La classieuse chronique de John Nada en cliquant ce lien
Ma jaquette que tu peux rajouter dans la côte de rareté.
Après (ou plutôt avant) Skate Gang, voici un autre beau fleuron du nanar sportif. Et si vous aimez le roller, vous allez en bouffer pour votre plus grand bonheur : la première demi-heure est un festival non-stop de roller-skater dans tous les sens, que ce soit sur le devant de la scène ou en arrière-plan. La patinoire est elle une orgie pure et dure de quads avec les gens qui vont dedans : si comme moi vous raffolez des style vestimentaires fashion très inscrit dans leur époque (on pourrait même dire incrusté), vous risquez l'infarctus. Ou que se porte le regard, c'est une apothèose de fringues toutes plus folles les unes que les autres, de coupes de cheveux malheureusement oubliées, de figures artistiques démentes, de libération disco, du gros bonheur à se repasser en boucle (ce qu'on a fait ce soir-là). Et ce n'est rien tant qu'on n'a pas vu... LA KOUUUNGA !! Le nom laisse fantasmer une danse tribale sur roller, et à l'arrivée, on a une bonne vieille chenille des familles, il ne manque plus que Bézu et les mariés pour s'y croire complétement.
Bon, la folie roller diminue un peu ensuite (mais quel condensé au début !) ; pas de crainte, le héros est toujours là pour tirer sa tronche de faux charmeur à la moumoute épaisse (encore un look a like d'André, notre forumeur
), ainsi que ses gros lourdauds de potes. On regrettera tout de même la sous-utilisation de Hérald (ou Romuald je sais plus, bref, le copain BCBG de Linda Blair) qui pourtant fait dans la finesse dès qu'il s'agit de draguer.
Les méchants eux ne ressemblent à rien dans leur méchanceté, les chansons disco foutent le feu à la maison (même le père de Linda nous rappelle qu'avant Lordi, il y avait déjà de la musique sataniste), le dénouement est d'une naïveté confondante, même s'il faut reconnaitre que la conclusion finale est surprenante pour un film de ce genre.
Bref, de la bonne humeur à revendre, une surexposition ennivrante de roller-skaters, du old fashion, un nanar qui mérite largement son appellation d'origine controlée de sympathique.
La note de 3.75/5 n'est pas volée.
Bon, sur ce, je vais aller m'acheter des bretelles, moi, je sens que ça va revenir en force.
PS : au fait, le lien vers le site de fan ne fonctionne pas.
