Chaleur et jouissance (A doppia faccia Deux fois traître (Due volte Giuda) Les Deux beautés / Sade : les infortunes de la vertu (Marquis de Sade: Justine) Cinq pour l'enfer (Cinque per l’inferno) Le Fossoyeur (Sono Sartana, il vostro becchino) 1968 Le Bâtard (I Bastardi) Casse au Vatican (A qualsiasi prezzo) L' Homme, l'orgueil et la vengeance (L' Uomo, l'orgoglio, la vendetta) Chacun pour soi (Ognuno per se) Sigpress contre Scotland Yard (Mister Zehn Prozent - Miezen und Moneten) Coplan sauve sa peau Le Grand silence / Les Colts brillent au soleil (Il Grande silenzio) Sartana (Se incontri Sartana prega per la tua morte) 1967 Le Carnaval des truands (Ad ogni costo) The Million Eyes of Sumuru La Main de l'épouvante (Die Blaue Hand) El Chuncho (¿Quien sabe?) 1966 Guet-apens à Téhéran (Das Geheimnis der gelben Mönche) Opération Marrakech (Our Man in Marrakesh) Le Carnaval des barbouzes Circus of Fear 1965 Docteur Jivago (Doctor Zhivago) Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) Les Filles du plaisir (The Pleasure Girls) L' Homme d'Istamboul (Estambul 65) Neues vom Hexer Guerre secrète (The Dirty game) 1964 Das Verrätertor F.B.I. contre l'oeillet chinois (Das Geheimnis der chinesischen Nelke) Ortiz le bandit / La Chevauchée vers Santa Cruz (Der Letzte Ritt nach Santa Cruz) Le Trésor des montagnes bleues (Winnetou 2) Wartezimmer zum Jenseits La Serrure aux treize secrets (Die Gruft mit dem Rätselschloß) 1963 Piccadilly minuit douze (Piccadilly null Uhr zwölf) Le Secret de la veuve noire (Das Geheimnis der schwarzen Witwe) Kali-Yug, déesse de la vengeance (Kali Yug, la dea della vendetta) Kali Yug, le mystère du temple hindou (Il Mistero del tempio indiano) Mabuse attaque Scotland Yard (Scotland Yard jagt Dr. Mabuse) Die Mondvögel (TV) L' Énigme du serpent noir (Der Zinker) Die Schwarze Kobra Le Crapaud masqué (Der Schwarze Abt) Das Indische Tuch 1962 L'Orchidée rouge (Das Rätsel der roten Orchidee) Der Rote Rausch, Der Trahison sur commande (The Counterfeit Traitor) La Porte aux sept serrures (Edgar Wallace - Die Tür mit den sieben Schlössern) Le Requin harponne Scotland Yard (Edgar Wallace - Das Gasthaus an der Themse) 1961 Die Seltsame Gräfin Kurve, Die (TV) Die Kurve Le Narcisse jaune intrigue Scotland Yard (Das Geheimnis der gelben Narzissen) Les Mystères de Londres (Die Toten Augen von London ) Bankraub in der Rue Latour 1961 Le Vengeur défie Scotland Yard (Der Rächer) 1958 Le Temps d'aimer et le temps de mourir (A Time to Love and a Time to Die) 1956 Waldwinter Geliebte Corinna 1955 Louis II de Bavière (Ludwig II) Hanussen Des enfants, des mères et un général (Kinder, Mütter und ein General) 1954 La Peur (La Paura) 1951 Le Traître (Decision before dawn) 1948 Morituri |
Auteur: | folet [ 08 Juil 2005 23:22 ] |
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Euh juste un petit gros détail : Le wagnérisme Aguirre n'est pas au sens propre l'histoire de Conquistadors perdus en Amazonie. C'est un peu dommage, je trouve, de donner ce résumé assez réducteur à un bon gros monument. Autrement, belle biographie bien qu'un peu déconcertée de le voir figurer ici |
Auteur: | nanja monja [ 08 Juil 2005 23:28 ] |
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folet a écrit: Euh juste un petit gros détail : Le wagnérisme Aguirre n'est pas au sens propre l'histoire de Conquistadors perdus en Amazonie. C'est un peu dommage, je trouve, de donner ce résumé assez réducteur à un bon gros monument.
oui mais bon, le propos ici, j'imagine, n'est pas les bons (excellents ? géniaux ?) films auxquels il a participé, mais les nanars dans lesquels il s'est compromis. |
Auteur: | folet [ 08 Juil 2005 23:31 ] |
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Cela empêche-t-il de donner la bonne signification, même brèvement lorsqu'on parle d'un "autre" film ? |
Auteur: | nanja monja [ 08 Juil 2005 23:33 ] |
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allons, tu es définitivement bien pointilleuse ! après tout, il aurait pu seulement mentionner le titre du film. et comme je le disais pas plus tard que tout à l'heure à une amie dont je suis le psychanalyste officieux : "le mieux est l'ennemi du bien" ![]() ![]() non, mario, on ne parlait pas de toi ! hum, je ![]() |
Auteur: | Alanthir [ 08 Juil 2005 23:35 ] |
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Bio intéressante ![]() *toussotte* Il m'a fallu de longues minutes et plusieurs photos de l'homme pour me souvenir de lui... oui rien dont on puisse tirer fierté. |
Auteur: | nanja monja [ 08 Juil 2005 23:37 ] |
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Alanthir a écrit: *toussotte* Il m'a fallu de longues minutes et plusieurs photos de l'homme pour me souvenir de lui... oui rien dont on puisse tirer fierté.
