Forum Nanarland.com

Ce qui expliquerait qu'ils se croient tous dans les années 50 alors que, clairement, au vu de la décoration, des automobiles, des coiffures, des costumes et des photos, on est en 1980 ? Ah ouais, tout de suite...

Ça c'est de la théorie.

Zombie's Lake que j'ai regardé avec ma chérie après les petits mouchoirs soit le parfait contre-pied avec ce vieux film de zombie fauché après la purge de Canet et ses bobo parisiens en crise. Tentative pour l'initier au monde nanar mais j'avais un peu d'appréhension quant au résultat car elle faisait partie des gens normaux qui s'intéressent aux ffilms parce que la réalisation est de qualité, les acteurs bons et l'histoire intéressante. Résultat, elle a adoré ! A bon entendeur pour ceux qui veulent initier des connaissances façon cube d'Hellraiser et qui ne trouvent pas de films adéquat pour une 1ere fois dans la sphère nanar

Aahlala, qu'est-ce qu'on a rit ! Ces zombies dont le maquillage se débine sous l'eau, l'équipe de basket ball féminine qui joue... au volley, la camera se réflétant dans le miroir, la seconde guerre mondiale reconstituée avec juste 3 pétard et un bruit d'avion (la misère du budget qu'on imagine sidérale ne devant même pas permettre l'insertion d'un misérable stock shot d'avion). Notez que ce film impose la revision tant il est impossible du premier coup de calculer toute la flopée de détails anachronique/de misére et d'erreurs techniques dont regorge Zombie's Lake.

Le lac des morts-vivants/Zombie's Lake est donc clairement un film amateur (budget moldave, fautes techniques & anachronisme partout) malgré les (quelques) acteurs pros venus s'égarer dans cette production. A mes yeux, des films Bee Movies Samouraï ou Bloody Mallory sont beaucoup plus impardonnables...

Vous le reconnaissez ?












Eh ouééééé

C'est tiré de quoi?

D'un film de fesse pas super inspiré qui s'apelle "Cargo". By John Love.

Figurant porno, c'est une carrière à part entière.

Même les publicitaires s'inspirent de notre Promizoulin !



http://www.la-chevre.fr/actualites/comm ... WUBUR.html

http://www.1kult.com/2012/12/06/dvd-br- ... t-zombies/

il le foooooooooooooooooo

Le film est-il toujours aussi... heu, langoureux ? en HD ? Et les pépiements d'oiseaux, qu'est-ce que ça donne en true DTS ?

Suite au visionnage traumatisant de L'ABIME DES MORTS VIVANTS, je me suis revisionné LE LAC DES MORTS VIVANTS pour me rappeler ce qui fait de ce dernier un nanar 4 étoiles et ce qui a manqué au film de Jess Franco pour le devenir (et dire qu'il a failli diriger LE LAC avant d'être remplacé au pied levé par Jean Rollin). Coté rythme, les deux sont équivalents mais LE LAC s'avère plus généreux en tout, ce qui rend son ratage complet bien plus drôle que L'ABIME que je trouve assez paresseux scénaristiquement et techniquement parlant. Tout a déjà été dit sur LE LAC mais c'est vrai que son coté "terroir" lui donne un cachet inimitable avec ses figurants locaux à l'amateurisme difficile à camoufler (mention spéciale au mec qui regarde la caméra à un moment). A ce propos, je n'ai jamais compris d'où sort ce "Promizoulin !" (bien que drôle) étant donné que j’entends clairement "On les aura !" (avec le "R" bien paysan). Le reconstitution de la bataille est également un grand moment de misère filmique avec sa pyrotechnie anti-spectaculaire et son avion de chasse que nous ne verrons jamais. J'adore les zombies au maquillage minimaliste qui rappliquent dès qu'il y a de la femme à poils (dans tous les sens du terme). Leur direction est par contre plus discutable, un en particulier ayant plus la démarche d'un mec bourré. Il y a tellement de détails rigolos dans ce film.


On est d'accord, ces deux-là portent des postiches ?

Tout curieux, je suis allé revisionner et réécouter le passage en question. Et en effet, on est là devant un beau cas de pareidolie auditive collective. En me concentrant sur "on les aurrrrra!", en effet, on entend "on les aurrrrra", mais de manière tellement mal dite, mal prononcée ou mal enregistrée, que je préfère me voiler la face et rester sur ce sympathique "Promizoulin", qui doit être le cri de guerre du village,

C'est moins évident que "conne de fille".

Revu le mois dernier. Un très bon nanar en effet. Outre que le film est trop fauché pour se permettre un malheureux stock-shot d'avion, ils n'ont même pas eu les moyens de tourner dans un vrai lac et ont dû se rabattre sur un petit étang rempli de nénuphars.

Le côté régionaliste anti-parisien est rigolo aussi par sa démagogie très mal jouée. Aux States, on aurait eu des hommes en noir du FBI qui viennent de Washington pour enquêter chez les rednecks de Géorgie; en France, on a deux flics parisiens à pipe chez les paysans de Promizoulin.
Le personnage de la journaliste suicidaire qui prend ses photos tranquille au milieu des zombies est particulièrement drôle.

L'intrigue sentimentale entre le zombie et sa fille a cela dit quelque chose de presque poétique et émouvant.

Sans doute le film d'horreur le plus sympa et le moins chiant de Jean Rollin (même si Les raisins de la mort avait son charme).

La musique "lalala lala la lala" pendant la séquence de baignade des volley-basketteuses est à mourir de rire, complètement décalée.

Je ne pense pas que je prendrai le risque de le faire visionner à mes amis (déjà avec Blood Freak je sentais qu'on était sur le fil du rasoir) mais je le reverrai sans doute avec plaisir en solo dans quelques années.

Oui, c'est vrai que je me suis concentré sur les loupés mais il faut admettre que c'était une bonne idée qui apporte un brin d'émotion là où ne l'attendait plus.

Excusez-moi monsieur Banzai, mais vous ne pouvez pas débarquer comme ça l'air de rien et redéfinir la réalité. Je choisis le déni.

La vérité enfin éclate !! Je vous avoue que quand j'ai enfin vu le film il y a 2 ans, je n'avais pas le "promizoulin" dans la tête, n'ayant pas relu la chronique depuis longtemps. Et comme Banzai j'entends bien un "on les aura" beuglé et déformé par les idiosyncrasies du doubleur.

La maturité passe par le démontage des idoles passées.

Pour revenir plus sérieusement sur le film, mis à part le cruel manque de moyen et la direction aux fraises, j'étais surpris de constater que le film se tenait encore "bien" en termes de structure et Howard Vernon fait vraiment son possible pour surnager. La scène finale de combat nocturne au lance-flamme possède quelques fulgurances. Mais soyons honnête, c'est surtout le festival de nibards authentiques nourris au bon grain sans OGM ni silicone qui emporte l'adhésion.

J'avais vu le film avant de lire la chronique et quand on est arrivé à cette scène avec mes potes on a repassé plusieurs fois cette ligne de dialogue pour essayer de comprendre ce qu'il disait (et on habite dans la campagne très profonde avec des accents bien sévères). On a bien rigolé mais on a pas compris.