Forum Nanarland.com
https://forum.nanarland.com/

White Fire/ Vivre pour survivre / Le diamant
https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=6987
Page 3 sur 9

Auteur:  Jeff Hersson [ 09 Nov 2005 22:22 ]
Sujet du message: 

Jay-M a écrit:
Le groupe Lime Light, et la chanson est écrite par Jon Lord.


le Jon Lord de Deep Purple...grandeur et décadence... :-D

Auteur:  H3bus [ 10 Nov 2005 6:29 ]
Sujet du message:  Re: QQ questions sur white fire

COBRA a écrit:
Bon çà y'est, çà s'est fait, je viens de mater "white fire" (merci la mule).

Pas mal, mais je pense qu'il est un peu surestimé, je m'attendais à plus de folie furieuse mais çà n'en reste pas moins un morceau de choix.

Voilà j'ai qq questions en suspens :

- Au début, avez vous remarqué que JM pallardy se prend réellement un coup de lance flamme dans la tête? En effet à l'instant où il descend de la jeep, on voit très distinctement son visage à travers les flammes et même sa chevelure qui dégage une fumée grise (et vous me ferez pas avaler qu'il s'agit d'un trucage numérique :wink: )
JM Pallardy serait il allé jusqu'à mettre en péril sa vie pour ce film?

- Robert Ginty, dit que lorqu'il sera en possession du white fire, lui et sa soeur seront riches, et que çà en sera fini de l'esclavage. de quel esclavage parle t'il? Qui tient qui en esclavage?

- Si le white fire se situe dans la mine que dirige Gordon Mitchell, donc sa propre mine pourquoi ne va t'il pas le prendre lui même? (c'est sa mine après tout).

Les coucous des figurants à la caméra reste surement le moment le plus nanar du film (c'est énorme, avec Fred Williamson imperturbable devant)

Voilà j'en resterai là pour les questions, si qq'un peut m'éclairer un peu et confirmer ma thèse du lance flammes.

Merci.


Exact, je l'avais remarqué aussi, il sort du champ les cheveux enflammés et qui fument bien en se tenant la tete donc OUI ! je le clame Haut et Fort !

:!: Pallardy est tellement un amoureux (sic) du cinéma qu'il s'investit à 250% dans ses rôles, allant même jusqu'à mettre en péril ses richesses capillaires à travers des scenes dangereuses car extrêmement mal réglées ! D'ailleurs, le Mr lance flamme à un espèce de mouvement genre "Who Putain ! je pensais pas qu'il allait cramer comme ça le bougre !" Pour 3 sec plus tard, prendre sa tete de gros sadique " Ha Ha ! regarde mes dents ! Je fais peur comme ca, Hein ?! :!:
Les preuves en Images :


Image
Un certain Pallardy se cache dans cet image ... Saurez vous le retrouver ?

Image
Bravo ! Tu as trouvé !

Image
"He's On fire !"

Image
"Heu ... Merde, reviens J-M, je déconnais !"

Image
-"Who putain ! Ca va ?"
-"Mais oui crétin, vas y ! joue ! Ca tourne encore !!"

Image
"Ha oui Merde ... J'oubliais ... GNAAAAAA !! Je suis un méchant !!!!"

N.B: Désolé pour les liens ImageShack mais j'ai la flemme d'aller ouvrir un compte free a 7heures du mat' ;) Cliquez sur les images pour les voir en grand ;)

Auteur:  COBRA [ 10 Nov 2005 11:32 ]
Sujet du message: 

Merci pour les caps H3bus :wink:

C'est tout simplement énorme : incompétence + dêche financière = cascades foireuses mettant en péril la vie des acteurs.
Il aurait pu au moins enfiler plusieurs couches de vêtements et porter une cagoule, ou bien s'enduire de cette huile spéciale que les cascadeurs ont dans les scènes de feu... Mais non, le père Pallardy il est comme çà.

Auteur:  tante pony [ 21 Déc 2005 15:51 ]
Sujet du message: 

un message d'alcatel sur le fait qu'il y a une chronique d'internaute sur dvdclassik:
http://www.dgz15.net/raccoon/viewtopic.php?t=8316

Auteur:  Lio1986 [ 14 Jan 2006 20:30 ]
Sujet du message: 

Sur un site de vente de DVD online, je suis tombé sur ça...
contre-chronique de feu!

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, l’Histoire du cinéma recèle des injustices plus ou moins dramatiques.