quoi ! tu ne te souvenais pas de mario lemieux ? ![]() (euh, j'étais dehors, je crois, non ?) |
Auteur: | Alanthir [ 08 Juil 2005 23:40 ] |
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Non non pire que cela je parlais de KLAUS KINSKI ![]() Mais cela dit, je ne connais pas ce monsieur lemieux non plus. En revanche je connais Mario Lepire. Si si il existe. |
Auteur: | Andre [ 08 Juil 2005 23:43 ] |
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Je connaissais cet acteur de nom mais je ne l'avais jamais vu et je ne savais pas qu'il était aussi impressionnant (physiquement). Merci Nikita pour cette bio fort instructive. ![]() |
Auteur: | shimano [ 08 Juil 2005 23:43 ] |
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en tout cas belle bio ! ![]() c'est le genre d'acteur dont on ne peut pas oublier la tete. A vrai dire je me demande si nastassja est vraiment sa fille tant elle est belle... ![]() ![]() |
Auteur: | Eawyne [ 08 Juil 2005 23:44 ] |
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shimano a écrit: en tout cas belle bio ! ![]() c'est le genre d'acteur dont on ne peut pas oublier la tete. A vrai dire je me demande si nastassja est vraiment sa fille tant elle est belle... ![]() ![]() un peu l'effet Guy Béart quoi ![]() |
Auteur: | nanja monja [ 08 Juil 2005 23:45 ] |
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en même temps, sur la deuxième photo, il y a un petit quelque chose dans le regard... |
Auteur: | folet [ 08 Juil 2005 23:48 ] |
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Ah on peut donc pointiller sur les couleurs des premiers chaussettes de R2T2 mais pas demander à rectifier légèrement un point concernant un grand acteur. Bon, bon d'accord. Il faudrait modifier très légèrement la définition du dantesque Aguirre qui n'est pas tout à fait l'histoire de Conquistadors perdus en Amazonie. C'est mieux là ? |
Auteur: | Nikita [ 08 Juil 2005 23:51 ] |
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folet a écrit: Autrement, belle biographie bien qu'un peu déconcertée de le voir figurer ici
Précision : je suis un grand fan de Klaus Kinski. Ce qui a motivé l'écriture de cette bio, outre le fait qu'il ait un film chroniqué sur le site (Créature), c'est le caractère unique de sa filmo : Kinski était en effet un pur acteur de cinéma bis avant de tourner Aguirre, et ce qui est fort, c'est qu'il l'est resté après, en alternant films de répertoire, séries B et gros nanars. Un peu comme si Richard Harrison avait accepté de tourner dans "Pour une poignée de dollars", était devenu une star, et avait ensuite sans sourciller alterné films hollywoodiens et ninjateries de Godfrey Ho. Je pense que le Kinski acteur de films bis est un peu oublié au profit de Kinski acteur culte : c'est juste un petit rappel de ce qui fait la spécificité du bonhomme. ![]() D'ailleurs, de nombreux acteurs remarquables ont leur bio sur nanarland : Donald Pleasence, Christopher Lee...Relis sa filmo en détail et tu verras qu'il a autant de nanars qu'eux au compteur. (Tu n'as pas dû voir "Nevada kid" et "Les Insatisfaites poupées érotiques du Dr Hitchcock" ![]() |
Auteur: | Nikita [ 08 Juil 2005 23:55 ] |
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shimano a écrit: en tout cas belle bio !
![]() c'est le genre d'acteur dont on ne peut pas oublier la tete. A vrai dire je me demande si nastassja est vraiment sa fille tant elle est belle... C'est vrai que ça choque un peu. Mais compare un peu leurs gueules, on retrouve des traits communs... ![]() ![]() |
Auteur: | Paul Gap [ 09 Juil 2005 4:37 ] |
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Merci nikita, un bien bel hommage !!! c'est vraiment un acteur dingue sur toute la ligne, mais ses prestations sont uniques... |
Auteur: | Alcatel [ 09 Juil 2005 8:20 ] |
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C'est le Dr Hichcock et non Hitchcock, sans doute le même que "l'effroyable secret du Dr Hichcock" de Riccardo Freda. |
Auteur: | Walter G. Alton [ 09 Juil 2005 9:02 ] |
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Bravo Nikita encore une bien belle bio. A voir absolument !!! Sa performance dans Fou a tuer (Kinski a son top démence). |
Auteur: | Nikita [ 09 Juil 2005 9:21 ] |
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Alcatel a écrit: C'est le Dr Hichcock et non Hitchcock, sans doute le même que "l'effroyable secret du Dr Hichcock" de Riccardo Freda.
Il y a plusieurs titres français (voir la filmo), un avec Hichcock et un avec Hitchcock. ![]() |
Auteur: | Inkizitor [ 09 Juil 2005 10:47 ] |
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J'avoue quand même être un peu triste de trouver la bio d'un vrai "génie" (dans le sens littéral) sur un site de nanar ! Mais bon, au moins on parle de lui c'est le principal ! Je conseille à tous de regarder le documentaire d'Herzog sur Kinsky, Ennemis Intimes (ou Mon Meilleur Ennemi, je me souviens plus du titre exact) où oon plonge vraiment dans la folie ! Les figurants d'Agirre ont réellement proposé l'assassinat de Kinsky, celui-ci leur ayant tiré dessus pendant le tournage ! |
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