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le nouveau film du réal de calvaire :



avec : Emmanuelle Béart, Paul Belhmer, Rufus Sewell, Julie Dreyfus.







Septembre 2008

Ca, ça veut dire du plan nichon, voire du plan cul.

(Si j'étais mauvaise langue je dirais que c'est presque son seul talent de comédienne. Ah zut, je l'ai dis. )

Bingo, et même qu'il y a un plan foufe.

Bon, ben pas trop convaincu je suis. Le film me semble rater son objectif, la faute à une absence totale d'empathie et donc d'identification au personnage de Jeanne. Pire, plus le métrage avance, et plus elle m'a paru exécrable. Son mari n'est pas forcément mieux. En fait, je me suis plutôt senti proche de Gao, vaguement présenté comme un méchant (qui finit mal, le pauvre). La dernière partie se veut oniroïdo-fantastique, mais elle donne le sentiment d'être aussi vide de sens que le reste. On s'ennuie donc tranquillement, tandis qu'il ne se passe pas grand chose à l'écran. La prestation de Béart n'aide pas non plus à s'enthousiasmer (elle tire la même tronche pendant les 40 dernières minutes).

Ceci dit, les décors sont très jolis, avec une belle utilisation de la jungle, et certains plans sont très réussis (la foule de môme qui entoure Paul). C'est maigre.

Vu au ciné : départ très prometteur mais plus ça avance, plus ça s'embourbe. On dirait qu'en cours de tournage, le réalisateur a choisi de raconter une histoire totalement différente.
Il y a de très belles scènes, d'autres qui font un peu étalage de culture/symboliques lourdingues (les montgolfières sur la plage, je connais pas le terme technique...). Pour moi, c'est un film qui avait un très bon potentiel mais à force de vouloir la jouer "auteur/film à message/plusieurs niveaux de compréhension", on en ressort perplexes.

Et le générique de début aide pas, puisqu'on voit s'y étaler non pas juste le titre "Vinyan" mais bien "Fabrice DuWelz's Vinyan". Pour vous je sais pas mais moi, c'est le genre de petit détail quelque peu orgueilleux ou vaniteux qui m'ôte d'office toute envie de passer outre les petits défauts du film...

Par contre j'ai bien aimé Rufus Sewell dans le film, tout en me demandant un peu ce qu'il foutait là...

Globalement d'accord avec les avis précédents: c'est beau mais chiant.

Tel que vous le racontez, on dirait du sous-Boorman ?

C'est exactement ça.

Les images de forêt vierge sont très soignées mais en cours de route, on perd un peu le fil de l'histoire et ça devient assez lent, on sait plus trop où ça va...
Je me rappelle notamment avoir été content de la mort de Rufus Sewell parce que ça signifiait que le film allait bientôt finir...