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DiCaprio, agent de la CIA remonte la piste d'un réseau terroriste musulman qui le conduit en Jordanie où il fait connaissance d'une jolie infirmière. Tentant de poursuivre sa mission malgré des difficultés prévisible, il se retrouve tiraillé entre sa loyauté envers son gros beauf de superviseur (Russel Crowe) et la nécessité de coopérer avec un ministre jordanien ténébreux et mal rasé (Mark Strong, excellent). Tiraillement assez artificiel puisqu'à aucun moment il ne semble être justifié par autre chose que par les caprices des uns et des autres mais qui reflète bien la situation d'un film qui a le cul entre un peu trop de chaises.
Je ne sais pas, et je suspecte que l'ami Ridley n'a pas voulu le décider non plus, s'il entendait filmer un pur divertissement à la James Bond (DiCaprio snipe des figurants au pistolet mitrailleur, court partout, les méchants ont toujours une longueur d'avance et la fille dans les bras avant même qu'il ait eu le temps de claquer de claquer des doigts - comme quoi le hijab ne rend pas trop farouche), d'un film âpre et brutal (certaines séquences sont franchement sanglantes, et l'univers des espions dans l'ensemble apparaît comme franchement sordide et cruel), voire d'une comédie cynique (certaines scènes avec le Patron - non, pas Lui, l'autre).
Rien n'est vraiment mauvais (il ne faut pas exagérer !), chaque scène est dans l'ensemble soignée et même réussie le plus souvent, mais l'ensemble manque cruellement d'unité à mon goût.
Russel Crowe surprend (agréablement) dans un rôle de vieux sac à bière qui change pour le moins de ce qu'on en a vu jusqu'à présent.
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