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 Sujet du message: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 30 Mai 2023 4:19 
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DARNA

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Titre original : Darna

Réalisateur : Joel Lamangan

Année : 1991

Nationalité : Philippines

Genre : Comics troupier (Catégorie : Super-héros)

Durée : 1h43

Acteurs principaux : Edu Manzano, Nanette Medved, Pilar Bilapil, Nida Blanca, Tonton Gutierrez, Bing Loyzaga, Dennis Padilla


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Malgré l'enthousiasme quasi-orgasmique que suscite le film dont il est question aujourd'hui, il est toujours délicat de s'attaquer à un mythe de la pop culture comme Darna, véritable icône aux Philippines au même titre qu'Astérix le Gaulois en France (en même temps, si des nanardeurs philippins veulent chroniquer Astérix et Obélix - l'Empire du Milieu, qu'ils ne se gênent surtout pas !). Le nanarophile éprouve quelques scrupules à taper sur les adaptations ciné de cette super-héroïne ultrapopulaire, de véritables superproductions à l'échelle des Philippines, qui n'ont jamais eu le quart du dixième du budget sandwiche des blockbusters Marvel et DC Comics actuels. Et dans le fond, peu importe que le personnage soit un gros plagiat de Wonder Woman. Par sa candeur, un film comme Darna nous inspire une tendresse qu'aucun Wonder Woman 1984 dopé aux dollars ne nous fera jamais ressentir. Ici, la nanardise est tellement franche et sincère que la curiosité de découvrir un pan de cette industrie du divertissement philippine si foisonnante se double d'une sorte d'émerveillement enfantin face à une œuvre qui nous offre tout ce qu'on a envie de voir quand on regarde une adaptation live de comic-book en provenance de la patrie de Weng Weng.

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You'll believe a woman can fly! (et en mouvement, c'est 1000 fois mieux)

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A la pointe de la modernité, Darna était déjà une adepte du covoiturage en 1991. Quelle femme !


Nikita ayant déjà résumé le background de notre super-héroïne dans sa chronique de Darna Ang Pagbabalik, je vous invite à y jeter un œil si vous voulez raccrocher les wagons et bien savoir de quoi on cause. Entrons donc sans plus attendre dans le vif du sujet : notre histoire commence en 1900, quelque part en Amérique du Sud. Une espèce d'Indiana Jones appelé Dominico Lipolico découvre dans la jungle un collier avec une amulette capable de lui donner la jeunesse éternelle. En contrepartie, il devient le serviteur de Satan, missionné pour plonger le monde dans les ténèbres. 1975, dans un petit hameau philippin. Orpheline, la petite Narda est élevée par sa grand-mère avec ses petits frères Ding et Dong. Alors qu'elle joue à cache-cache dans la foret, Narda se voit offrir une pierre magique par une sorte de Marraine la Fée aux ailes disco, qui apprend à la petite fille qu'elle est l'élue, missionnée pour combattre l'injustice et les forces du mal. En avalant la pierre puis en criant "DARNA !!!", Narda pourra se transformer en Darna, la Wonder Woman philippine. Nous la retrouvons à l'âge adulte, avec du pain sur la planche et autant de pains à distribuer que dans Jésus II : Le Retour...

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Et un grand pouvoir implique de grandes responsabilités...

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Ce sbire va cesser de ricaner dans moins de cinq secondes.

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Good job, Darna!


Philanthrope et starlette russo-chinoise native d'Hawaï et vivant aux Philippines, Nanette Medved, la Darna du jour, est plutôt mignonne mais est loin d'avoir un physique aussi spectaculaire que sa successeuse, la très sculpturale Anjanette Abayari. Toutefois, la présente version a l'avantage de souffrir de moins de longueurs et d'être plus généreuse en péripéties et en éléments nanars sur la durée. En outre, Nanette est fort sympathique et plutôt à l'aise dans son décalque féminin de Superman/Clark Kent. En effet, Narda se trouve être la reporter binoclarde d'un grand journal de Manillopolis, secrètement amoureuse de son collègue de travail, le beau et niais George, qui quant à lui ne pense qu'à Darna. Comme dans Superman, aucune des personnes de l'entourage de Narda, famille ou amis, ne la reconnait dès lors qu'elle enfile le bikini rouge de Darna (un détail qui était déjà cocasse dans la saga Superman).

