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Surtout que ce ne sera pas encore le point culminant de la guerre des Polices, qui sera en fait l'affaire que Marshall reprend comme toile de fond dans "36 Quai des Orfèvres".....C'est quand même dommage de passer à côté !

A propos de reconstitution historique, dans le 2, lorsqu'ils sont poursuivis par les policiers et qu'ils entrent dans le métro aérien, on voit derrière Mesrine, un tag gravé dans la vitre.

Ce passage, dans la voiture en forêt, est très mauvais de dialogue et de jeu !

En tout cas merci Nikita pour toutes ces précisions.

Déçu aussi par le second volet.

Bon on s'emmerde pas loin de là mais le côté farce du film avec l'humour de vincent cassel et des scènes mal écrites comme celle avec tillier cassent le plaisir. C'est moins subtil que le premier volet, Lanvin est ridicule et la psychologie des personnages passe à la trappe. Bref, tout ce qui faisait la réussite du premier volet n'est plus là et c'est finalement très superficiel. Après c'est bien rythmé, on s'emmerde pas mais ça reste assez peu original et beaucoup de passages de la vie de mesrine sont survolés. Un polar banal pas déplaisant mais vite oublié. Toute l'ambiguité du personnage de mesrine présente dans le premier disparait et les dix dernières minutes sont elles inutiles

En même temps la scène de la torture du journaliste n’est pas vraiment à l’avantage de Mesrine. Surtout que je crois que Tillier n’avait jamais écrit ce fameux article, il s’est juste contenté de le signer et puis vers la fin des années 70, Minute était déjà bien connoté « facho ». Moi ce qu’il m’a le plus surpris c’est son évasion de la prison de la santé (Richet a pris de gros risques sur le coup). En revanche il me semblait que c’était Charly Bauer qui avait balancé Mesrine, mais peut-être que je me trompe.

Cela dit, j’ai bien aimé les deux films bien plus réussi que le truc sur « La Bande à Baader » sorti récemment même si ça manque parfois un peu d’ambition. On passe d’une évasion à un braquage, une arrestation puis encore un évasion et un braquage etc… Avec Barbet Schroeder, on aurait un grand film politique alors qu’avec Richet on a juste un bon film d’action. Dommage…

A quand un film sur les Cellules Communistes Combattantes avec Benoit Poelvoorde et Jean-Claude Van Damme?

Cela dépend du point de vue adopté. Elles n'apportent rien sur l'histoire, mais elles sont un très chouette clin d'oeil adressé au spectateur ; cette façon de reprendre le tout début du premier volet et d'en montrer les choses cachées, c'est presque comme une musique qui reprend un thème en le développant. J'ai trouvé cela très réussi esthétiquement, et je vais d'ailleurs écrire à France Culture à ce sujet.

Je viens de voir le second volet et que dire...Une énorme claque.

Au delà de l'histoire de Mesrine, le film est tout simplement mené tambour battant, on ne souffle pas une seconde et le tout s'enchaîne jusqu'au dénouement, sans cassure, ni longueur. Action, humour, drame s'entremêlent avec merveille, on passe du chaud au froid sans s'en apercevoir. Sans parler de la restranscription de l'époque, si bien faite.

Cela me fait aussi plaisir pour notre cinéma national. Un petit-chef d'oeuvre même si la légende du personnage était là pour attirer le public mais la prestation de Cassel et la réalisation de Richet sont simplement d'une justesse exemplaire.

Bon, j'ai un peu abusé des superlatifs mais j'ai vraiment eu une superbe expérience de cinéma et je voulais l'exprimer.

Bravo encore à tous les participants de ce film, cela restera un classique pour moi.

je ne suis pas certain de vouloir voir ce film.
j'attendrais tranquillement qu'il passe à la télé.
la faute au personnage : mon age canonique m'a fait vivre cette période du fameux " ennemi public N°1 " et il n'émanait aucune sympathie de ce type.
aucun jeune ou groupe de quelques tendances que ce soit, ne se revendiquaient fan du criminel.

à vrai dire, si il y a eu polémique, mais vraiment tote petite, ce fut pour sa mort ou chacun avait compris qu'il fut abattu comme un chien, mais à cette époque la peine de mort existait encore et les criminels se rendaient de temps en temps à l'échafaud avec l'approbation d'une grande majorité de français.


la chanson de trust qui critiqua la méthode radicale des policiers pour empêcher mesrine de nuire ne fit pas non plus, plus parler que ça.

tiens j'ai un pote qui me dit que son nom se prononce Mèrine et et non MeSSrine ..... peut on me confirmer ça ? ( c'est parce que j'avais en tête MeSSrine )

C 'est Mesrine lui-même qui disait que ça se prononçait "Mérine", mais je dis toujours "Messrine" quand même

Dans le film il exige que son nom soit prononcé "Mérine" et il cite l'exemple du mot "Miromesnil" qui se prononce "Miroménil". Il faudrait attirer l'attention des membres de l'Académie Française sur ce mot "mesnil", puisque l'on écrit "Ménilmontant" et non pas "Mesnilmontant" !

