Si Fred Olen Ray n'hésite pas à dire sur son site officiel qu'il est le cousin plus ou moins éloigné de H.P. Lovecraft, d'Orson Welles, de Lady Di, de Guillaume le Conquérant, de Charlemagne, de Laura Bush et de toute une lignée de Rois et Reines d'Angleterre, il est néanmoins beaucoup moins prolixe sur sa vie personnelle.
Aussi bien sur son site que lors de diverses interviews, son enfance n'est pas réellement passée au crible et il est plutôt compliqué de trouver des informations sur le petit Fred.
Néanmoins, sur sa vie personnelle, on peut toujours dire que le jeune Fred Olen Ray est né le 10 septembre 1954 à Wellston dans l'Ohio. Pourtant, il déménagera très vite en Floride où il y passera toute son enfance. L'enfant va alors se gargariser de films de monstres.
Frankenstein contre le loup-garou ou
La Maison de Dracula font partie de ces films de chevet. Sa passion ne s'arrête pas là car il va également affectionner des films d'horreurs avec des monstres géants, des bandes dessinées horrifiques ou même des récits ou films tirés de l'univers de Edgar Allan Poe.
Il n'est donc pas étonnant que, lorsque le moment fut venu pour lui d'entrer dans le monde professionnel, il se dirige alors vers le cinéma.
Dans un premier temps, il avait l'intention de travailler dans les effets-spéciaux ou les maquillages afin de pouvoir être à même de recréer ces monstres qui ont bercé son enfance. Il parvient à se faire engager sur le tournage de
Shock Waves (ou
Le Commando des Morts-Vivants) où il aura l'honneur de rencontrer Peter Cushing. Cependant, pour son maigre travail, il ne sera pas crédité au générique.
Le jeune homme de 18 ans n'a aucun réseau et très peu expérience. Il comprend que cette branche du métier ne sera pas suffisant s'il veut exercer un métier qui subviendra à tous ses besoins. C'est décidé, il va se lancer dans la réalisation.
Mais là encore, Fred n'a jamais réellement appris à faire un film. Il hypothèque alors le peu de biens qu'il possède, il s'achète un livre qui pourrait être apparenté à « la réalisation pour les nuls » et une caméra pas vraiment de première jeunesse et se lance dans le tournage de son premier film :
The Brain Leeches.
Pour un total de 298 dollars, Fred Olen Ray parvint à financer son film. Pour un résultat des plus étranges. Ce film d'une durée de 55 minutes est considéré, pour le peu de personne qui l'ont vu, comme l'un des pires films de tous les temps. Il est en noir et blanc, certaines scènes sont silencieuses et sont tournées dans des salles où il n'y a aucun mobilier et la trame de ce film est racontée par un narrateur et non pas par des dialogues entre personnage. Ainsi, on apprend que des témoins ont vu un vaisseau extra-terrestre s'écrasait dans les environs. Peu de temps après, ces aliens qui ressemblent à s'y méprendre à des fourmis achetées dans une boutique de farce et attrape vont posséder certains êtres humains qui vont alors devenir des sortes de zombie à lunettes de soleil. Le chef de ces aliens est en fait une chaussette-marionnette et le bras de l'acteur maniant ce personnage est visible pour le spectateur.
A en juger les témoignages, « The Brain Leeches » ressemble plus à un film expérimental, un coup d'essai d'une bande de copains qui n'aurait jamais dû se retrouver sur le marché de la vidéo.
Note du biographe: Si l'on se réfère à IMDB, le premier film crédité à Fred Olen Ray en tant que réalisateur est un certain « Honey Britches » en 1971.
En fait, le bon Fred a acheté dans les années 80 le film nommé alors « Shankytown Honeymoon » qui lui a été fait en 1971. A la façon d'un Ed Wood avec Bela Lugosi dans « Plan 9 from Outer Space », Fred Olen Ray a appellé John Carradine pour tourner quelques scènes qu'il a ensuite ajoutées au métrage original. Il a appellé ce ''nouveau film'' « Honey Britches » qu'il a vendu à Troma qui le renommera également. « The Brain Leeches » peut donc bel et bien être considéré comme la première expérience de réalisateur de Fred Olen Ray.Par la suite, il va réaliser
The Alien Dead en 1980 qu'il tourne dans les marécages de Floride. La trame ressemble beaucoup à son premier film. Une histoire d'extra-terrestre qui transforme de bons citoyens en zombie. Le résultat est un peu plus professionnel mais reste tout de même extrêmement cheap.