A l’instar d’un Soy Cuba ou d’un Manuscrit trouvé à Saragosse (dont les critiques sont disponibles sur le présent site), il aura fallu attendre que l’acharnement d’un cinéphile (grâce soit rendue à Jean-François Davy) finisse enfin par payer, pour pouvoir découvrir, dans de bonnes conditions, l’un des meilleurs films français de l’après-guerre : l’extraordinaire Vivre pour survivre de Jean-Marie Pallardy. C’est donc dans une fort belle édition DVD (mais à quand une copie 35 mm qui rendrait enfin justice au travail formel de l’auteur ?) que l’on s’apprête à réécrire un chapitre entier du septième art hexagonal.

Dans son très bel ouvrage consacré à Jean-Marie Pallardy (Pallardy ou l’arpenteur de l’infini, éditions Knacki Balls, 1989) Jean Costantin soulignait fort justement la spécificité du cinéma pallardien: "Découvrir Pallardy c’est faire l’expérience ultime, et quasi-mystique, de ce que les utopistes nomment ‘nouveau commencement’. Devant nos yeux ébahis, c’est comme si le cinématographe révélait enfin sa finalité : filmer l’homme tel qu’il est depuis l’origine et appréhender son devenir (…) voir un film de Pallardy, c’est poser un regard de nouveau né sur le monde qui s’offre à nous, dans sa pureté originelle".

Prenant le film d’action comme prétexte, Pallardy investit notre imaginaire et nous permet de redéfinir notre statut de spectateur. Chaque gunfight, chaque cascade, chaque course-poursuite, filmés avec un sens du cadre et de l’espace époustouflants, ne prend sens que dans le réseau mental que le spectateur tisse avec la complicité de l’auteur : "Il s’agit de faire comprendre au spectateur qu’il n’est pas uniquement un récepteur passif, mais aussi un ‘actant’ du geste cinématographique" (Jean Costantin, opus cité). Vivre pour survivre nous convie effectivement à une mise en abyme spectaculaire et spéculaire. Derrière la figure du double, qui donne sa thématique à l’œuvre, Pallardy livre un exemple concret de film d’action cérébral (après tout, la pensée est une forme d’action intérieure ; comme le faisait remarquer Fred Williamson dans une récente interview).

L’histoire de Vivre pour survivre (co-écrite par le plus grand scénariste turc Röbi Barath, ici non crédité pour une sombre affaire de droit) est très simple, limpide même, aussi cristalline que la pierre deleuzienne à laquelle elle fait référence. Mike Donnely et sa sœur gagnent leur vie en traficotant des diamants. Ils étouffent, également, dans l’œuf une relation incestueuse pourtant salvatrice. Confrontés au fameux White Fire (le plus grand et plus dangereux diamant du monde, qui symbolise ici de manière assez évidente, mais jamais didactique, leurs instincts réfrénés) ils ne pourront plus longtemps réprimer ce désir sans en payer le lourd tribut. Mike perd son amour et sa sœur. Les cailloux qu’il jette, par dépit, dans l’eau frissonnante (dans l’une des scènes les plus bouleversantes jamais tournées) sont autant de fragments qui renvoient au diamant diabolique. Pourtant une seconde chance va s’offrir à Mike, en la personne d’Olga, une jeune femme qui ressemble étrangement à sa sœur Ingrid. En bon lecteur de Deleuze, Pallardy et Röbi Barath illustrent brillamment la théorie des cristaux de temps (l’actuel et le virtuel comme deux faces d’une même médaille).

Donner le visage de sa sœur à Olga, c’est faire se rejoindre l’actuel et le virtuel. Le fameux "Dommage que tu sois ma sœur", adressé à celle que Mike aimait, a pour corollaire un "Dommage que tu ne sois pas elle", adressé à celle que Mike aimera, que Pallardy a la décence de taire, mais l’audace de figurer (en sacralisant les gestes des futurs amants, par la grâce de sa caméra caressante). L’explosion finale du White Fire (séquence que John McTiernan a dû visionner plus d’une fois… comprenne qui pourra !) accomplit donc le programme de ce couple incestueux. Le tabou a explosé, l’amour peut être consommé.

Au-delà de ce courageux et vibrant plaidoyer pour l’inceste, Pallardy pose, dans son film, les jalons d’un "world cinéma" engagé. Tourné en Turquie, avec des acteurs locaux mais aussi des acteurs américains méprisés par Hollywood (magnifique Robert Guinty à la mirifique chevelure poivrée, et au charisme proche d’un Steeve McQueen, bien que de physique très "walkenien") et des techniciens européens, Vivre pour survivre voulait contrer l’uniformité qui régnait alors dans le film d’action américain, et lui opposer une vision rousseauiste des choses. Cela explique d’ailleurs la campagne calomniatrice que le film essuya, avant d’être rangé au placard par des technocrates zélés du septième art.