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Enfin, quand je dis que Nanette Medved a un physique moins "spectaculaire" que celui d'Anjanette Abayari, ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas mise en valeur par le réalisateur.

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Enfin, "mise en valeur", ça dépend des scènes...


A toute super-héroïne qui se respecte, il faut des antagonistes à la hauteur. Suivant les codes du genre, Darna tabasse dans un premier temps de ricanant et lourdingues violeurs de bas étage avant de passer à des adversaires à sa mesure. Vous aurez évidemment deviné que le grand méchant n'est autre que Dominico Lipolico, devenu un magnat playboy et philanthrope faisant la une des actualités par ses donations généreuses au peuple philippin, en réalité la première étape de sa conquête du monde comme de bien entendu. Joué par Edu Manzano (interprète de Captain Barbell), notre super vilain a pour particularités 1) d'être totalement dépourvu de charisme, 2) d'organiser des soirées cocktail chics rassemblant le gratin et la presse des Philippines, où personne ne s'alarme de l'omniprésence de sbires torses nus armés de mitraillettes qui brutalisent et séquestrent les personnes n'ayant pas d'invitation (chez un mec qui se présente comme un parangon de vertu, ça fait pourtant mauvais genre), et 3) de changer de plan machiavélique plus souvent que de chemise. Il commence ainsi par faire accuser Darna d'être une criminelle pour la faire jeter en prison, puis cherche à en faire son alliée, puis essaye de s'emparer de la pierre magique de Darna (alors que juste avant il déclarait que la pierre n'avait aucune valeur sans Darna), avant de changer encore d'avis et de tenter de tuer Darna en disant que la pierre ne l'intéresse plus.

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Le Faust de Manille.

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N'inspire-t-il pas la confiance, notre Prix Nobel ?


Pour le seconder dans ses méchancetés, Dominico Lipolico crée trois monstres à la ringardise des plus charmantes. Il transforme ainsi la mannequin people et créatrice de mode Valentina en gorgone avec des serpents en plastique ridicules à la place des cheveux, qu'elle dissimule sous un turban quand elle apparaît en public. Il lui donne comme bras droit/sidekick comique une espèce de gros serpent parlant nommé Vibora, joué par une marionnette à main tout droit sortie du Muppet Show (élément du tonnerre qui contribue à nanardiser même les scènes de dialogues les plus anodines tout en renforçant l'aspect "bizarre" du film). Valentina assure le quota "érotisme nanar" du métrage, en allant par exemple dans un bar gay remporter incognita un concours de sosies homosexuels d'elle-même (?!), afin de séduire un godelureau gay (???), émoustillé quand elle lui apprend qu'elle est une femme (???), dont elle tuera le mannequin en mousse avec sauvagerie après lui avoir dit qu'il n'est pas "un vrai homme" (oui, cette scène sort vraiment de nulle part). Purita, une institutrice locale/groupie de Dominico, sera quant à elle changée en une Manananggal, sorte de Harpie du folklore philippin, avec des ailes de chauve-souris assez gauchement animées, des papattes griffues et velues, des dents de vampire et des gros sourcils, dont les scènes de vol sont filmées la nuit pour cacher les câbles qui la soulèvent au dessus du sol.

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Valentina, la plus célèbre adversaire de Darna.

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Vibora. Le Clandestin est son plus grand fan.

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Après avoir avalé la pierre magique de Narda, Vibora se transforme en Darna (gag).

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Purita, terrassée par les éclairs fluos de la Foi.


Les scènes les plus jubilatoires sont évidemment celles où Nanette Medved se transforme en super-justicière pour rosser les vilains. Moins distraits que devant les mouvements d'Anjanette Abayari dans l'opus suivant, on peut pleinement apprécier les chorégraphies de combat nanardes, les effets spéciaux à base de coloriage au feutre, les séquences de vol à la Supersonic Man, les bruitages de beignes outrés et le côté girl power enthousiasmant. Le final ne déçoit pas nos attentes et réserve une véritable apothéose. Bref, les films de super-héros philippins, c'est que du bonheur.

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Vous êtes faits, gredins !

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DARNA RULEZZZZZ!