Merci de ce témoignage

Ca me rappelle "Terminale" avec Bruno Wolkowitch, dans lequel non seulement le prof de philo couche avec une de ses élèves (elle se suicide ensuite) mais se révèle ensuite être néonazi. La panoplie du parfait salaud en somme. Ce qui est édifiant c'est que cet argument justifie que les élèves l'assassinent à la fin du film, avec l'aide d'un gentil prof 68ard

Y'a un truc qui me gène dans le deuxième volet c'est Mesrine lui même, Cassel surjoue le bonhomme jusqu'à le rendre grotesque (comparé au Mesrine de l'Instinct de Mort). On ne sait plus trop si c'est le personnage qui surjoue ou tout simplement Cassel qui fait du zèle.

Peut être que Mesrine a "évolué" réellement dans ce sens, à moins que ce soit une intention de le rendre pathétique... dans l'ensemble le film perd petit à petit en finesse à cause de la psychologie des personnages (Broussard est quasiment... rien). Faut dire que ça enchaine du second role.

C'est néanmoins une superbe réussite même si des choses restent à dire (toutes petites quand même)... et que ça mériterait plus une saga sur une époque qu'un film tellement centré sur le personnage principal.

Tu as aussi le Blanc Mesnil dans le 93, ou Rosny sous-bois dans le même département. Une ville aussi à côté de chez moi dans le 95 qui s'apelle Osny (prononcé Ony).

Bref, je pense que les exemples donnent raison à Mesrine car je ne sais pas si il existe une régle précise sur la prononciation du S dans ces cas-là.

Vu les deux films en deux jours et c'est vraiment très bon. Le seul bémol de réal selon moi, est que le film est un peu trop centré sur Mesrine (enfin, je veux dire que Cassel est dans tous les plans du film, c'est un peu déséquilibré à mon avis).
Après, je n'avais pas les bagages pour juger, mais je suis rétrospectivement assez d'accord avec l'analyse de Nikita sur les impasses du film concernant le match dans le match des policiers.
Sinon, nous avons vraiment une très belle mise en scène, très 70s mais sans caricature. Un couple de film qui fait du bien au cinéma français, puisque pour la première fois depuis un petit moment, j'ai eu l'impression de voir du cinéma, et pas un téléfilm.
Preuve que Langman est un excellent producteur quand il veut, que Cassel est un bon acteur et que Depardieu est excellent quand il choisit bien ses films. Deux beaux films, trop rares par chez nous, et une production ambitieuse qui excuserait presque Asterix 3, si les sous ont servi à monter ce projet casse gueule et couillu !

j'avais vu que la première partie.
très bon biopic, voir ça en France, ça fait plaisir.
Cassel fout les jetons (la scène avec sa femme ), ambiance noir (l'enterrement), Depardieu est très bon aussi.

Cécile de France et Roy Scheider aussi.
Tout a été dit dans le topic de toute façon

par contre un défaut: le temps est pas bien fait, Mesrine est resté dans le QHS canadien 5 ans, j'ai eu l'impression qu'il y était à peine 6 mois dans le film. Les durées sont pas très bien montrées j'ai trouvé.

mais j'ai une question: Guido et Paul ont-ils vraiment existés? on le voit quasiment tout le temps qu'avec Mesrine.
le film est l'adaptation du bouquin de Mesrine justement, il a très bien pu mentir, mais surtout une scène qui m'intrigue

Roy Sheider ?

Roy Dupuis.

désolé

Excellente nouvelle : après deux ans de retard, le dyptique va enfin sortir cet été au Québec!

Outre la présence d'acteurs québécois de renom dans la distribution française (je prie pour qu'ils n'aient pas internationalisé leur accent), j'avoue que ces films m'intéressent. J'ai beaucoup entendu parler de Jacques Mesrine sans trop chercher à m'informer sur son sujet; ce dont j'ai entendu parler surtout, c'est que c'était plus ou moins l'équivalent français des gangsters célèbres américains, comme Al Capone et John Dillinger. Je ne sais pas si la comparaison est juste, par contre.

En revanche, j'ose espérer que ce sera plus agréable à visionner que Che, qui, sans être mal fait, était bien trop hermétique et peu engageant à mon goût.

C'était un sale type. Plus Capone que Dillinger.