Max Schreck a écrit:
Bruce Baron (très mauvais) baise avec son jean
La première scène qui m'a fait rire (en plus, sa maîtresse reste aussi toute habillée et la braguette de Bruce est fermée alors qu'ils poussent tous les deux des râles et des gémissements de plaisir en surjouant comme des acteurs de boulard
). Jusque-là, ça tenait la route (si l'on excepte bien sûr cette histoire de drogue planquée dans les toilettes). L'intro à la Jackie Brown avec la chouette musique 80's et la jolie photographie nous donne l'impression d'être devant un film normal, un vrai film de cinéma. Après ça part progressivement en couilles...
Max Schreck a écrit:
Il faut noter aussi le comportement absurde des villageois, qui s'énervent pour un rien et accusent injustement Karen. Le summum étant l'ingratitude totale de la mère de la gamine qui enchaîne les conneries. Le final où ils se vengent sans raison sur le vilain prouve bien que ce sont tous des gros psychopathes, prêts à saisir la première opportunité pour lyncher les étrangers de passage.
L'aspect qui m'a le plus marqué en effet. On hallucine devant la scène à la
Frankenstein où les villageois viennent sonner à la porte du château pour carrément lyncher l'héroïne parce qu'elle a un peu endommagé une barque en sauvant la vie de la gamine, dont la mère est la plus virulente dans son désir de planter la tête de l'étrangère au bout d'une pique. Pallardy n'a pas poussé la caricature jusqu'à leur faire brandir torches et fourches mais pour l'office de tourisme de Tarifa, c'est pas une super pub ce film...
Le comportement des personnages est en effet très pallardyen dans ses invraisemblances (la rencontre entre l'héroïne et le héros est juste n'importe quoi).
Cependant, malgré un très beau casting et les quelques scènes amusantes déjà mentionnées ici (j'ajouterai juste le très long carton final qui n'a strictement aucun rapport avec l'histoire ni avec le thème du film, belle conclusion nanarde typiquement pallardyenne), c'est quand même moyennement intéressant dans l'ensemble. J'adhère à 200% à la chronique de Tante Pony perso. Ce film n'arrive pas à la cheville de
White Fire, même si l'aspect "nanar à retardement" est indéniable : après avoir visionné le DVD hier soir, je me disais que jamais plus je ne voudrais regarder cette horreur; 24 heures plus tard je suis déjà moins catégorique.
Toutes les scènes dans le château et l'histoire d'amour entre notre hôtesse de l'air toxico pas en manque et le jeune châtelain franco-espagnol beau gosse sont d'un ennui incommensurable, sauf quand apparait ce bon vieux Jess Hahn. Par contre, chaque apparition de Gordon Mitchell, Bruce Baron et John Mary est un sas de nanardise qui ressuscite l'intérêt déclinant du spectateur. Et bien sûr ce troubadour sorti de nulle part qui vient exploser le nanaromètre de temps en temps.
A noter que Bruce Baron a le même doubleur que Chris Mitchum dans
Final Score. C'est la deuxième fois que je l'entends perso, je me demande bien qui peut bien être ce doubleur à l'accent anglais rigolo. La chro suppute Bruce Baron himself, mais sauf à supposer que Bruce ait aussi pris le temps d'assurer la VF de
Final Score pendant son court séjour en France, ça me parait très improbable mais sait-on jamais ? Sa seule participation à
Overdose était déjà improbable.