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 Sujet du message: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 23 Déc 2012 15:32 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Quand on n'a pas d'argent, mieux vaut avoir un bon sens du marketing. Jeff Leroy est de ces génies qui savent profiter de l'excitation qui peut embraser le net à la vue d'une bande-annonce complètement tarée où des astronautes semblent contaminés par des rats mutants géants dans une composition d'éclatement de bide qui n'est pas sans rappeler "Alien". Depuis 4 ans que circulait le trailer de "Rat Scratch Fever", la frustration ne faisait que croitre à mesure que plus aucune nouvelle ne filtrait quant à une possible sortie du film. Mais l'espoir, le ténu espoir, maintenait tout de même en vie les fidèles qui attendaient le moindre signe pour célébrer leur divinité de la néo-maquette zédarde. Après tout, Jeff nous avait fait le même coup avec "Werewolf in a Womens Prison" et on avait bien fini par accéder au chef d’œuvre.

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Mais tout de même, 4 ans, c'est long. D'autant plus que Mr Leroy est décidément un homme très secret dont on ne sait pas grand chose, entre autres ce qu'il devient entre deux tournages, dans quel grotte mystique il se terre pour trouver son inspiration, dans quelle supérette il fait ses courses, et si oui ou non, il aborde avec sérieux son Art. Pas moyen donc d'en savoir plus sur son nouveau bébé.
4 ans... Et puis soudain, un jour, sans aucune annonce, le DVD apparait à la vente sur internet. Pouf, pas d'anges soufflant dans leur trompette, pas de lumière surnaturelle éclairant soudain la scène, ni même de ces explosions pétaradantes si précieuses à Jeff. Il suffit d'un banal clic et de la dépense de moins de 10 $ pour enfin obtenir le Graal. Et aussitôt s'en angoisser : après avoir été tant désiré de toute notre âme, le film pourra-t-il résister à nos attentes fantasmées les plus démesurées ? L'épreuve de réalité ne va-t-elle pas cruellement balayer nos pathétiques espoirs névrotiques, nous renvoyant à notre insignifiance dans ce vaste univers indifférent ? Et bien pour vous, amis lecteurs, voici en exclusivité ma normande réponse : p'têt bin qu'oui, p'têt bin qu'non, peuchère. Direction le film.

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Quelle prétexte scénaristique Jeff a-t-il cette fois employé pour déployer son talent ? C'bin simple : après avoir frôlé l'orbite martienne, une planète à la dérive s'approche dangereusement de la Terre. L'agence paragouvernementale Steel Space Corporation décide d'y envoyer une équipe d'astronautes afin d'étudier les lieux. Et les gars ne sont pas déçus du voyage : la planète X contient en effet des restes de civilisation inconnue avec plein de cadavres dont l'origine ne tarde pas à être révélée. Car il suffit d'un malheureux faux-pas pour réveiller la terrible menace tapie dans l'ombre de l'espace : les rats géants. Leur irruption entraine immédiatement panique et désorganisation chez nos space rangers dont les rangs se clairsèment en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "cheese" (alors oui, la blague est nulle, mais c'est pas ma faute, je l'ai volée au film). Leur fuite éperdue et leur acharnement à repomper les scènes clés de la saga "Alien" (avec nettement plus de lasers atomiques, tout de même) parviennent néanmoins à tirer d'affaires la seule survivante de l'équipe qui s'empresse de retourner aussi sec vers la base terrestre... Sans savoir qu'elle est désormais contaminée. L'humanité est-elle condamnée ?

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La planète X, ou la preuve qu'un zeste de matières littéraires dans les sections scientifiques universitaires pourrait enrichir l'imagination des astronomes...

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...et qu'un soupçon de matières scientifiques dans les études de Jeff Leroy pourrait éviter certains écueils nanars dans ses films.

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Encore une civilisation qui kiffe le glauque inquiétant en terme d'architecture. Sans parler des rivières de crânes à la "Terminator".

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Des scientifiques qui, malgré la présence d'une décoration à base de capotes aliens, ne se doutent de rien.

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Une fuite éperdue vers la maison terrienne...

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...qui n'empêche pas de penser à ramener un petit souvenir exotique.