Les zombies de « The Alien DeadLe jeune réalisateur comprend que la Floride n'est pas l'Etat idéal américain pour tourner des films. S'il y a un endroit de l'Amérique où l'on pourra reconnaître son talent, c'est en Californie. C'est bel et bien en 1983 en utilisant l'un des déserts présent en ce lieu que le réalisateur va connaître ses premières heures de gloire avec
Scalps.
Métrage à ne pas confondre avec l'opus de Bruno Mattéi, le « Scalps » de Fred Olen Ray a été tourné pour un tout petit budget. C'est un slasher qui narre les mésaventures d'un groupe d'étudiants qui vont procéder à des fouilles sur un territoire de natifs américains. Ils vont alors réveiller un esprit vengeur et succomber mystérieusement un à un.
Avec sa musique glauque et son étendue désertique aux aspects claustrophobiques, Fred Olen Ray parvient à insuffler une âme à son film qui est devenu aujourd'hui un petit classique des slashers. Il possède de nombreux défauts d'édition et d'éclairage mais il n'en reste pas moins une expérience assez agréable si tant est qu'on ne soit pas trop regardant sur les carences inhérentes aux productions à budget minuscule. La 21st Century va même s'intéresser au projet et offrir à Fred Olen Ray une sortie cinéma. Le jeune réalisateur va alors connaître ses premiers déboires avec une grosse entreprise cinématographique. Certainement par manque d'expérience, Fred va donner à la 21st Century l'intégralité des bandes qu'il a tournée et le métrage final. La société de distribution va alors proposer « une version améliorée » du film en ajoutant des scènes qui n'étaient alors seulement que des essais de la part de Fred Olen Ray et qui était destinée à être mise à la poubelle et non pas dans le film.
Encore aujourd'hui, Fred Olen Ray dénonce ce qu'il appelle un charcutage de son film original bien que le résultat final ne soit pas tant gâché que cela. Néanmoins, il semble tout de même que Fred ait toujours gardé une rancœur auprès de ces grosses entreprises cinématographiques. Est ce pour cela que, par la suite, il décidera de devenir le producteur de la plupart de ses films ?
Aucune réponse précise ne peut être apportée à cette question, toujours est-il que c'est après ce
Scalps que Fred Olen Ray va devenir un véritable stakhanoviste de la série B. Il va alors jouer à fond la carte de l'exploitation. Il l'annonce clairement, il fait des films pour nourrir sa famille et gagner de l'argent. Point barre. Il ajoute même que lorsque l'on entreprend une carrière dans le film à petit budget, il ne faut pas trop se soucier de ce qu'on appelle l'art. Il faut vendre et c'est tout.
Il va alors comparer son métier avec celui d'un pâtissier. Pour lui, un pâtissier ne doit pas vendre le gâteau qu'il adore manger mais le gâteau que les gens veulent manger. Si un pâtissier prend du temps à confectionner un gâteau en y ajoutant des ingrédients chers, même si le résultat est délicieux, cela ne servira pas à grand chose s'il n'en vend aucun. Il faudrait pour cela qu'il fasse toute une campagne de pub autour de son gâteau mais cela coûtera encore plus cher pour un résultat non garanti. Alors que s'il se contente de faire des pains au chocolat, il a au moins l'assurance d'en vendre une centaine chaque matin. C'est un peu comme ça que Fred Olen Ray résume sa carrière. Il va vendre des films que les gens sont susceptibles d'avoir envie de voir.
Il serait extrêmement rébarbatif et ennuyeux de décrire un à un les 131 (à ce jour) films référencés par IMDB. Cependant, on peut en dégager des thèmes importants afin de mieux connaître la carrière de l'exploitant.
