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La chronique Par ici

Il faut montrer ce film a tous ceux qui n'aiment pas les péplum et qui pensent qu'ils sont tous nuls.
Après sa vision ils trouveront excellent, n'importe quel Maciste ou Hercule.

Dès le début, la vision de Vulcain avec un marteau et une enclume énorme en train de tapoter légérement
une épée toute molle, on se dit que c'est rudement bien partie (et fauché).

Vulcan est le prototype du film ou les acteurs étaient choisis pour leurs muscles (actrices... poitrines),
plutot que pour leur capacités a jouer la comédie.
Un fantastique festival de : "je joue mal" se déroule sous nos yeux.
La position des corps en rajoute pas mal (tous jouent avec le torse en avant).

Les rencontres avec lles hommes lézards ou les sauvages canibales rajoutent une petite touche fantaisie totalement inutile
mais bien agréable par son ridicule.
La bataille finale est dantesque ! dans une pure tradition " Benny hillos (dieu du rire chez les grecques)

Film sympathique et parsemé de petits détails amusant a remarquer qui relance souvent l'interet :
- Jupiter arrete une bataille et on voit clairement un figurant mettre : "un dernier coup pour la route"
a un type couché au sol.
- Le gourdin de Vulcain .
- Le truc bizarre collé à l'objectif de la caméra et qu'on voit pendant au moins 20 secondes à l'écran
dans une scène totalement inutile et plein d'autres choses réjouissantes

Au final j'aurai appris des choses sur les dieux :
Venus est une chaudasse.
Mercure est pitoyable en tout point de vue.
Neptune est débile
Jupiter est capable de prolonger son rire au delà du générique de fin.

Et que dire de Vulcain dont on croyait qu'il était le dieu du feu et du métal alors que c'est en fait un pignouf qui brutalise les nains.

Je parle pas du nain j'ai peur qu'un certain sujet refasse surface dans le forum
Et puis tu l'explique très bien dans ta chro

J'ai oublié aussi Pluton qui en 30 secondes à l'écran, réussit a placer :
Deux : "Nonnnnn !!!"
Une douzaine de menace
Trois : "Haaaaaaaaaaaarrrr !!!!! "
Sept grimaces
Et une disparition a grand coup d'effet spéciaux fabuleux (il se baisse discretement sur le coté dans de la fumée)

Gordon Mitchell ruuuuuuules

Bonus plus : manequin en mousse inside

Quelle est la côte de rareté du film ?

Il me semble qu' elle est absente de la chronique.

han! comment tu l'as cassé !

Je crois que je vais imprimer la chronique et l'emmener à la NE pour bien suivre l'histoire. Il y a bien les livrets pour l'opéra, alors pourquoi pas les chroniques pour la cinémathèque ?