Vous comprendrez donc aisément l’importance de réhabiliter une telle œuvre, sommet incandescent de la carrière d’un immense artiste méconnu (Les géniaux et révolutionnaires Overdose et Le ricain, sur lesquels nous reviendrons prochainement au cours d’une semaine Pallardy, ont d’ailleurs été honteusement pillés par le Tarantino de Jackie Brown et le Eastwood d’Un Monde parfait).

Qu’on se le dise : Vivre pour survivre est le genre de diamant qui donnera toute sa valeur à votre cinéphilie




============

J'en perds mon français :shock:
TARANTINO a plagié PALLARDY et puis quoi encore?
A noter qd meme white fire a un co-réalisateur turc, on comprend mieux...
Sans autre commentaire.

Auteur:  niko13 [ 14 Jan 2006 20:45 ]
Sujet du message: 

It iz é joke ! Die zweite degré.

Auteur:  sebulba_faya [ 16 Jan 2006 1:18 ]
Sujet du message:  arf

un peu avant la fin, "le Black Ninja" (je me souviens plus du nom de l'acteur) se bat contre un type à la chemise ouverte... qui ressemble étrangement à Jean-Pierre Raffarin! 8)

Je vous conseille également de remater la bagarre dans le bar lorsque black ninja sort le fameux "ma patience a des limites...". Il y a plein de détails amusants lorsque vous regardez un par un les figurants...

Du grand n'importe quoi!!

:-D

Auteur:  king godzilla [ 11 Fév 2006 20:33 ]
Sujet du message: 

vivre pour survivre c'est ZE nanar d'action:
- un scenario incohérent et imcompréhensible.
- fred williamson ne sert strictement à rien, juste à meublé (et rendre encore plus incohérent) l'histoire.
- les bastons: sublime, ça à été choregraphier par Lui Chia Liang j'en suis sur.
- la chirurgie ne sert à rien: qui à remarquer une difference entre avant et après l'opération sur l'héroine (à part peut être le grain de beauté je suis pas sur).
- white fire ou le premier film dédicacé un réalisateur, faut avouer on avait jamais vu ça...
je vais m'arrêter là, il faut le voir c'est tout!

au passage bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum

Auteur:  julio [ 12 Fév 2006 0:37 ]
Sujet du message: 

http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_whitefire.htm

Auteur:  Gianni B [ 12 Fév 2006 3:45 ]
Sujet du message: 

"nazexploitation"! Quand on tiens un filon... :-D

Auteur:  Gary Daniels [ 12 Fév 2006 23:29 ]
Sujet du message: 

Jay-M a écrit:
Le groupe Lime Light, et la chanson est écrite par Jon Lord.


Est-il possible d’acheter cette B.O magnifique en C.D ou même en Vinyle, et d’ailleurs question idiote, existe-t-elle dans un quelconque support ?

Merci d'avance pour tout renseignement.

Auteur:  nanja monja [ 13 Fév 2006 0:05 ]
Sujet du message: 

on peut l'écouter sur le radioblog de nanarland.

et si on demande poliment, certains forumeurs peuvent te laisser une surprise dans tes mp :wink:

Auteur:  Gary Daniels [ 13 Fév 2006 0:22 ]
Sujet du message: 

nanja monja a écrit:
on peut l'écouter sur le radioblog de nanarland.

et si on demande poliment, certains forumeurs peuvent te laisser une surprise dans tes mp :wink:


Je sais, et je ne me prive jamais du plaisir d’écouter radio blog. :wink:

Quand au mp3 j’avoue que j’en serais très touché, et je remercie bien fort mon futur bienfaiteur.

:applause:

Auteur:  Gary Sunday [ 27 Fév 2006 15:34 ]
Sujet du message: 

C'est vrai que ce film est un peu déroutant, je comprend pas pourquoi lors de la scène de combat contre les dockers, un des dockers dépose la tronconneuse et s'éloigne en courant pour que le héros la prenne :shock:

Puis ya plein d'autres trucs qui m'ont fait marrer, entre autre une scène ou un gars lance une menace du genre tu vas me dire qui c'est sinon je vais devoir te violer devant tes camarades!

La scène de baston où le gars dit son truc sur la patience a des limites, tout le monde se tape dessus pour que dalle, et surtout ya un mec qui se jette de sa chaise, se plie alors qu'on l'a pas encore frappé et se casse direct dans l'escalier.

Le final assez explosif, avec un gars qui fait une roulade lamentable sur un talus avec une mitraillette à la main, puis les lancers de dynamite, les rochers en carton pâte.

Et puis la coupe de cheveux du héros, tantôt effet saut du lit tantôt brushing. Les moustaches des méchants sont bien nanardes aussi.