Avec
L'invasion des Cocons en 1988, le réalisateur donne une nouvelle orientation à sa carrière et tourne alors son premier véritable rip-off (ou « plagiat de salaupiaud » en français). Certes, ces premiers films étaient indubitablement influencés par ses passions de jeunesse. Néanmoins, on pouvait y trouver une certaine créativité. Sauf que maintenant, Fred veut faire des films et il veut les faire vite. Pourquoi perdre du temps à écrire un scénario novateur et original alors qu'il suffit de pomper ce qui a déjà marché ? Ainsi, les créatures du film ne seront pas sans rappeler les plusieurs stades du monstres de Ridley Scott :
Alien Mais ce sera certes un peu plus cheap...
Si certains films ne reprennent que quelques éléments d'un film qui a bien marché, d'autres ne seront que des repompés à la quasi-identique.
Ainsi, si son
Alienator n'a que quelques petits points communs avec le
Terminator de James Cameron...
son
Star Hunter sera alors un extra-terrestre dont le passe-temps favori est la chasse et qui aura tout un attirail qui ne sera pas s'en rappeler l'équipement d'un autre alien bien connu...
Si on parcourt la filmographie du réalisateur, on retrouve ça et là un certain nombre de ces plagiats qui pourrait faire pâlir les plus gros bisseux italiens des années 70-80. Ainsi, à titre d'exemple, on peut évoquer
Evil Toons qui reprendra alors le même procédé que la
Qui veut la peau de Roger Rabbit de Robert Zemeckis.
Alors que
Des serpents à bord sera la resucée de
Des serpents dans l'avion en remplaçant l'objet volant identifié par un sous-marin.
Droid Gunner (plus connu sous le nom de
Cyberzone) reprendra des éléments de
Blade Runner ou encore
Fugitive Mind empruntera un certain nombre d'idée au
Total Recall avec Arnold Schwarzenegger.
Ensuite, Fred Olen Ray est également bien connu pour ses castings féminins. Quand on lui demande quel est le meilleur effet spécial qu'il a pu faire dans un film, il répond que c'est d'enlever le haut d'une de ses actrices. Ca ne coûte rien, ça marche à chaque fois et jamais personne ne s'en plaint. S'il fait se construire un véritable réseau d'actrices en engageant souvent les plus célèbres scream queens comme Michelle Bauer ou Linnea Quigley, il n'hésite pas à engager des playmates, des actrices de films érotiques ou mêmes des actrices pornographiques pour ses films. On retrouve donc Madison Stone au casting d'
Evil Toons, Shauna O'Brien dans son thriller
Fugitive Rage ou bien encore Nikki Fritz dans nombreuses de ses productions.
Ainsi, le réalisateur va devenir un vrai maniaque du plan nichon et autres scènes de nues. Il est d'une grande rareté de voir un film de Fred Olen Ray sans avoir une scène de sexe. Certains de ses films mettent d'ailleurs en avant le côté érotique assumé de l'oeuvre. L'un de ses films les plus connus est sans doute
Hollywood Chainsaw Hookers où l'argument de vente principal était bel et bien la mise à nue de son casting féminin.
Si bien que lorsque le genre horrifique de série B passera de mode, Fred Olen Ray n'aura pas grand mal à se reconvertir. Au milieu des années 90, le réalisateur sent que le vent tourne et va réaliser (et produire) beaucoup moins d'oeuvres de ce genre. Par contre, le sexe, ça marche toujours. Il va alors décider de tenter l'aventure dans le film érotique. Après tout, avec son réseau d'actrices et sa filmographie déjà existante, ce serait bien le diable s'il n'arrivait pas à s'imposer dans le genre.
Il est assez difficile de déterminer quel est le premier film érotique de l'ami Fred. En effet, il a mis tellement de scènes dénudées dans ses films des années 80 ou début des années 90 que certains chaînes de télévision programment certains films de cette période à des heures où ils diffusent des œuvres érotiques. Cependant, on peut considérer que son premier véritable film de ce genre est
Masseuse datant de 1996. C'est ce film qui, pour la première fois, enchaîne les scènes soft de sexe et ne se contente pas d'enlever le haut de son actrice principal.
Pardonnez moi l'expression mais le réalisateur va réussir à se faire un trou dans le milieu du film softcore. Il va même y aller de sa petite spécialité. Si un jour, au heureux hasard de votre zapping télévisuel nocturne, vous tombez sur un film érotique où le titre comporte le terme « Bikini » alors vous êtes sûrement devant une œuvre de Fred olen Ray.