Cependant, la nanardise de l'œuvre ne se réduit pas qu'à ses scènes d'action réjouissantes. Comme nous sommes dans un film populaire philippin, il y a aussi de l'humour... et qui dit humour dit acteurs qui en font des caisses. Les gags sont assurés par deux personnages comiques d'une lourdeur et d'une stupidité à faire de la concurrence à nos films de bidasses hexagonaux. Le premier comparse burlesque est un collègue photographe de Narda nommé Buster. Amoureux de Narda puis de Darna, le rondouillard Buster repousse très loin les limites de la crétinerie. Ainsi après avoir été poursuivi par la Manananggal et s'être réfugié dans une maison abandonnée la nuit, il ne s'étonne pas d'y rencontrer une superbe jeune femme muette, qui disparaît telle un ninja dans un film de Godfrey Ho et réapparaît au sommet d'un escalier sombre en lui faisant signe de la suivre. En voyant ça, il ne songe qu'à aller faire un câlin à sa nouvelle amoureuse, convaincu qu'il est devenu un tombeur. Combien on parie qu'il va déchanter dans les trente secondes qui suivent ?

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Dennis Padilla, arme d'exaspération massive.

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Dans la famille des victimes de film d'horreur tellement stupides qu'elles méritent la mort, notre homme est bien gratiné.


L'autre boute-en-train de service, c'est le sergent Barurot, chef de la police complètement largué et incompétent, jaloux de la popularité de Darna. Son interprète déforme son visage dans des grimaces paroxysmiques et des roulements d'yeux que n'aurait pas osé tenter un mauvais acteur du cinéma muet. Aussi pédant qu'idiot, ce guignol est tellement nul comme officier de police que quand un sbire du méchant déclare à ce dernier "Chef, les otages se sont enfuis !" devant notre sergent, celui-ci ne s'en étonne même pas et persiste à croire Dominico Lipolico innocent et Darna coupable. Une absence aussi absolue d'intelligence ferait passer l'inspecteur Lawrence de Superman le Diabolique pour le plus fin limier que la Terre ait jamais porté.

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La rencontre de deux fléaux de non-humour.

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Ca expliquerait pas mal de choses...

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Superflic se déchaîne.


Sans tout à fait atteindre les sommets de Captain Barbell, Darna version 1991 demeure un très bon nanar, d'une désarmante sincérité dans ses ambitions de divertissement premier degré pour petits et grands. Voici en tout cas un excellent remède contre la morosité, avec ses couleurs fluos, ses SFX en carton, ses scènes de violence un poil sadique, ses péripéties ultra-naïves, sa musique Bontempi pouêt-pouêt et sa simili-Wonder Woman survolant des blue screens flous de Manille pour s'assurer que ses concitoyens peuvent dormir sur leurs deux oreilles, tandis que défile la très kitsch chanson du générique de fin. Darna, on t'aime ! Vive Darna !

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Ca y est, il a réussi à mettre Darna très en colère. Tant pis pour lui.


Note : 3,25/5

Cote de rareté : 4 / Exotique

On peut commander sur certains sites de vente en ligne des DVD-R américains du film, en version originale tagalog mais avec des sous-titres anglais. Certains sont zone 0 et d'autres zone 1 NTSC, alors soyez attentifs aux annonces.

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Un DVD-R zone 0.

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Un DVD-R zone 1.

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N'empêche, ce genre de film est un petit évènement qui fait la une de la presse people philippine. Alors, respect !

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Dernière édition par JACK TILLMAN le 31 Mai 2023 8:26, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 30 Mai 2023 11:26 
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JACK TILLMAN a écrit:

Malgré l'enthousiasme quasi-orgasmique que suscite le film dont il est question aujourd'hui, il est toujours délicat de s'attaquer à un mythe de la pop culture comme Darna, véritable icône aux Philippines au même titre qu'Asterix le Gaulois en France.



Et pendant ce temps, aux Philippines, en ce moment même, une bande de rigolards cinéphiles déviants chroniquent "Astérix et Obelix contre César" :-D

Une belle chronique, encore une fois (mais tu te reposes quand??), qui donne envie de voir ce film. Je suis habituellement pas fan des films de super héros nanars (les captain america sont vachement mous, les 4 fantastiques je suis pas allé jusqu'au bout) mais là je dirais pas non :wink:

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Approuvé par Darna!

