On s'est fait une soirée nanar hier avec un pote. Au menu: le clandestin.
Et bien on a pas été déçus. Un film qui remet sérieusement en question l'adage: "Le ridicule ne tue pas." Car dans ce film, le ridicule tue. Car la mortelle créature est vraiment, mais alors vraiment ridicule. Et comme le précise bien la chronique, toutes les attaques du "monstre" se déroulent en pleine lumière, honte de rien.
Heureusement, le chat tueur n'est pas le seul attrait nanar du film, loin s'en faut. Les scénario vu mille fois n'est pas en reste, en nous proposant un huit clos parfaitement capilotracté, genre:
- mais qui êtes vous et que faites vous sur mon bateau ? Ah, non vous pouvez rester, on a pas d'équipage pour le piloter.
- je n'aime pas les chats, j'en veut pas sur le bateau ! Ok, tu peux le prendre mais tu me revaudras ça....
Evidemment, gros morceau nanar, les personnages, et principalement les "'tits d'jeuns". Entre les 2 bimbos lubriques qui sont en maillots de bain et t-shirt déchiré/découpé les 3/4 du temps, même dans les palaces luxueux, et qui passent leur temps à allumer tout le monde (sans montrer un bout de nibard, soit dit en passant. Dommage). Les 2 gamins y vont aussi de leur atout nanardise, entre le belâtre aux dents longues et le coolos sapé comme un clown. Quand aux méchants capitaliste, n'en parlons pas.
Le clandestin a surtout 2 très gros points forts: un début consternant, débile au possible où ce que l'on imaginait devoir durer 15 ou 20 minutes est règlé en 30 secondes: l'évasion hilarante du chat, profitant de la naïveté des vigiles qui ouvrent les portes sans réfléchir et de la consternante conception de la sécurité dans l'entreprise (politique "porte ouverte").
L'autre gros point fort, c'est la fin: j'ai probablement eu un de mes plus gros fou rire devant un nanar devant cette scène. Mais comment ont-ils imaginé un truc pareil ??? Les dialogues, le bateau playmobile, les chat qui s'accroche au canot de sauvetage et qui se fait PAR 2 FOIS balancer par dessus bord comme une vieille chaussette sale... Sans parler du fameux:
"On ne s'en débarassera pas tant qu'on sera le seul objet flottant."
Ceux qui ont vu le film comprendront cette réplique cultissime...
N'importe quoi. Mais tout simplement irrésistible et extraordinairement drôle... Heureusement, car les 20 dernières minutes sont un peu molles, mais ça vaut la peine de se les prendre pour ce final apocalyptique.
Un bon gros nanar, qui mérite, selon mon barème, un bon 3.75/5