Bikini Hoe-Down, Bikini Airways, Bikini a Go Go, Bikini Pirates, Super Ninja Bikini Babes, Bikini Frankenstein, Bikini Jones and the Temple of Eros, Genie in a String Bikini... font partie, entre autres, de sa filmographie érotique.
Cependant, la carrière cinématographique de Fred Olen Ray n'est pas uniquement composée de films d'horreur à fort taux de plans nichons et de films érotiques. D'ailleurs, il le dit lui même. Ce qu'il préfère tourner, c'est les films d'action bien bourrins où on fait tout péter. A l'occasion, Fred Olen Ray se fait plaisir et tourne un actioner des familles qui n'aura pas grand chose à envier aux autres films d'action de série B. Pourquoi n'en tourne t-il pas plus souvent ? Bah c'est l'histoire du pâtissier là. Faire exploser des trucs, ça coûte cher. Beaucoup plus que de foutre une meuf à poil dans un film de monstre fait en papier mâché. Alors il n'en fait pas souvent. On peut néanmoins trouver quelques exemples en parcourant sa filmographie.
Son
Armés pour répondre de 1986 est un résultat tout à fait honnête pour le jeune réalisateur. Certes, il ne casse pas la baraque mais n'est pas avare en scène de violence gratuite. Torture à l'acupuncture, doigts coupés en gros plan, bide explosé au fusil à pompe. Le tout se termine dans un truel de tronches mettant en prise David Carradine, Lee Van Cleef et Michael Berryman.
Commando Squad,
Critical Mass ou encore
The Prophet avec Don Wilson font partie de la filmographie bourrine du réalisateur.
De même, Fred Olen Ray est toujours présent pour exploiter les bons filons. Ces dernières années, il s'est de plus en plus orienté vers les téléfilms. Il n'est donc pas rare de trouver dans sa filmographie des œuvres familiales se passant pour les fêtes de Noël ou des films catastrophes qui remplissent nos après-midi où une passagère lambda doit faire atterrir un avion dont les pilotes ont été frappés par une éruption solaire.
Cependant, malgré cette tendance des dernières années, Fred Olen Ray n'oublie pas ses premières amours et est toujours capable de réaliser des films qui sentent bon la nanardise. Le
Super Shark de 2011 qui pourrait être considéré comme un ripoff du
Mega Shark de Syfy tant il en prend beaucoup d'éléments nous rappelle les prémices nanardeuses du bon monsieur.
Enfin, en analysant sa filmographie, on peut également trouver certains films qui rendent hommage aux œuvres qui ont bercés son enfance. Ainsi, en 2004, il appellera Paul Naschy pour lui offrir une suite au personnage qui le rendit très populaire dans les années 70 : le loup-garou Waldemar Daninsky.
Des films comme
Invisible Dad,
The Kid with X-Ray Eyes ou
Attack of the 60-foot Centerfold font penser à l'ambiance particulière que pouvait avoir les vieux films d'horreur qui ont été la base cinématographique du réalisateur. On peut également citer
The Phantom Empire, une version très personnelle d'un classique des années 30.
Il est également intéressant de remarquer que les films de Fred Olen Ray possèdent quelques ressemblances entre eux. Est-ce parce qu'il est à cours d'idée et veut-il faire un clin d'oeil volontaire à sa filmographie dont il est conscient de la piètre qualité ? Nul ne le sait. Toujours est-il que, par exemple, il n'est pas rare de voir ses actrices se faire violer par le monstre de l'opus. Cette mode est apparu dès son
Scalps de 1983. Il en sera de même avec son
Hybrid de 1997 ou son
Evil Toons de 1992.
De même, il n'est pas rare de voir apparaître au début de films au scénario complètement farfelu un message disant que l'histoire qui va suivre a été raconté de la sorte à Fred Olen Ray et qu'il jure sur tout ce qu'il a de plus cher que ça s'est réellement passée comme ça. Le texte original étant :
« The story you are about to see is true. Nothing has been changed. These are the actual people who lived this great adventure and this is exactly the way it really happened. I truly believe this. (signature) Fred Olen Ray »
On peut le voir, par exemple, au démarrage de
Evil Toons.
