Forum Nanarland.com

Mouais, bon, pas complètement emballé. J'argumenterai un peu plus tard, un peu plus tôt.

Bon film. Si vous avez vu heat, vous connaissez la confrontation du flic et du voyou, si vous avez vu Mesrine, vous savez ce qu'est un ennemi public. Le problème de ce film c'est qu'il n'amène rien de neuf. Alors c'est beau, bien filmé, Bale est meilleur que Depp, pas bien crédible en méchant.

Sympa sans etre un chef d'oeuvre mais avec néenmoins de belles scenes de fusillades.

Vu la semaine dernière. J'ai adoré la maîtrise de la caméra (jamais tranquille, plan d'ensemble je connais pas), le laisser-aller général sur le côté reconstitution (ben ouais c'est les années trente, mais pour une fois l'époque ne fait pas le film), et surtout cette narration complètement déliée, décousue, totalement en-dehors du redondant "clash des cerveaux", sur l'évènement plus que le personnage.
Par contre, les acteurs transparaissent beaucoup trop derrière leur masque, un casting moins tapageur aurait peut-être été mieux venu. Et bordel, quand Bale va-t-il enfin se décider à jouer ?

Il attend de rencontrer un grand directeur d'acteur comme Godfrey Ho qui lui dira : "écoute Christian, je te vois pas vraiment jouer là, faut que t'en fasses plus"
Si ça a marché avec Stuart Smith, ça doit marcher avec Christian Bale.

bon film mais un peu long sur la fin

j'ai beaucoup aimé la reconstitution d'époque et l'atmosphère un peu cotonneuse, très irréelle. on se croirait presque chez terrence mallick

l'aspect enquête scientifique et naissance d'un monde m'a beaucoup plu, plus que les acteurs qui ne sont souvent que des ombres

En signant ce nouveau long-métrage, Michael Mann sort de ces thèmes de prédilections en laissant sur place la ville de Los Angeles à laquelle il attache une importance affective majeure, tire un trait sur son jeu de couleur douteux qui affectait en mal ses deux derniers films, et met de côté l'aspect sauvage de la ville de manière générale.
Toutefois, le style de Mann répond à l'appel et on retrouve ainsi des caméras à l'épaule maîtrisées de bout en bout ainsi que des figures de dualité en les personnes de Dillinger et Purvis, thème récurrent chez le réalisateur américain.

Au niveau technique... que dire?? Michael Mann fait du Michael Mann. C'est-à dire, des scènes d'actions filmées avec un incroyable réalisme (dont une scène de fusillade qui restera gravée dans les mémoires), certains plans sont d'une rare beauté (verger,cinéma), mais en revanche d'autres plans sont vraiment ratés, particulièrement dans les scènes de dialogues, où les personnages sont cadrés de manière grossière. En effet, on nous sert des caméras collées au visages des acteurs, coupant de la sorte le faciès de ces derniers et des plans se voulant original (mais qui ne le sont pas) fort désagréable à regarder. Quand on veut bafouer les règles cinématographiques, faut-il encore savoir le faire avec classe.

Il est dommage également que Mann se désintéresse totalement du contexte historique de la grande dépression pour promouvoir une histoire d'amour sans saveur entre Depp et Cotillard, narrée avec une maladresse sans pareil. De plus, il n'y a aucune psychologie dans les personnages principaux, excepté dans celui de Bale qui est un peu plus facile à cerner.

Heureusement, tous les défauts cités plus haut se corrigent dans la deuxième partie du film qui nous en met plein les yeux. Rien à dire du côté de l'interprétation plutôt banale, mais la BO, en revanche, est magnifique.
En guise de résumé, Public ennemies est un bon film qui ose au niveau de l'esthétique, même si le résultat n'est pas toujours payant, mais qui souffre au niveau de la psychologie des personnages quasi invisible.

note : 3/4

J'en sors!

J'ai bien aimé, esthétiquement c'est d'une grande maîtrise.
On voit parfaitement que ce sont les années 30, mais Michael Mann se contente d'y planter son décor sans essayer de nous jeter l'époque à la figure, ce que je trouve très à mon gout. On n'est pas là pour voir une étude sociologique de la grande dépression, mais pour voir la traque de l'ennemi public numéro un!

La scène de la fusillade nocturne était très bien, mais j'ai quand même trouvé qu'elle n'atteignait pas le niveau de celle de Heat. Évidemment je compare à celle qui est sans doute la meilleure scène de fusillade jamais filmée.

Mon seul regret c'est que je n'ai pas vraiment senti monter de tension sur la longueur, j'ai trouvé que le film manquait d'un vrai climax. Pour comparer à nouveau à Heat, là où celui-ci se concentrait sur la préparation d'un braquage puis ses suites, ainsi que sur la surveillance par la police, ici on a affaire à une série de casses sans plus de préparation que le choix de la banque à attaquer.

Il n'y a que pour la dernière scène que j'ai vraiment senti cette montée en tension, on suit tout autant Purvis que Dillinger, mais on ne peut pas dire que ça se solde par une véritable confrontation.

J'ai aussi trouvé que l'histoire d'amour aurait gagné à être un poil plus développée. J'y ai vu une volonté de Michael Mann de développer le personnage de Dillinger au-delà de son aspect de hors-la-loi.
On y voit un homme qui sait que ses quelques compagnons peuvent mourir d'un jour à l'autre et qui finalement est très seul, entouré de morts en sursit, et qui en est finalement un lui-même.
Dès qu'il a la possibilité d'avoir une vraie relation avec quelqu'un il fonce bille en tête et sans chichis, comme quelqu'un qui sait que le temps peut être compté (et qui en plus a visiblement manqué depuis des années de relations sociales développées). Une fois qu'il est dans cette relation, il refuse de l'abandonner, comme il refuse d'abandonner ses compagnons derrière lui.