Il suffit de quelques secondes de visionnage de "Rat Scratch Fever" pour n'avoir aucun doute quant à sa filiation à la filmographie de Jeff Leroy. Maquettes splendides (mais maquettes évidentes), réalisation DV à la va comme j'te pousse mémé dans un escalier d'orties, caméo de Phoebe Dollar, présence de Randal Malone, cartes-mères de récupération collées sur les parois des véhicules, idées de tournage impensables, étalage outrancièrement gore, et surtout, surtout, l'inimitable assemblage foutraque de techniques d'effets spéciaux hétéroclites et tous plus foudingues les uns que les autres, systématiquement dévoilés en full frontal, sans honte aucune de leur difformité digne d'un cirque de freaks. Bref, l'art cinématographique naïf unique de Jeff, ici concentré en une essence d'une telle pureté que la jouissance qu'elle procure en deviendrait presque douloureuse.

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La base de lancement privée de la Steel Space Corporation. Place de parking offerte aux ingénieurs qui n'ont pas peur de récupérer leur voiture roussie.

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La belle Phoebe, insensible au temps qui passe.

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Plus gore que ça, y'a pas.

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Jeff apprécie faire des clins d’œil à son public en lui glissant quelques panneaux évocateurs des High Voltage et Danger Restricted Area, clé de voute de son œuvre.

La séquence d'introduction est ainsi à elle seule un petit bijou de folie, les rats bénéficiant de l'approche complexe et quasi-totipotente de Jeff qui semble vouloir les aborder sous toutes les formes de FX possibles : animaux réels en surimpression à la Bert I. Gordon, peluches miteuses, CGI bruts de pomme, abus de flares oculaires rouges, pluie de rats embrasés, etc., sur fond de bruitages assourdissants qui n'hésitent jamais à en rajouter pour tenter de donnerr un sentiment de menace angoissante à nos joyeux gaspards. Ajoutez à cela des acteurs qui courent en hurlant dans tous les sens, des sacrifices héroïques, des explosions enflammées, des tirs de laser et un peu de tout ce qu'on trouve dans un spectacle pyrotechnique de la fête de fin d'année de l'école primaire du coin. Il devient alors impossible de discriminer la composante nanar tellement elle infiltre chaque image, chaque mouvement, chaque regard désolé d'un rongeur égaré sur un plateau de maquettes. Le cerveau humain n'a décidément pas encore suffisamment évolué pour affronter un tel spectacle.

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Un Enfer de lave et de rats.

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Des mesures de dératisation radicale mais inutile face à la masse grouillante.

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La célèbre myxomatose bioluminescente ixienne.

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Les rats semblent s'amuser de ce grand terrain de jeu.

Soyons honnêtes : le corrélat d'une telle intensité est qu'elle ne peut décemment pas être maintenue durant 1h30. Certes, c'est un peu décevant mais d'un autre côté, ce n'est pas un mal en soit : qui accepterait en effet de ne pouvoir regarder "Rat Scratch Fever" que dans le périmètre immédiat d'une unité d'urgence cérébrovasculaire ? Le rythme du film va donc tranquillement redescendre jusqu'à connaitre un tunnel plus planplan en son milieu, avec une perte malheureuse de sa dimension space opera, avant de conclure en une beauté apocalyptique digne du réalisateur. Mais oh, n'allez pas pour autant croire qu'on s'ennuie. On parle bien d'un film de Jeff Leroy, là !

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La preuve : il s'autorise un infanticide.

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Et pis y'a Phoebe Dollar qui retrouve sa grosse pétoire de "Alien 3000".

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Et pis y'a des rats qui circulent en voiture téléguidée.

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Et pis je vous rappelle que le film repart à la hausse lors de sa conclusion.

Mais revenons-en donc à notre héroïne rescapée de la planète X. La gagnante du concours est Sonia, une scientifique avec quelques problèmes personnels qu'elle aura bien de la peine à régler car elle a désormais un rat dans le corps, un parasite qui peut prendre le contrôle de sa volonté et l'obliger à faire plein de trucs sympas, comme manger le crâne de ses co-Terriens. Pourquoi donc faire ? Va savoir, Charles, face à l'intelligence suprême des rats, tu peux pas test. Mais Sonia peut également répandre la contamination exo-rattus selon un processus qui demeure inconstant et assez mystérieux, se rapprochant tantôt de l'infection zombie, tantôt de la reproduction intestinale Alien. Sauf que là, les rats rentrent et sortent par le vagin, c'est plus érotique (en plus, la fièvre favorise les suées et donc la sensualité féminine). Ça doit être l'habitude de se faire ingérer par des minous. Ou bien Jeff se laisse aller à la réalisation d'une métaphore cinématographique des ravages de la syphilis, maladie qui démarre par une banale infection génitale avant de fêter l'obtention de son stade tertiaire en cramant la cervelle de sa victime. J'ai pas regardé si l'OMS était citée au générique.