Enfin, les génériques de fin sont également livrés à la fantaisie du cinéaste qui adore annoncer des suites qui ne viendront jamais comme, à la fin de
Scalps : « Next summer watch for Scalps II : The return of DJ » ou, à la fin de
The Phantom Empire : « Coming soon: Phantom Empire II ''The Land Where Time Said Fuck It!'' ». Des suites qui, bien entendu, ne verront jamais le jour et n'ont jamais été réellement prévu.
Bien qu'elle ne soit pas si ancienne que cela, la période où Fred Olen Ray utilisait des stockshots à tour de bras et où il construisait vite fait bien fait des monstres avec ce qui traînaient par là semble lointaine. Considéré par certains comme une légende de la série B, il ne jouit pas d'une même aura qu'un Bruno Mattei ou un Godfrey Ho dans le monde du nanar. Il faut dire que les deux noms cités semblaient avoir le pouvoir de nanardiser quasiment tout ce qu'ils touchaient. En ce qui concerne Fred Olen Ray, il y a beaucoup plus de navets immondes que de nanars réjouissants dans sa filmographie. D'ailleurs, le bonhomme a tourné ses films sous une trentaine de pseudonyme. Est-il conscient que le nom « Fred Olen Ray » n'est pas vendeur et qu'il doit cacher son identité pour pouvoir distribuer ses films ?
En ce qui concerne sa vie en dehors de la réalisation, Fred Olen Ray possède depuis les années 90 une entreprise nommée
Retromedia Entertainment. Cette société devient une société qui produira ses propres films mais qui distribuera également des classiques des années 50-60-70. Les films d'horreur de son enfance, du Sword and Sandal façon Hercule ou Maciste, des bizarreries des Philippines, du Kajiu Eiga japonais, des enquêtes de Sherlock Holmes et beaucoup d'autres genre font partie des œuvres distribués par Fred Olen Ray sur le territoire américain. Il sait qu'il y a un public pour ces films et même si lui ne les aime pas particulièrement, c'est toujours un nouveau filon à exploiter. Je vous ai raconté l'histoire du pâtissier ?
De plus, depuis de nombreuses années, Fred Olen Ray catche sous le pseudonyme « Fabulous Freddie Valentine ». Pour le compte de la ACW, il n'est pas avare en souplesses arrières ou coups de la corde à linge. Il est bien loin des strass et paillettes de la WWE mais là encore, ce réseau lui a permis de rencontrer de grands noms du métier comme Abdullah the Butcher ou encore Terry et Dory Funk.
Enfin, à titre plus personnel, ce stakhanoviste qui « fait des films uniquement pour sa famille » et qui poste sur son site officiel beaucoup plus de photos de ses enfants que de ses tournages est mariée avec Kimberly A. Ray depuis 1997 qu'il a rencontrée sur le tournage d'un de ses films... mais il n'est plus trop sûr du quel. Il a connu un premier mariage avec Dawn Wildsmith, une de ses actrices, qui s'est achevé en de bons termes, les deux parties collaborant toujours sur certains films. Il a également trois enfants, Christopher, Max et Anthony qui semblent eux aussi vouloir épouser des carrières cinématographiques.
Certes, le nom de Fred Olen Ray sera sûrement oublié des années après sa disparition. Sa centaine de films n'ont, pour la plupart, que peu d'intérêt et les nanars peuvent se compter sur les doigts d'une seule main. Cependant, peut-on blâmer un homme qui a rencontré des individus comme Peter Cushing, Lee Van Cleef, Paul Naschy, Telly Savalas, Gary Busey, Mako, Jeffrey Combs, David Carradine, Peter Fonda,... et qui a vu plus de nichons que certains acteurs pornographique ?
Certes, la gloire ne retiendra peut-être pas le nom de Fred Olen Ray mais le bonhomme a tout de même eu la vie que beaucoup de personnes n'oseraient même pas rêver.
Sources :
Page IMDB de Fred Olen Ray
Le site « Retroslashers »
Le site « Le club des monstres » :
http://www.clubdesmonstres.com/fredoray.htm ce blog :
http://craiglgooh.blogspot.fr/2013/04/a ... -olen.html La page officiel de Fred Olen Ray et celle de Retromedia Entertainment (qui n'ont pas du être mise à jour depuis les années 90)
Nanarland