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Alors moi je dis c'est pas ma faute, Internet je connais pas, j'ai regardé dans mon Larousse illustré et point de "theremin"

Bon, plus sérieusement : merci de votre réactivité, en plus j'ai pu étoffer un peu ma modeste culture générale...

C'est donc cet instrument, ou ses versions bidouillées et améliorées par Moog et d'autres, qui donne ces musiques typiques de films de SF des 50's et des 60's, à la Ed Wood, et repris par Burton dans Mars Attacks ? Parce que si c'est ça ça mériterait une entrée dans le glossaire (bcp plus synthétique que celle de wikipédia et orientée nanar), en plus ça permettrait de mettre un lien sur le mot dans la chronique (pour les blaireaux comme moi).

(punaise, quand même, je suis rédacteur de Nanarland depuis 5 ans au moins et je savais pas ce que c'était un theremin... )

Ouep, c'est bien cet instrument, avant les Moog ; dans le genre, il y a aussi les Ondes Martenot (sur Mars Attacks, par exemple) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ondes_Martenot

Ah bon, moi qui mettais mentalement tout ça dans la catégorie "scie musicale"...

Je viens de voir le film sur Public Domain Machin, à mon avis y'a de quoi chroniquer comme ovnis des années 50-60 là-bas dedans...

Le film est sympa, je pense que c'est la version cut, pas parce qu'il manque du "nu", mais parce que la séquence de fin montre uniquement le bateau de loin, pas les survivants réunis sur le pont comme sur la caps. Enfin chais pas.

L'aspect frappant c'est le côté fourre-tout décérébré de l'histoire: ça commence un peu olé-olé, ça devient un film d'aventure, ça se poursuit dans l'horreur/mystère, puis on se perd dans la romance, les bagarres, les histoires de flirt, avant de conclure vite fait une fois le paquet de pop-corn fini. Ca a dû être un beau petit succès de drive-in, de quoi se peloter peinard. En tout cas le monstre aux petites pattes crochus et aux gros yeux méchants est largement sous-exploité, un design pareil, quel gâchis!

Le doublage américain est bien nase, on voit qu'ils sont pas une nation de post-synchroniseurs comme nous, fiers compatriotes de Francis Lax. Les répliques arrivent une demi-seconde avant l'image, mais là c'est ptêt à cause du streaming.

Moment de joie nanaresque: (d'ailleurs faudrait arrêter de dire "nanardesque" si on veut éviter que les gens écrivent "nanard"...) juste après avoir trouvé la cascade, Gary tombe sur un marteau de chantier et déclare, tout fier: "Regardez ce long manche... C'est ce qu'on utilise pour extraire de l'uranium!!!" (traduction approximative perso.) Si c'est Jean amadou qui nous la sort en v.f, celle-là, ça doit poutrer veugra!

Vu recemment, c'est incroyable comme le scénario semble improvisé: il n'y a pas une scène qui ne comporte au moins un élement nanar ou une incohérence dans son déroulement.
A commencer par le crash: quand un avion tombe à pic, même dans l'eau, en principes il se désintègre; autant vous dire que voir le heros et les pin-up s'en sortir dans le canot de sauvetage sans la moindre égratigure, c'est quand même assez fendard.

Ajoutons à cela la surboum alors que les héroïnes savent qu'une araignée geante erre sur l'île et que deux de leurs amies se sont déjà faites étrangler par un cinglé....

Enfin, bon 1h15, mais 1h15 de nanardise concentrée!

Découvert il y a longtemps dans sa version MST3K, j'ai pu le revoir ce soir dans sa version française d'époque et le doublage d'un imperturbable premier degré en augmente la nanardise. Parce que qu'est-ce que les personnages peuvent dire comme conneries, c'est inouïe !

Ce film, c'est "Les Bronzés contre le craignos monster", un nanar de grand cru sous ses dehors de vieux film de monstre lambda.

C'est sympa, les effets spéciaux sont à pisser de rire, les deux monstres sont divinement ringards, l'immaturité et la frivolité des personnages défient toute rationalité, surtout vu le contexte. Plus le film avance, plus le comportement des protagonistes franchit de nouveaux records d'absurdité, c'est tout bonnement hallucinant.

A un moment (on en est déjà à trois morts), les filles sont désespérées et paniquées car un bateau est passé au large sans les voir et il ne leur reste plus que deux jours de vivres. Scène suivante : les filles se baignent en gloussant et en jouant à s'éclabousser comme des gamines de six ans à la piscine. Et c'est comme ça jusqu'à l'apparition du mot "FIN".

Barbara Valentin réussit à être encore plus vulgaire que Brigitte Bardot (j'ai reconnu l'une des doubleuses du Pénitencier des chattes chaudes pour sa voix) et nous offre un long plan nichons pendant son catfight 100% gratuit contre une autre cruche (le top du hard en 1960). Alexandre d'Arcy traverse le film comme un somnambule avant de se transformer en espèce de satyre poilu aux yeux globuleux qui étrangle les pin-up on ne sait trop pourquoi.

Un magnifique exemple de nanar de remplissage, dont la drôlerie vient en grande partie de son meublage éhonté. En VF, c'est du caviar.