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Après un gros succès aux USA et un carton en Angleterre, Mamma Mia débarque par chez nous. Quelques précautions d'usage :

- si vous êtes allergiques à ABBA, je ne sais même pas pourquoi vous lisez ces lignes
- le film reste un show de Broadway filmé, avec ce que cela implique de surjeu, d'exclamations et de bons sentiments

En effet, on retrouve à la réalisation et à la production les personnes déjà en charge de la création de la comédie musicale, ainsi que les messieurs d'ABBA pour assurer l'adaptation des paroles et les ponts musicaux.

Vu qu'Abba est le genre de groupes à facilement éditer un best-of de plus de 20 titres sans racler les fonds de tiroir de manière trop ostensible, les numéros musicaux sont très nombreux, et chaque tube passé a sa chance au moins une fois. Ce qui est séduisant au début fatigue un peu sur la fin, et pour plusieurs raisons :
- ce genre de spectacle comporte généralement un entracte de 15 min, ce qui permet à tout le monde de souffler
- le spectacle à Broadway dure 2h30 (entracte inclus) et le film 1h50, soit 25 minutes de moins. Cela pourrait expliquer l'engorgement des mélodies.

On a droit tout de même a de sacrés numéros de comédie, de chant et de danse dans un décor assez grand et bien utilisé.
Quasiment tout le film se passe sur une petite ile escarpée, très joliment filmée (je viens de repenser aux cadrages moches en hélicoptère des Bronzés 3, et je confirme qu'ici c'est quand même plus joli). Certaines scènes d'exposition ont clairement été tournées en studio vu la différence d'éclairage avec les scènes en extérieur.

Comme dans toute comédie musicale, ce sont les acteurs qui poussent la chansonnette. C'est dans l'ensemble pas mal du tout, et le fait de ne pas avoir les timbres hyper connus des chansons d'origine n'est pas gênant. Mention spéciale à Meryl Streep qui chante très bien et très souvent (et qui avait déjà montré ses talents dans le dernier Altman auprès de Lily Tomlin), le seul bémol étant pour Pierce Brosnan qui ne peut pas trop monter et dont le timbre est assez désagréable. Bravo aussi à l'adaptation et au mixage des chansons, les personnages bougent souvent et leurs souffles, rires et les sons extérieurs sont bien intégrés dans les chansons.

Bref, c'est enjoué, c'est bien fait, assez drôle, avec une histoire permettant de caser sans trop de mal un maximum de paroles de chansons (les sous titres français sont pas mal à ce niveau) et le générique de fin est un très grand moment de rigolade.


(film en salles depuis le 10/09/08 en France)

Je confirme tout ce qui a été dit par Tagolo, film bien sympa mais pas léger-léger et à proscrire aux non-fans d'Abba. J'avais mal au crâne en sortant de la salle mais je m'étais quand même bien amusé. De plus, en ces temps pluvieux un film qui sent bon les vacances ne se refuse pas. Et j'ai particulièrement apprécié la complicité entre Brosnan, Firth et Skarsgaard en bande de copains.

Vu hier.

Pour moi, ce fut une excellente surprise. C'est effectivement un film qui sent bon les vacances au soleil, à la bonne humeur communicative. J'ai particulièrement apprécié Meryl Streep dont l'énergie crève l'écran. Sa complicité avec ses deux copines/choristes donne lieu à des scène sparticulièrement savoureuses (Christine Baranski trouve là son meilleur rôle à mes yeux, devant Bowfinger).

Quant à ABBA, je n'ai jamais été fan de variété pour midinettes (et je ne m'en vante pas) mais je dois avouer qu'en sortant de la salle, j'ai failli me payer un Best-Of ou la B.O. du film. En tout cas les interprétations de Dancing Queen, Mamma Mia et Does Your Mother Know? sont à recommander pour bien commencer une journée (ok, peut-être pas tous les matins non plus...)

Un film qui donne le sourire.

PS : je reviens là-dessus mais ça fait vraiment plaisir de voir la tournure que prend la carrière de Meryl Streep qui semble décidée à jouer les comiques, ce qui lui réussi bien. Des années après La Mort Vous Va Si Bien, la voir jouer les guest stars de luxe (qui assure niveau chorégraphie) dans Deux En Un des frères Farrelly, l'incarnation du diable dans Le Diable S'habille En Prada et l'ex-fan de ABBA tenancière énergique d'un hôtel grec dans ce film est un vrai remède contre la morosité.

un film qui file une sacrée pêche (enfin je ne suis pas objectif, je vénère ABBA ) , la lumière est démentielle et effectivement une meryl streep qui enterre le reste du casting (je vais regarder les femmes de 59 ans d'un autre oeil)

mais si pierce brosman a effectivement un voix de euh...comme pas mal de monde qui ne chante pas en temps normal, c'est quand même assez couillu de chanter plusieurs titres en sachant que des millions de spectateurs vont l'entendre souffrir sur de la pop suédoise millésimée (et je sais de quoi de parle pour avoir fait un karaoke la semaine dernière)

et les bonus du DVD font une belle place à Bjorn et Benny, qui sont quand meme des demi dieux (apres Jimmy page et lou reed bien sur)

Pareil. Excellent film qui ne cherche pas à "dépasser son concept" et enchaîne les chansons qui vont bien. Je l'ai regardé trois fois dans la même journée dont deux de suite*.

Meryl Streep Et la jeunotte a juste l'enthousiasme et la candeur qu'il faut pour le rôle (cela doit être épuisant à jouer sur scène...).

*Bon, j'étais dans en avion aussi.

Ma mere a adore

Je remonte le topic parce que je l'ai vu hier, et rien ne m'a préparé à ce que j'ai vu. Ce film c'est :



après c'est :



Par la suite c'est :



Et à la fin c'est




Plus concrètement, Angela Lansbury disait dans la vidéo retrouvée par le found footage festival : "On dit que le désir sexuel s'estompe après la ménopause, mais ce n'est tout simplement pas vrai". Et effectivement, c'est un film sur le désir sexuel des femmes de 50 ans, et qui va droit au but, si j'ose m'exprimer ainsi. Ca se termine quand même dans une gigantesque fontaine de cyprine, cette histoire (la fontaine d'Aphrodite !!).

Sinon visuellement et musicalement, le film a ceci de parenté avec Repo the genetic opera que les acteurs chantent globalement comme des patates, et que la vidéo digitale est parfois superbe, d'autres fois extrêmement moches, avec notamment des contrastes très audacieux où les actrices ont pratiquement la peau orange (c'est peut-être aussi dû au dvd qui a l'air d'avoir été encodé un peu n'importe comment, y a même pas de piste stéréo pour le film, alors que tout le monde n'a pas de 5.1). Mais évidemment, la grande différence, c'est que les chansons sont extrêmement bien écrites (enfin, Abba, quoi, dans le contexte, ça le fait) et mine de rien pour une comédie musicale, c'est important.

Enfin, dernière remarque, suis-je le seul à avoir vu dans la chorégraphie des hommes aux palmes de plongée un hommage subtil à white fire ?

Un film à recommander à tout le monde.