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 30 Mai 2023 13:41 
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Merci James ! :D

C'est vrai que je ne pense pas que tant de Français seraient offensés si des nanardeurs philippins chroniquaient les adaptations live d'Asterix malgré leurs millions d'entrées. :-D

Je t'ai envoyé le film en MP. :wink:

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 03 Juin 2023 16:46 
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Avis aux amateurs: la série de 2022 (2 saisons pour un total de 131 épisodes) est dispo en streaming pour 7.95€ l'abonnement mensuel: https://www.iwanttfc.com/#!/search?phrase=darna

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 04 Juin 2023 6:03 
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Merci pour l'info. :)

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 05 Juin 2023 20:40 
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VU !! (merci Jack :wink: )

Alors j'aurai pas mal de choses à dire si Jack n'avait pas déjà fait un tour plutôt exhaustif.

Mais pour résumer : les premiers mots qui me viennent à l'esprit c'est "sincérité" et "candeur" : le film est généreux, malgré quelques longueurs (ou peut être que c'était moi qui était moins réceptif), généreux dans l'action, dans l'humour et dans les péripéties. Il y a un côté "suspendez votre incrédulité à la patère avant de commencer le film", car c'est un vieux film, avec peu de moyens. Alors certes les effets spéciaux sont moches, c'est convenu, chorégraphié comme un Batman avec Adam West quand Darna a le dessus, et certains éléments, comme le serpent-bimbo-gant de toilette, ou la scène de la maison abandonnée, sont complètement nanars (et le tango, le tango!!). Mais l'actrice principale s'investit complètement dans son rôle, et on a envie de se laisser porter par l'histoire, de lui laisser sa chance, car sa prestation reste finalement honnête.

Le pouvoir de Darna peut paraître bizarre comme ça, mais cette histoire de Narda qui doit :
-1- avaler une bille
-2- crier "Darna"
alors qu'elle est dans une situation de danger, avec la possibilité de se louper, d'être fait prisonnier, voire de faire une fausse route... ben finalement ça fait un petit côté "Talon d'Achille / Kryptonite" qui peut donner lieu à des situations plutôt tendax, et ça c'est cool.

Bref, j'ai passé un très bon moment devant ce film, au premier degré, avec un peu de saupoudrage nanar.
Je suis plutôt d'accord sur la note, mais perso j'hésiterai franchement entre lui mettre un 3/5 et le classer dans les "bis sympas"

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 06 Juin 2023 10:54 
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Merci pour ton retour, James ! :D

Très content que le film t'ait plu. J'avais un peu crainte que tu ne t'ennuis, le rythme des films philippins ne plaisant pas à tout le monde.

Et je suis complètement d'accord sur le côté divertissant du film. C'est un peu comme le Batwoman (alias La Mujer Murcielago) de René Cardona (que j'ai d'ailleurs aussi chroniqué sur le forum). Les péripéties sont ultra-naïves et c'est plein d'éléments nanars, mais l'interprète de la super-héroïne s'investit complètement et est plutôt crédible malgré un costume qui serait ridicule porté par quelqu'un d'autre.

Je pense donc (et ton retour me le confirme) que Darna version 1991 est un nanar beaucoup plus grand public que sa suite Darna Ang Pagbabalik, plus foireuse mais terriblement molle (si tu t'es ennuyé devant les Captain America, je ne peux décemment pas te recommander ce film). Et j'ai volontairement passé sous silence le tango pour laisser quelques surprises (et c'est vrai que je spoile déjà pas mal d'aspects nanars dans ma chro).

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 06 Juin 2023 13:37 
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Arf désolé j'ai divulgaché comme un sale...

Mais quand même, ça n'enlève rien à la découvert de cette scène complètement improbable (j'adore la musique par ailleurs, je pense la diffuser à mon mariage)

J'avais complétement omis le terme "naïf" et pourtant c'est ce qui le caractérise en effet le mieux.