Pour le personnage de Baby Face Nelson, en effet il a l'air assez caricatural, mais pour ce que j'en ai lu le vrai Baby Face avait vraiment une tendance très marquée à la violence et haïssait les agents fédéraux.

Bon vu hier soir, et ça surpoutre malgré quelques longueurs ça et là... je suis d'accord avec Gatman pour dire que des fois on dirait du Mallick. Comme d'habitude avec Mann, j'ai trouvé une totale adéquation entre les personnages, l'image, l'histoire, et la bande son. Un gunfight d'anthologie, même si il n'égale pas ceux de HEAT et de Miami Vice, et un festival de "tronches", surtout parmi les agents qui traquent Dillinger. En parlant de ce dernier, j'ai trouvé Johnny Depp très bien, et les deux portraits croisés d'un Dillinger en méchant classe, un peu gouailleur, et un Purvis monolithique sont très réussis. Christian Bale est totalement inexpressif (il doit faire un demi sourire microscopique dans tout le film), et le contraste avec Depp est très bien foutu. Le film prend vraiment son essor à partir du gunfight, quand Dillinger et la fin, grandiose, prend toute sa valeur...

Moi j'ai passé un très grand moment de cinéma ! J'y reviendrai plus tard, le temps de retrouver mes esprits !

Je suis pas mal déçu que Mann en fasse vraiment trop avec sa super caméra, coté scénar', c'est franchement pas énorme, ni côté acteurs je trouve.
C'est surtout la dernière partie, ultra psychologique où tout est franchement intéressant

Oui mais fallait bien Depp en tête d'affiche, sinon çà fait pas vendre, Bale est atteint du syndrôme "Colin Farell" abonné aux seconds rôles. Et s'il est en tête d'affiche, alors c'est que le film est voué au flop (ex: le Règne du Feu, et surtout surtout Equilibrium) Un film ambitieux comme Public Ennemies avec Bale dans le premier rôle, c'éttait trop risqué. Dommage car avec son visage en lame de couteau, il aurait fait un bon Dillinger, et pour Johnny Depp bah... il lui serait toujours resté le rôle de Purvis

Euh, je sais bien que le joker tout ça tout ça, mais The dark knight a rapporté 1 milliard de dollars, quand même. Et Terminator 4 a rapporté 369 millions en cumulé etats-unis / monde, c'est quand même loin d'être un échec, non ?

Batman est spécial; c'est censé être le héros, mais c'est du bad guy que le succès du film dépend toujours: Nicholson, DeVito, Pfeiffer, j'ose pas mettre Schwarzy dedans mais bon, faut bien, et bien sûr Heath Ledger ont tous volé la vedette à Batman. (Batman Begins n'avait pas de méchant charismatique, car çà fait bien longtemps que Liam Neeson n'est plus charismatique donc flop; quant à l'infâme Batman forever, ce n'était pas le cabotin Jim Carrey et un Tommy Lee Jones mal dirigé et alors encore peu connu du grand public qui ont pu changer quoi que ce soit)

Terminator 4 a eu du succès? Et Alors? La revanche des Sith aussi, çà n'a pas fait de Hayden Christensen un acteur très côté (dans ce genre de film, la prestation d'acteur compe de toute façon peu) Nan pour moi, Christan Bale est déjà (injustement) sur la voie de garage

je comprends rien

un coup tu dis que c'est Bale sur l'affiche, un coup tu dis que c'est le méchant dont dépendra le succès.

C'est ça, paye ton flop placé 15 jours premier au box office aux states...



(attention, combo routier)

Je crois justement tout à fait le contraire, que Bale est parfait en Purvis, justement grâce à cet air sévère et glacial, représentation de l'ordre public quasi inhumain, et du bras armé de Hoover. Ca illustre parfaitement selon moi cette guerre contre le crime, ou tous les coups sont permis... le choix le plus discutable, c'était justement Johnny Depp en Dillinger, qu'on aurait pu penser trop lisse. Il a fait taire mes doutes, en trimballant une classe que je ne lui connaissais pas, et ce demi sourire narquois tout le métrage.





Entre Liam Neeson pas charismatique, Bale sur la voix de garage, et Colin Farrel abonné aux seconds rôles, c'est plus un solo de pipeau, c'est un récital...

Je dis simplement que Bale est passé à côté d'une carrière encore plus prometteuse, à cause de mauvais choix artistiques (le Règne du Feu, le Nouveau Monde, Equilibrium) et non à cause de manque de talent, car ce mec sait jouer, il s'impose une discipline physique et mentale en béton.
Des rôles comme Batman, Terminator...c'est pûrement de l'alimentaire.

Bale mérite un premier rôle dans un film oscarisable. Il est pas vieux, il a que 35 piges, mais à Hollywood on est vite poussé dehors, ( s'apellait comment le p'tit gars qui faisait Spiderman?) j'espère justement que son interprétation de Purvis lui servira de tremplin pour la consécration. Car quel autre acteur de sa génération a son envergure ? Certainement pas ces touristes de Ben Affleck ou d'Orlando Bloom. Ni même les plus respectables Eric Bana ou Jim Caveziel. En fait Christian Bale mérite d'avoir la côte de Hugh Jackman (qui rechigne pas non plus à donner dans le blockbuster, faut bien manger).

Alors oui, j'ai peut-être été un peu vite en besogne en disant qu'il était sur la voie de garage, mais j'ai peur que c'est ce qui va lui arriver.

ba, avec american psycho, les 2 derniers Batman, il a eu un super méga truc! je trouve pas qu'il a fait de mauvais choix, comme avec public enemies

Attention, tu t'enfonces !!!

On est en pleine spéléo je dirais même...