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Tasha Tacosa dans ses débuts de scream queen.

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Tout commence par une blennorragie sans gravité...

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...mais les complications cérébrales ne tardent pas à survenir. Vous comprenez mieux pourquoi le temple de la planète X était jonché de capotes ?

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Mais il en va des préservatifs comme des casques, évitez de les choisir trop grands.

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Au-delà de sa thématique IST, "Rat Scratch Fever" est bien entendu un pamphlet à charge contre les migrations humaines à l'origine du bouleversement des écosystèmes.

N'allez toutefois pas croire qu'aucune mesure n'est prise devant cette menace. En effet, le Dr Steel, grand Manitou de la société qui porte son nom, n'a pas très envie de voir un agent exogène inconnu se répandre sur Terre et prévoit donc de vaporiser Sonia à son retour de l'espace. Principe de précaution oblige, à juste titre cette fois, ce qui n'empêche pas le brave Docteur d'être caractérisé comme un méchant de comics (faut dire que des lunettes noires et des mains métalliques à loupiotte, ça pose un look). Mais, avertie par son petit-copain des forces spéciales, Sonia préfère crasher son vaisseau sur la base de la Steel Space Corporation (déluge d'effets pyrotechniques sur maquette garanti) avant de s'enfuir dans la pampa californienne, traquée par des blindés futuristes. L'occasion de constater la progression constante de Jeff en matière d'artisanat de maquettes, atteignant ici des niveaux dignes de Sentai nippons. Les véhicules se déplacent ainsi avec aisance et balancent leurs missiles sans hésitation dans des séquences qui ont de quoi émerveiller notre âme d'enfant. Un joli spectacle avec un p'tit arrière-gout de "The Amazing Bulk" pas désagréable : Jeff a en effet décidé d'incruster des gens à travers les vitres de ses jouets, afin de les rendre plus crédibles. Bien entendu c'est l'effet inverse qui est obtenu, mais n'est-ce pas mieux ainsi ?

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Le Dr Steel et ses mains pratiques pour lire dans le noir.

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Si Randal Malone, toujours dans les bons coups de son pote, tente cette fois de mettre de côté son cabotinage naturel en incarnant un cyborg apathique, il compense avec sa décoration d'intérieur.

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De splendides maquettes télécommandées.

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Pour montrer la présence d'un conducteur, Jeff opte autant pour l'effet vignette photo collée sur le pare-brise...

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...que pour l'incrustation à la sauvage.

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La touche Bulk est renforcée par la présence au casting de Jed Rowen.

Les séquences gores sont quant à elles toujours aussi inventives. On retiendra cette scène démentiellement bandulatoire, entraperçue dans le trailer, où le Roi des rats surgit de la tête fendue de Sonia, assis sur son trône de chair éclatée et couinant avec arrogance son sentiment de toute-puissance. Mais le plus balaise, c'est qu'il peut ensuite refermer la tête comme si de rien n'était. Si vous cherchez un chirurgien de génie... Mais loin de se cantonner à une simple répétition de ses succès antérieurs, Jeff Leroy n'hésite jamais à explorer de nouveaux horizons de réalisation : il s'essaie ainsi à quelques sympathiques plans en vue à la première personne, typée FPS. Tout comme il ose se laisser aller à quelques fantaisies en marquant la domination des rats par la diffusion télé d'une publicité pour voitures conduites par les rongeurs mutants ! Du pur what the fuck qui ne trouve son sens que dans les bonus du DVD.

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Dans la grotte de Platon, voici l'idée du beau.

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On se représente mal la fragilité élastique du corps humain.

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Bison Futé s'est fait bouffer la gueule par des rats.

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Les publicitaires également.