Encore merci

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 25 Jan 2024 15:42 
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Super chronique en ligne :

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-d-action/super-heros/la-chronique-de-darna.html

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Nanette Medved ne voulait paraît-il pas du rôle de Darna, et visait celui de Valentina (qui sera finalement interprétée par Pilar Pilapil). C'est Dawn Zulueta (autre actrice et mannequin philippine) qui devait au départ incarner Darna dans cette version de 1991.

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 25 Jan 2024 17:14 
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Merci pour cette nouvelle publication (et pour l'info sur Nanette Medved), John ! :D

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 29 Jan 2024 20:39 
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Une très bonne chronique pour un très bon film, c'est du familial très sympa, avec plein de moments wtf. Un film fait avec coeur, mais avec trèèèèès peu de budget, en témoigne la tête du serpent muppet. Je viens de la relire et de m'apercevoir que je plaçais ce film (qualité de l'image, éclairage, incrustations etc) à la fin des années 70 alors qu'il est sorti après le batman de burton... Mais plaisir garanti, croyez le!


JACK TILLMAN a écrit:
. Comme dans Superman, aucune des personnes de l'entourage de Narda, famille ou amis, ne la reconnait dès lors qu'elle enfile le bikini rouge de Darna (un détail qui était déjà cocasse dans la saga Superman).


Attends, dans quelle aventure Superman enfile un bikini rouge de manière cocasse?

...

Ok si c'est pour dire des âneries, je sors, ok ok... :dejadehors:

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 29 Jan 2024 22:57 
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Heureux de voir la chronique de Tillman sur le site, Darna devient progressivement une icône nanarlandaise !!
Me dire que je suis aussi vieux que ce film me plonge dans un questionnement existentiel.

Je me demande si les autres films Darna ont autant de potentiel nanar que les deux chroniqués.

_________________
"si les nuages portaient des jupes, tu présenterais la météo !"
- Terror of Mecha-Godzilla


Dernière édition par Red Dear le 30 Jan 2024 17:29, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 30 Jan 2024 12:14 
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Merci pour vos retours !

J'ai survolé vite fait Darna Vs. The Planet Women (1976) et il a l'air d'avoir un bon potentiel. Encore un film de ma watchlist.

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 30 Jan 2024 18:38 
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James Bataille a écrit:
Une très bonne chronique pour un très bon film, c'est du familial très sympa, avec plein de moments wtf. Un film fait avec coeur, mais avec trèèèèès peu de budget, en témoigne la tête du serpent muppet. Je viens de la relire et de m'apercevoir que je plaçais ce film (qualité de l'image, éclairage, incrustations etc) à la fin des années 70 alors qu'il est sorti après le batman de burton... Mais plaisir garanti, croyez le!


JACK TILLMAN a écrit:
. Comme dans Superman, aucune des personnes de l'entourage de Narda, famille ou amis, ne la reconnait dès lors qu'elle enfile le bikini rouge de Darna (un détail qui était déjà cocasse dans la saga Superman).


Attends, dans quelle aventure Superman enfile un bikini rouge de manière cocasse?

...

Ok si c'est pour dire des âneries, je sors, ok ok... :dejadehors:

Dans l'épisode où il est sous l'emprise de la Kryptonite rose...
Tu sais,celle qui rend Superman gay*.

*Authentique.

_________________
"Que vienne encore l'Hiver; que vienne encore l’Été;
ma seule saison, c'est vous; le cœur a ses raisons:
délicate chaaaaa a a aaaaate
je vous aime,je vous aime!"


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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 01 Fév 2024 10:26 
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JACK TILLMAN a écrit:
Merci pour vos retours !

J'ai survolé vite fait Darna Vs. The Planet Women (1976) et il a l'air d'avoir un bon potentiel. Encore un film de ma watchlist.

Tu devrais y ajouter Darna at Ding: entre son côté au-moins-3-en-1, l'humour navrant de la première moitié, la séquence où le gosse énervant se transforme en superhéros avec des FX à 2 centimes et le gag de la scène manquante des Monty Python fait au premier degré, c'est un poids lourd.

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 Sujet du message: Re: Darna - 1991 - Joel Lamangan
MessagePublié: 01 Fév 2024 14:14 
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Merci beaucoup pour l'info, slater74, ta description fait énormément envie ! :P :worship:
J'avais noté ce titre mais en me disant juste "peut-être pour plus tard...", mais là ton message le place en tête de ma liste.

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