Forum Nanarland.com

Dans l'interview, Rollin dit que les acteurs devaient jouer au ralenti à cause de la caméra, ça pourrait expliquer pourquoi certains dialogues ont été doublé même dans la VF.

Dommage qu' il n' ait aucun souvenir des acteurs et du tournage.

ce matin je cherchais à faire des caps de Gordon Mitchell dans "le coup du parapluie" pour le quizz du forum, quand soudain mon regard fut attiré par... le figurant tout à droite de l'écran de télé.

Mais... C'est le Maire de Promizoulin ! Quel oeil !

Bigre ! Joli coup d'oeil benoît !

c'est vraiment le coup de bol parce qu'il se tourne vers la caméra à peine 1/2 seconde.
comme je viens de relire le thread, j'ai vu que Walter se pose aussi des questions à son sujet:




mais là ou il confond c'est que le moustachu de "la revanche des mortes vivantes" est Michel Tugot-Doris, fils de Pierre Doris. je l'avais signalé dans le topic consacré ainsi que dans celui de Siderurgite aigüe. effectivement il n'est quasi jamais crédité au générique, et il a fait un nombre incalculable de pubs



http://www.imdb.com/name/nm0233712/

alors que notre moustachu promizoulinesque aka "Chanac" dans le film, semble bien être interprété par Youri Radionow (Youri Rad au générique) selon l'IMDb

En feuilletant des vieilles photos pendant mes congés, je suis tombé sur une coupure de presse datant du 3 mars 1981 (si si croyez-moi ), je la retourne et que vois-je ???!!!

Ceci :


Je précise que ce cinéma existe toujours et se situe à Sète dans l'Hérault, ma ville natale.
Quand on voit sa programmation, on se dit que ce devait être le ciné nanar de la ville

A+

David

Les autres films ont l'air bien aussi!! (nanars?); surtout "les temps sont durs pour Dracula"!! (qqn connait?) (au Trianon) ( et à prix réduit en +!! quel superbe programme!)

Je ne connais pas "Les Temps sont durs pour Dracula" mais d'après mes recherches sur le net, ce film avait déjà 7 ans lors de son passage à l'époque (1974).

Pour la petite histoire, ce cinéma, le Trianon, n'existe plus depuis une vingtaine d'années. J'ai vu assez peu de films dans ce cinéma, qui était plutôt bisseu.

Je me souviens y avoir vu en 1984 "Les aventuriers de la Sierra Leone" de Bob Schulz.

A+

David

Quelle joie de s'écrier "Promizoulin !" à l'unisson la nuit dernière à la Cinémathèque !
Vu en solo, le film comporte de longs moments chiants. À 450 dans une ambiance de Nuit Excentrique, il est tout simplement magique.

Agreed. La scène d'amour la plus CHIANTE de l'histoire du cinéma en devient même hilarante.
PAR CONTRE, SI QUELQU'UN POUVAIT FLINGUER CE CON DE PIAF !

Moi je l'ai trouvé chiant quand même et le public en folie n'a pu rendre ma souffrance plus douce
Ennuiiiii morteeeel
C'est lent, c'est mou, c'est cheap, c'est moche, mais c'est même pas spécialement kitsch, c'est juste super NUL. Remboursez !

Mis à part la scène d'amour dans la paille et les plans bottes, les scènes où il ne se passe pas grand chose m'ont bien plu, car elles ont en elles une petite graine de "ce qui pourrait se passer" et de "ce qui aurait du se passer" qui germe dans l'imagination de mon cerveau, et qui me fait rire lorsque je compare cette imagination avec l'inaction affligeante sur l'écran. Je viens de comprendre ça dans les nanars : ils font rire car, parfois, on y voit des choses plausibles ce qui fait que nous sommes en symbiose avec l'oeuvre, puis on y voit des choses incroyables ou bien des choses qui disparaissent ou bien qui ne naissent pas, ce qui d'un coup nous fait rejeter l'oeuvre avec notre raison salvatrice, et ce rejet, cet éloignement, engendre une espèce de chatouillement irrésistible.

Les scènes dans le bar du village, avec tous ces figurants hyper silencieux, et les scènes dans la maison du maire, volets clos, murs saturés de tableaux, peinture claire style musée, meubles envahissant tout l'espace - mmm l'ambiance Emmaüs - avec cet espèce de crustacé de Howard Vernon qui passe d'un fauteuil à un canapé, qui ouvre un grimoire, raconte une histoire à dormir debout, ne cligne jamais ses yeux, c'est tout à fait culte. On dirait un bernard-l'hermite dans sa coquille.

Je suis fier de moi, je suis celui qui a découvert qu'Howard Vernon ne cligne JAMAIS des yeux quand il parle.
Le papa zombie non plus (mais ça passe mieux dans son cas, ayant l'excuse d'être censément mort), sauf une fois qui nous permet de voir que ses paupières ne sont pas maquillées.

La déco de la maison (château? tour?) du maire est de toute beauté mais quand on a vu lui et l'autre on a vu le pire à ce niveau (ce papier peint mon dieu!)

J'ai regardé ce film il y a une semaine environ, et effectivement, qu'est ce que c'est mou, et la bande son... faut pas avoir un semblant de migraine au moment du visionnage, car certains passages "musicaux" m'ont vraiment grillé des neurones je pense.
Cela dit, force est de constater qu'il y a quand même quelques passages marrants, par exemple la fille qui fait sa toilette dans une bassine, qui se jette par terre quand le zombie sort des épis de blés, pour être bien sûr qu'il l'attrape.

C'est parce que c'est un Profond

Pour moi ça a été. faut dire que j'étais assis à côté de Kevo42 qui était à l'agonie lors des séquences de remplissage. Mon côté sadique n'en demandait pas tant.

C'est clair que j'en pouvais plus. J'ai même demandé à Deathtripper s'il arrivait encore à me supporter (enfin je crois que c'était à ce moment là), parce que je faisais des mugissements de zombie entre deux siestes.

La torture à son meilleur.

Concernant le fait qu'Howard Vernon ne cligne jamais des yeux, je ne crois pas qu'on ait déjà précisé ici qu'il s'agit d'une convention cinématographique. En effet, dans les gros plans, les acteurs sont priés de cligner le moins possible des yeux parce que sinon, ça perturbe le spectateur, qui décroche.

Enfin, ici, ce principe a été respecté un peu trop à la lettre (la preuve : Vernon cligne des yeux dans les plans larges) et le résultat obtenu est que le comédien est autant flippant que Anthony Hopkins dans le Silence Des Agneaux, qui reprend le même principe, mais à bon escient.

L'autre théorie, c'est que par son absence de motricité palpébrale, Vernon prouve son appartenance au monde des spectres. Il est ainsi tout à fait cohérent de considérer l'ensemble du village comme un lieu damné, hors de tout flux temporel, condamné à revivre en boucle les traumatismes de la 2nde Guerre (personne n'y vieillit à part la jeune bâtarde, seule porte vers la rédemption). Il est même probable que les seuls être vivants sont les habitants du Lac, qui viennent explorer le village afin d'aider les âmes tourmentées qui le hantent. En pure perte car comme tout bon film d'horreur qui se respecte, ces fringants adolescents finissent décimés par les créatures de la maléfique ruralité.