Auteur:  nanja monja [ 27 Fév 2006 17:37 ]
Sujet du message: 

Gary Sunday a écrit:
C'est vrai que ce film est un peu déroutant, je comprend pas pourquoi lors de la scène de combat contre les dockers, un des dockers dépose la tronconneuse et s'éloigne en courant pour que le héros la prenne :shock:


c'est parce que celui-là ne fait pas partie de la bande qui coure après bob ginty :wink: il est là, tranquille, peinard, à tronçonner du bois (occupation somme toute normale sur un dock), quand arrive une plâtrée de sbires armés d'un couteau pour 4 ! naturellement, il prend peur, et laisse sur place son outil de travail encore allumé :-D

Auteur:  Orlik [ 22 Mars 2006 9:35 ]
Sujet du message: 

Gary Daniels a écrit:
nanja monja a écrit:
on peut l'écouter sur le radioblog de nanarland.

et si on demande poliment, certains forumeurs peuvent te laisser une surprise dans tes mp :wink:


Je sais, et je ne me prive jamais du plaisir d’écouter radio blog. :wink:

Quand au mp3 j’avoue que j’en serais très touché, et je remercie bien fort mon futur bienfaiteur.

:applause:


Oui la BO est fantastique, et surtout le titre principal 'White Fire', qui apporte à la fois sérieux et dérision dans le film, et qui surtout apparait vraiment dans les bons moments. Juste après le coup de la flechette dans le front de la soeur, par exemple. :D

Si quelqu'un aurait le mp3, merci de me le faire partager. :wink:

Auteur:  Barbiche [ 22 Mars 2006 12:47 ]
Sujet du message: 

WHite fire whiiite fiiire !! Y'a pas à dire, ce film est GRAND ! Plus que les acteurs approximatifs et la réalisation à l'emporte-pièce (et ce doublage...), c'est le scénario qui élève White Fire au rang de Nanar d'exception.
Ah, ces incohérences : mais pourquoi Robert et ses potes entrent-ils dans la mine l'air de rien alors qu'il sait qu'ils ne sont pas les bienvenus ? Ou alors si, mais il le sait pas.. Ou... Et merde ! Au bout d'un quart d'heure, on a déjà plus la force de vouloir tout expliquer, tellement tout part en vrille.
Perso, mon passage préféré est celui où un flic (ou un expert en assurance, ou quèqu'chose dans le style) vient voir Gordon Mitchell pour lui parler du White Fire, dont l'existence est normalement cachée par ce dernier (Gordon Mitchell, pas le White Fire, enfin j'me comprends). Le monsieur sort un petit bouquin, se met à parler du diamant, de ses origines, puis finit carrément en poésie ! À ce moment, j'ai été totalement hypnotisé...
Une seule chose à dire : merci M. Pallardy !!

PS : néanmoins, ce film est un cran au-dessous de La Revanche de Samson, car Robert Ginty n'est pas Paul Hay...

Auteur:  Skorvaska [ 23 Mars 2006 12:57 ]
Sujet du message: 

J'ai une petite question.

On vient de m'offrir en cadeau le dvd de la version anglaise de White Fire. (oui, j'ai de très bons amis :D )
Cette version est-elle aussi puissante que celle française ?

Je n'ose pas encore le regarder de peur d'être déçu, j'en attends tellement... Rassurez-moi svp :)

Auteur:  Mimi [ 30 Avr 2006 22:01 ]
Sujet du message: 

Hé, les amis.

Tout comme Gary, j'aimerais beaucoup acquérir la BO.
Peut etre qu'il serait possible qu'on me dise ou je pourrais trouver le morceau ?
La radio blog est une bonne chose, mais lorsque je n'ai pas accès au net je ne peux pas l'écouter. Et j'aimerais beaucoup pouvoir me balader dans la rue, les cheveux au vent en chantant "White fire ! White fire ! Oooh ooooh"

Vive les bienfaiteurs !

Auteur:  Long Life The New Flesh! [ 01 Mai 2006 16:15 ]
Sujet du message: 

Skorvaska a écrit:
J'ai une petite question.

On vient de m'offrir en cadeau le dvd de la version anglaise de White Fire. (oui, j'ai de très bons amis :D )
Cette version est-elle aussi puissante que celle française ?

Je n'ose pas encore le regarder de peur d'être déçu, j'en attends tellement... Rassurez-moi svp :)


J'ai peur que non. Le doublage français contient quelques perles ("le WhaïteFaïrhe") qu'il serait dommage que tu rates. En VO le film vaudrait facilement un point de moins. Désolé...

Page 3 sur 9 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
http://www.phpbb.com/