Citer:
Allociné a dit :
De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.
Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire...
L'affiche qui cligne de l’œil à Benoît

La bande-annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=HEwDeWqLROALe nouveau film d'Olivier Marchal se divise en deux époques : la jeunesse des héros, à l'époque où ils étaient le gang des Lyonnais, et le présent, où les personnages ont vieilli et pris des trajectoires différentes. Le passage d'une temporalité à l'autre est assez étrange : je pense que Marchal voulait qu'on découvre le passé au fur et à mesure, quand le passé rentre en résonance avec le présent, mais au final, on l'impression que tout cela est fait un peu au hasard.
Surtout, la partie "présent" est bien plus développée que la partie "passé", alors qu'elle est loin d'être aussi intéressante. A moins qu'on aime voir Lanvin déambuler avec ses deux expressions, sa chemise ouverte et sa chaîne en or qui brille, parler de l'amitié, de la famille et surtout de couilles avec ses potes. Le film se veut un peu crépusculaire, abordant les thèmes des promesses qu'on fait aux amis, même quand on a tourné la page, de la difficulté d'être un truand honorable, et de la vengeance (qu'ils mangent froid car ils ont de l'argent) mais c'est super mou, et pas spécialement beau non plus.
Enfin, la performance de Bernard Le Coq à la fin est ridicule.
J'ai pas aimé le rôle du flic non plus, horrible avec ses chemises, et le concours de bite permanent entre tous les acteurs.
Les flashbacks sont mieux, dans une veine qui rappelle Mesrine, mais ils sont tellement expédiés qu'au final on apprend pas grand chose. Sur un sujet proche, j'ai cru comprendre que le juge Fayard de Boisset s'en sortait mieux.
Bref, pas convaincu du tout.