Car oui, le DVD de "Rat Scratch Fever" offre un supplément indispensable : une vidéo de la séance de questions après la diffusion ciné (!!) du film au Cinefamiliy (!!!!) de Los Angeles. On y découvre Jeff Leroy aux côté de sa troupe d'acteurs, dont un Randal Malone méconnaissable en vague sosie d'Edward Scissorhands. On y apprend surtout plein de choses très intéressantes, comme la confirmation que Jeff n'est pas dupe de ce qu'il réalise, affichant sans complexe sa volonté de se faire plaisir en trippant sur les concepts les plus fumeux et en détruisant systématiquement tout ce qu'il construit (peut-être a-t-il des ascendants philippins). C'est d'ailleurs sa volonté de travailler les techniques de puppets qui l'a amené à réaliser le présent film, en hommage aux kaiju eiga et aux "Thunderbirds".
L'interview confirme également que la maison de Randal Malone semble décidément un lieu de tournage incontournable de Los Angeles ("Psychon Invaders" y avait déjà été en partie réalisé, tout comme quelques films pornos à l'insu du plein gré de son propriétaire) et que, si aucun animal n'a été tué durant le tournage, les rats morts (de cause naturelle) peuvent tout de même avoir une seconde vie... en servant d'accessoires pour le film !! Il suffit juste d'y mettre le feu et de les balancer devant des fonds verts. Jeff Leroy, c'est l'amour des animaux de Bruno Mattéi sans le côté crapuleux.

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Le Dr Steel examine des pochons de rat props.

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Le death tank du grand final.

Quant à Tasha Tacosa, l'interprète de Sonia, elle livre une bien belle anecdote de la rude vie de starlette à Hollywood : n'ayant accepté de tourner dans "Rat Scratch Fever" que parce que le script ne contenait aucune scène de nudité, elle a en contrepartie dû concéder se faire crotter dessus par des rats. Quel sacerdoce ! Bref, un Q&A incontournable qui ne peut que renforcer l'éminente sympathie que l'on ressent pour Jeff et ses réalisations loufoques. Surtout quand ce dernier laisse échapper une brève confidence au sujet du concept de son futur film qui reposerait sur l'idée suivante : "Evil Dead in a space ship". N’aie crainte, Jeff, même dans 10 ans, nous seront encore au rendez-vous.

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HAIL TO THE KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!





Note : 3.75/5 (avec des passages à 5/5)


Titre : Rat Scratch Fever
Pays : USA
Durée : 1H31
Année : 2011
Catégorie : Animalier
Genre : Rat Sonja
Réalisateur : Jeff Leroy
Acteurs : Tasha Tacosa, Ford Austin, Phoebe Dollar, Randal Malone, Jed Rowen, Vinnie Bilancio...



Cote de rareté : 3/Rare

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Un DVD est donc disponible outre-atlantique. Attention, piste son originale uniquement, sans sous-titre (mais bon, on a l'habitude avec la filmo de Jeff). En bonus, on retrouve donc les questions filmées, des scènes alternative, la BA du film et celles d'autres productions (dont certaines semblent bien gratinées).

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Une jaquette DVD alternative.



Images bonus

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La bonne vieille technique du rat surajouté au premier plan.

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La bonne vieille technique du rat filmé alors qu'il fait caca.

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La bonne vieille technique du rat filmé alors qu'il baille (ce qui pour le coup est plus authentique).

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Nos amis les bêtes à poils volume 1.

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Nos amis les bêtes à poils volume 2.

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DJ Steel utilise le mic' pour lancer un défi battle à Cyborg Storm.

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Randal Malone avant la séance de maquillage.

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Encore une séquence au rendu de réalisation improbable.

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Tasha Tacosa bénéficie de quelques beaux moments de mise en scène.

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Le space jockey de "Rat Scratch Fever".

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Jeff Leroy n'oublie jamais d'ajouter une petite touche redneck à ses films.

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Le 21 Décembre a bien eu lieu, mais c'était en 2011.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 23 Déc 2012 17:04 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bravo, belle chronique. Ça donne envie de voir le film ! :-D

Le film a l'air à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre. On retrouve cet artisanat naïf qui croit que la magie du cinéma fera le reste. Bref, c'est beau.


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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 23 Déc 2012 20:40 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Il le foooooooooo !

