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Sortie aujourd'hui.

Fiche allociné.

Vu en avant-première hier. Il s'agit d'une comédie en noir-et-blanc, avec des personnages de loosers sympathiques qui s'essaient a être... des gangsters loosers sympathiques.

Grâce en particulier a ses excellents interprètes (dont les trop rares Jean Rochefort et Jean-Pierre Kalfon), on passe un bon moment. Il y a pas mal de répliques drôles, de mise en scène décalée. Le film est au mieux quand le réalisateur se lâche vraiment, avec des scènes de films muets. L'ensemble est plus qu'original par rapport aux films comiques français habituels. Beaucoup moins original quand on le compare a Tarantino (pour la construction du scenario à la Pulp Fiction), et surtout à Jim Jarmush pour son ambiance.

Seulement... il y a des longueurs, et quelques scènes ratées, comme le flash-back final et sa voix-off horripilante.

Cette image me titille depuis que je l'ai vu. Il s'agit bien de courtney love qui pose lors de la naissance de sa fille, n'est ce pas ?
Parce que vraiment, ça me dit quelque chose... Par contre, si c'est bien le cas, je comprend pas qu'elle ait été choisi pour illustrer ce film ?!

EDIT: tain, impossible de me souvenir ou j'ai pu voir cette photo..GRRRrrr, c'est pas possible, je n'hallucine pas!

la bande annonce me fait envie

C'est la femme de Benchetritt posant avec leur môme.

J'ai entendu que beaucoup ont reproché la ressemblance de cette affiche avec celle de "Réussir ou mourir" avec 50 cent.



En tous cas j'ai envie de le voir, ce film.

Même si je ne trouve pas Anna Mouglalis très jolie, j'avoue que je préfère quand même l'affiche de "J'ai toujours rêvé..."

Oui j'ai lu ça. Mais j'ai un air terrible de déjà vu... Ca me perturbe fortement!

moi ça me fait penser à patti smith, mais j'arrive pas à savoir pourquoi.

sinon sur l'affiche c'est pas Anna Mouglalis tout simplement?

Il faut preciser que l'affiche n'est absolument pas dans le film, ce qui rend l'exercice difficile.

D'apres ce qu'on peut lire sur le web il semble cependant que ce soit bien une photo d'Anna Mouglalis (qui est aussi, comme dit plus haut, la femme de Benchetritt).

L'affiche est superbe, le film plus inégal d'un point de vue qualitatif.

Si on pouvait résumer J'ai toujours rêvé d'être un gangster, ce serait quatre histoires de gangsters ratés tournant autour d'une cafétéria déserte de Nationale. Pas de scénario à proprement parler, plus des sketchs multipliant les références cinématographiques, allant de Tarantino à Jarmush et en passant par la comédie italienne et Kaurismaki. Le problème est que Bencherit n'a pas le talent de ses confrères et que trop souvent on a l'impression de regarder un Pulp fiction du pauvre. En témoigne les dialogues indigents sur le Drew barrymore burger et le dialogue entre Arno et Bashung. C'est quand il essaie de singer ses sources d'inspirations que le film devient raté et une pâle copie des originaux. L'épisode avec les deux chanteurs est à ce titre franchement catatastrophique et les dialogues entre Edouard Baer et Mouglalis mauvais.

Pourtant, le film réussit à convaincre (à moitié). Ce qui le sauve, c'est en partie la générosité du cinéaste qui arrive à instaurer une véritable atmosphère et des situations délicieusement loufoques mais surtout les acteurs. Tous royaux, ils semblent s'amuser comme des petits fous et il faut avouer que leur plaisir est communicatif. Les deux belges kidnappeurs du second épisode sont géniaux. Ils arrivent à immiscer une véritable tendresse dans leur trio avec un otage suicidaire!!! Cet épisode et le dernier avec les gangsters septagénaires sont de purs régals. Bencherit a beau être un mauvais dialoguiste, il réussit dans le comique de situation. Il faut voir le braquage du Macdo ou l'enlèvement de l'adolescente... et la tirade de Mouglalis sur les vieux qu'adoptaient ses parents dans son enfance.

Bref, J'avais toujours rêvé d'être un gangster alterne le franchement raté au franchement bon. On peut y voir un dialogue inepte sur le Drew barrymore burger suivi d'un jubilatoire moment de cinéma muet. Le jour ou Bencherit laissera ses références de côté et fera preuve de plus de rigueur, son cinéma pourra devenir moins anecdotique. Surtout qu'il y a du potentiel...
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*enfin vu*

Je plussoie pour le caractère bigrement inégal du métrage.

Le premier segment, à défaut d'être mauvais, se révèle à ce titre, un brin trop "facile". Les situations sont convenues, le numéro de Baer donne des airs de déjà vu, les dialogues ne sont pas bien bandants ("je donne dans le sous tarantino avec mon DB Burger"). Toutefois, ça demeure sympathique (la scène de muet), grâce aux interprètes qui prennent plaisir à jouer (remarque valable pour les autres segments, d'ailleurs). Bref, plutôt quelconque.

Le deuxième segment est quant à lui, bien bien supérieur. Il mélange aisément le tragique et le comique, les personnages se révèlent plutôt touchants et sortent des sentiers battus, de même que les situations. Certaines scènes valent vraiment leur pesant de cacahuètes (l'enlèvement ou le coup de fil, par exemple). Bref, du tout bon (et chouette idée d'avoir leurs points de vue, pour l'attaque de Baer contre le cuisto).

Le troisième segment est totalement raté et tombe à plat. La rencontre Arno/Bashung tourne en queue de poisson, les dialogues sont ineptes, au mieux on sourit 2-3 fois. Bref, catastrophique, et il me semble qu'il s'agit du plus court.

Le quatrième réhausse considérablement le niveau. Les cinq compères en braqueurs nostalgiques du 3ème âge, font vraiment plaisir à voir. Ils arrivent, une fois de plus, à avoir un plaisir de jouer communicatif (puis mince, la tirade de la serveuse sur les "vieux" adoptés...un régal). A l'instar du second segment, le mélange tragi-comique est vraiment bien dosé, rend ces personnages de losers bien sympathiques.

On va passer sur l'épilogue à jeter aux oubliettes, la construction tarantinesque (et les multiples références) ou les emprunts à Jarmush.

Conclusion: alternance du pire et du meilleur, mais un enrobage général plutôt sympathique et des acteurs franchement en forme.