Forum Nanarland.com

tiens, j'ai pas encore laché de comm' ici !

alors mazel-tov mon petit barracuda ! ta chronique donne l'eau à la bouche avec ce scénario original et ces acteurs convaincus !

Vu hier, et force est de reconnaitre que cela reste du nanar minor. Disons que c'est assez anesthésié ce film : les personnages parlent au ralenti, en articulant bien chaque mot, les courses-poursuites devraient s'y appeler fillature en hélicoptère (car au final, y'a pas vraiment de poursuite), et les scènes de ballade en forêt sont un peu chiantes.
Mais il faut le voir quand même, ne serait-ce que pour Franck Zagarino en train de parler à son copain mort qui le regarde (Maurice, quel beau nom) et pour la vraie star du film, John Steiner, qui est ultime. Chaque apparition de lui c'est le bonheur complet. La scène des claques est franchement fantastique avec en plus un petit côté crypto-homo pas désagréable (déjà qu'il y a une belle séquence devant une grille où Franck maintient la mâchoire de John pour le forcer à le regarder dans les yeux... Je m'attendais à une dérive genre La Classe Américaine et son "pardon mon doux prince" ).
Bref, peut-être suis-je blasé, peut-être étais-je fatigué, peut-être l'ambiance n'était-elle pas là hier soir, mais en tout cas, je ne lui mets qu'un 1.5/5.

Superbe kro, avec un joli lookalike:


Christophe Alévêque


Un figurant de 'Striker'

L'affiche du DVD Prism (qui essaie vraiment d'entuber le monde par tous les bouts):

Moi je l'ai eu dans une pochette qui, oh miracle !, correspondait parfaitement au contenu, à part l'image repiquée à Laser Force !

je viens de le voir et tout le temps un truc me turlupinait...



c'esrt Sacha Distel

Au passage quelques caps:






La classe.

Vu récemment et je dois dire que c'est bien gratiné. Mention spéciale bonux à John Slade dont le nez est orné d'une cicatrice du plus bel effet et son mythiqque lance-pierre de combat qui fait des ravages chez l'ennemi ! Et je ne parle même pas de son jeu d'acteur...

Petit up pour ce film que j'ai enfin vu hier et en VF Je ne suis pas arrivee a la fin car je m'endormais... Je me suis quand meme bien marree face au debit des doubleurs, les mots bizarres et inappropries qu'ils nous sortent, le lance-pierre pliable ( ) et les changement de tenue de Slade. Une minute il est en chemise blanche, la suivante il est a moitie torse nu Un peu mou parfois mais bien sympathique. Je regarde la suite ce soir

Quand on observe bien Santiago, le fidèle poing droit du méchant communiste, on ne peut qu'approuver.



La photographie est assez belle en général. A côté d'un film de Jess Franco, qui raffole des ambiances tropicales made in Europa, c'est de la superproduction : Striker a vraiment été tourné dans de la jungle ! Vers la fin on repère la Castellari touch : comme dans Keoma, un personnage au rez-de-chaussée tire, à travers un plafond en bois, sur un autre personnage au premier étage.

Redécouverte totale, comme cela arrive souvent à distance des années de visionnage intensif.

Que voici un très sympathique nanar de guerre : John Slade (Frank Zagarino, monolithique) s'occupe du linge sale sous tous ses aspects, de la livraison du pressing du coin jusqu'à la destruction de potentats nicaraguayens. Il doit en effet sauver son vieil ami Maurice (John Phillip Law en mode à fond les ballons), journaliste freelance tombé aux mains de Sandinistes dirigés par un salopard de Soviet (pléonasme), le très moustachu Kariasine (John Steiner qui double la mise en fond de ballons). Une seule solution pour y parvenir, massacrer tous les figurants disponibles, y compris au lance-pierre de guerre (un moment fantastique).

Le maigre budget de la production n'empêche pas Castellari d'emballer proprement son film, assurant une réalisation propre (avec même une courte séquence en vue FPS) et un rythme décent : on ne s'ennuie jamais et on s'amuse beaucoup du surjeu collectif en contrepoint du style plus en dedans de Zagarino (mais c'est, nous dit-on, "un maitre dans l'art de louvoyer"). Les amateurs de lunettes solaires mange-visage seront ravis, comme les adeptes des considérations politiques nanars et du "tripatouillage de gouvernement". Perso, je me suis tapé un fou-rire lors de la scène de Chiquito, jeune paysan innocent que nos héros abandonnent sans aucun scrupule dans la merde noire qu'ils ont eux-mêmes déclenché. On ne t'oubliera jamais, petit.

Dans son autobiographie, Castellari explique que le film est une occasion de rebondir après la faillite de la Cannon qui emporte avec elle son Sinbad. C'est bien une petite production, tournée à Saint-Domingue, auprès de sa fille et de ses potes, dans des conditions plaisantes et sans trop de difficultés. Il manquera toutefois le budget pour finaliser la dernière semaine de tournage, rattrapée plus tard à Miami.

Bonjour à tous,
A revoir également, la bande annonce du film : Franck Zagarino y lance un pathétique "Venez ! Bande de larves !!!". A voir ce que ça donnait en V.O.

C'est vrai que la bande-annonce VHS est marrante aussi. Pas du niveau de celle de Strike Commando (mais celle-là, difficile de l'égaler) mais ça annonce quand même le film de gros bourrin.

Je suis justement en train de le re-re-revoir. Déjà rien que la scène du pressing avec la fille et son doublage d'actrice porno outré, c'est le fou-rire garanti (sans oublier cette audacieuse prise de vue où la caméra enfile des lunettes de soleil). La chronique a raison de qualifier le doublage de somptueux car notre équipe de doubleurs habituelle est vraiment très en forme. Un nanar très fun (un de mes tout premiers en fait, dont le DVD Prism m'a fait de l'œil pendant des semaines à Cash Affaires, dont je regardais longuement la jaquette de façon assez honteuse sans oser le prendre, avant de finir par craquer en nanardeur débutant qui brave le jugement de la caissière et de son entourage). On retrouve les même décors dans quantité de sous-Rambo italiens tournés en République Dominicaine (la caverne sous-marine avec le bac notamment, également vue dans Cross Mission).

[MODE PINAILLEUR ON] Sinon, je m'interroge juste sur la catégorie de ce film : pourquoi l'avoir classé en "Pur et dur" plutôt qu'en "Guerre" ? Le contexte de l'action me semble pourtant exclusivement militaro-guerrier et le héros est un mercenaire qui va direct au casse-pipe dans la jungle (d'habitude les "Pur et dur" sont plus inclassables et mélangent plusieurs genres). [MODE PINAILLEUR OFF]