Jeff Leroy for ever. Le maître du cinéma contemporain, dont chaque sortie crée un événement qui remet au placard les autres films de cinéastes ratés tel Christopher Nolan ou Asgar Farhadi.

Par contre, ce serait bien qu'il revienne aux fondamentaux et propose plus de Phoebe Dollar. Elle nous manque.

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 24 Déc 2012 11:12 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Très bonne chronique Kobal. Ca a encore l'air d'être du brutal. Sacré Jeff !

Bon le problème comme pour The Amazing Bulk c'est qu'on navigue toujours dans du second degré, mais j'ai hâte de voir ça.

Au passage le nommé Randal Malone qui (sur)jouait déjà le savant fou dans Bulk semble être une espèce de personnalité bizarroïde du monde des fans de cinéma fantastique, au look gothique prétendument inspiré par Vincent Price lui même et décrit comme une sorte de Forrest J Ackermann moderne, collectionneur fanatique de photos dédicacées et "manager" de vieille stars des années 40-50, qui a quand même tourné dans plus d'une quarantaine de films amateurs.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 24 Déc 2012 13:25 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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On pourrait ouvrir le débat de la place de Jeff Leroy sur Nanarland, surtout quand on regarde l'interview bonus du DVD. J'ai d'ailleurs hésité à en toucher un mot dans ma chro, mais cela aurait trop alourdi le texte.
C'est évident que Jeff ne se prend pas au sérieux, qu'il a bien conscience d’œuvrer dans la série Z et que ses pitchs sont tout de même bien dingos. Pour autant, il parait aborder avec authenticité son travail, cherche le meilleur rendu possible avec ses moyens et n'est pas un jeanfoutiste du résultat. La preuve, il semble avoir honte de Alien 3000 dont il déconseille le visionnage (bon, perso, je vois pas pourquoi :-D). C'est pour ça que je ne pense pas que le terme second degré lui corresponde. Je crois qu'il y met réellement tout son cœur pour faire un truc potable, mais dans la joie et la bonne humeur. Je ne comparerai donc pas RSF à Bulk.
Maintenant, est-ce que l'on peut pour autant qualifier ses films de bon ? Question difficile car on est face à du cinéma de niche ultra-ciblée, qui laissera sur le carreau la grande majorité du public, y compris parmi les amateurs de bis. Personnellement, je préfère m'en tenir à l'association sincérité/réalisation cheap/énorme sympathie pour faire rentrer ses films dans la case Nanarland, en tablant par ailleurs que cela lui face de la pub, car il le mérite. C'est pour que ça que j'encourage tous les gens qui kiffent le bonhomme à acheter ses DVD (en espérant qu'il se fasse du blé dessus, pas comme Phoebe Dollar et Charlie Death Wish).

@ Kevo 42 : la pauvre Phoboe a déjà réussi à surmonter plusieurs tournages avec Jeff (dont son plus ou moins premier film Bloody Highway). La pauvre a bien droit à une retraite méritée, non ? :-D

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 24 Déc 2012 17:19 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Kobal a écrit:
et n'est pas un jeanfoutiste du résultat


alors désolé, je n'ai pas encore lu la chronique, mais là je bondis : le jeanfoutisme n'existe pas !

le je-m'en-foutisme oui, le jean-foutre oui, le jeanfoutisme non ! :-D



c'est comme les enfants qui jouent à JAKADI à dit... c'est Jacques à dit, le jeu, d'abord.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 25 Déc 2012 11:10 
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Chez Décathlon il y a le mois de la raquette, tandis que chez Low Grade Productions il y a le roi de la maquette.

Je confirme que l'on ne s'ennuie pas un instant, d'autant plus que les moments creux sont compensés par la contemplation de l'actrice principale, qui promène son virus en bottes à talons, pantalon moulant et décolleté plongeant, elle a un visage de reine égyptienne, et heureusement qu'après que le rat qui habite son cerveau lui ait fendu le crâne, tout est reconstitué comme avant. Il y a quelque chose dans la sincérité du réalisateur qui me fait penser à Turkish star wars, on sent qu'il s'est bien éclaté, et l'on se dilate la rate. Merci tonton Kobal pour cette chronique précise et aguicheuse, ainsi que pour son corrélat. :worship:

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 25 Déc 2012 13:32 
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Ca a l'ait super agressif au niveau des couleurs/éclairages ! Ca doit flinguer les yeux, non ?


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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 25 Déc 2012 14:53 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Kobal a écrit:

@ Kevo 42 : la pauvre Phoboe a déjà réussi à surmonter plusieurs tournages avec Jeff (dont son plus ou moins premier film Bloody Highway). La pauvre a bien droit à une retraite méritée, non ? :-D



Phoebe n'a le droit à rien du tout sinon à nous donner du rêve et du bonheur. Elle fait plus rien, on sait pas ce qu'elle devient. Ca m'angoisse. Est-ce qu'elle est devenue caissière de supermarché ? gérante d'un castorama ? chirurgienne esthétique ?

Le peuple a le droit de savoir.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 25 Déc 2012 18:45 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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@ Benoit : le jeanfoutisme est une philosophie développée par le frère Petit Jean, lorsqu'il a décidé de se contrefoutre de ce qui pourrait bien arriver à son ancien pote délinquant.

@ Stryker : les éclairages ne sont pas particulièrement agressifs, même si les scènes sur la planète X sont effectivement très rouge vif.

@ Kevo42 : attention à ton utilisation de l'expression "avoir droit à". Je sais bien que John Nada est en vacances, mais tout de même... :-D

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 25 Déc 2012 20:32 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Dans la première phrase, je te cite, donc s'il y a erreur, elle est de toi, non ?

Et pour le droit de savoir, c'était une émission culte présentée par Charles Villeneuve, donc c'est correct, non ?

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 26 Déc 2012 0:48 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Tu n'as donc pas suivi les diatribes orthographistes enflammées de Nada à mon encontre ? Je cite le maître en son absence : c'est "avoir droit à un truc" et non "avoir le droit à truc". Ou alors c'est "avoir le droit de faire quelque chose". A la rigueur, "avoir le bon droit avec soi".

Voilà pour la règle. Mais il est vrai qu'en matière de règles, un topic sur un film de Jeff Leroy devrait avoir droit de s'en éloigner. :-D

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 26 Déc 2012 1:29 
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Docteur es nanarologie
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Je revendique le droit d'inventer tournures et mots comme étant un droit inaliénable de l'Humain. Se priver de ce droit est une des choses les plus terrifiantes, car les mots ont un terrible pouvoir sur l'homme, ils font la structure mentale de l'homme, et celui qui n'invente pas ses mots est un esclave !

Exemple : l'utilisation récente du mot cougar pour désigner les femmes d'un certain âge à la recherche d'ébats amoureux avec des hommes plus jeunes a garni les esprits d'une nouvelle étiquette dont ils affublent certaines femmes à la va-vite, de même que le mot racaille que l'on pourrait bien vite et érronément utiliser pour estampiller tout jeune à casquette et basquettes !

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 26 Déc 2012 12:32 
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Apprenti Nanardeur
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ROTOR a écrit:


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On se croirait dans Oblivion.

Moi, ça me fait plutôt penser aux nids de tyranides de Warhammer 40 000. En tout cas, ce n'est pas très original comme design! http://a401.idata.over-blog.com/500x332 ... e-d-Or.jpg
Ils sont normalement plus "équilibrés", mais je ne trouve pas d'image correcte.

Sinon, chronique alléchante, espérons que ce chef-d’œuvre sorte un jour en France

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 29 Déc 2012 9:25 
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Docteur es nanarologie
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phoebeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

bon je vois avec plaisir que jeff leroy n'a pas cédé aux sirènes d'hollywood qui lui avaient demandé de tourner the avengers 2 (c'est pas vrai mais l'idée me plait 8) ) et a continué de creuser son sillon improbable

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 29 Déc 2012 12:21 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 07 Avr 2007 0:13
Messages: 3337
On rigole mais si en 1996 on t'avait dit que le réalisateur de Tromeo et Juliette réaliserait un gros film pour la Marvel avec un raton laveur de l'espace, et que tout le monde l'attendrait avec impatience parce que c'est lié à the avengers, tu l'aurais peut-être pas cru.

De là à dire que Phoebe Dollar jouera bientôt Psylocke, il n'y a qu'un pas que seul l'esprit malade de Mark Millar pourrait effectuer.

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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 30 Déc 2012 18:04 
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Nanardeur fou ?
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
kevo42 a écrit:
Phoebe n'a le droit à rien du tout sinon à nous donner du rêve et du bonheur. Elle fait plus rien, on sait pas ce qu'elle devient. Ca m'angoisse. Est-ce qu'elle est devenue caissière de supermarché ? gérante d'un castorama ? chirurgienne esthétique ?

Le peuple a le droit de savoir.


Je suis d'accord. Hors de question d'évoquer la retraite de Phoebe Dollar! C'est une icône, une muse que certains nanardeurs, j'en suis certain, pas la peine de vous cacher, auraient déjà demandé en mariage si elle n'était pas casé! Alors moi je veux encore la voir dans plein de films, y'a pas de raison.

Mais pour ce que j'en sais, Phoebe continue d'errer dans le monde du cinéma étrange. A en croire le compte Youtube de Jeff Leroy, elle ne désespère pas de sortir son "Sunset Society" dont elle parlait déjà dans son interview. En tout cas, un trailer est apparu il y a neuf mois, ce qui prouve que le cadavre du film bouge encore, ce qui est bon signe. Au programme, sexe, vampires et rock n'roll, moi je dis "il le faut":

http://www.youtube.com/watch?v=HgEL86_u ... uL52huvLyg

Sinon, on trouve aussi plein de trucs rigolos sur le profil "Toi tunnel" de Jeff, dont des vidéos de "Night Wing" et "Pteranodon: terror of the skys" dont on se demande si elles sont des travaux préparatoires, des teasers ou un quelconque délire d'infographistes bourrés mais ça fait envie.

Night Wing:
http://www.youtube.com/watch?v=j3TzZi40 ... uL52huvLyg

Pteranodon:
http://www.youtube.com/watch?v=0DEWp6Ng ... uL52huvLyg

En ce qui concerne la chronique, c'est encore du très bon boulot de Kobal dont on reconnait le style médico-rigolo. C'est vrai que c'est toujours un peu tordu de ranger les films de Mr Leroy dans la catégorie des nanars pur et dur, sauf Alien 3000 qui m'a presque l'air d'être un "film de commande" et qui est clairement fait dans le but d'être sérieux, enfin je me comprend... . Le reste de sa filmo peut sans doute prêter à confusion mais même si on est à la limite, je dirais qu'elle reste bien dans le cadre de ce qu'on entend ici par mauvais cinéma sympathique car déjà, tout est dit, on est bien devant des mauvais long-métrages sympathiques mais qu'en plus, même s'il est conscient de ce qu'il tourne, je pense malgré tout que Jeff manque de suffisament de recul pour qu'il y ait ce décalage entre la volonté première de l'auteur, qui voudrait nous divertir avec ce qu'il fait à l'écran, et la vision du spectateur, qui se marre du côté barré de son oeuvre et d'effets spéciaux vraiment trop à la ramasse, pour ne citer que ces deux exemples. C'est toute la différence entre lui et un quelconque zédard qui tourne des daubes mais qui se prend pour le roi du subversif ou alors, sait qu'il vend de la merde et semble se foutre de son auditoire. Ces gars ne méritent pas notre sympathie, juste un bon gros coup de pied au cul et c'est donc ce qui fait que Jeff a toute sa place ici contrairement à d'autres.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 05 Jan 2013 23:50 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Inscrit le: 29 Sep 2003 23:11
Messages: 3132
Localisation: Grenoble compatible
Il fallait que l'année 2013 commence en fanfare et c'est chose faite avec la mise en ligne de Rat Scratch Fever de l'ami Kobal.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 06 Jan 2013 22:18 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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On se demande pourquoi il y a encore de la drogue et des dealers alors que les films de jeff leroy suffisent amplement.

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 Sujet du message: Re: Rat Scratch Fever - Jeff Leroy (2011)
MessagePublié: 08 Jan 2013 14:59 
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Maîtres es Nanar
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Inscrit le: 05 Oct 2007 21:09
Messages: 1203
Pour Phoebe Dollar, elle ne vit que de son cinéma ? Elle gagne sa vie avec les films de Leroy ou elle a une activité principale et le cinéma est un complément ?

Citer:
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DJ Steel utilise le mic' pour lancer un défi battle à Cyborg Storm.


Enorme ! Pour la battle avec Cyborg Storm il devrait avoir moyen de faire quelque chose là-dessus. :worship:


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