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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Jan 2011 21:50 
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Apprenti Nanardeur

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Snake Void a écrit:
Tu m'expliques, pour Daniel Guichard ?


C'est un peu retors c'est vrai, mais tout va bien finir par s'eclaircir tu verras, ou pas.

c'est mon chapeau en fait pour rien te cacher :wink:

Ps: ce qui m'énerve, mis a part ce joke à la con ci dessus de ma part, c'est que j'accroche pas à Aronofsky, et comme j'apprécie Kevo, ça m'énerve de pas accrocher, mais j'ai pas encore vu Black Swan, donc j'ai encore un espoir.


Dernière édition par mistermind le 19 Jan 2011 21:54, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Jan 2011 21:52 
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Eh non, vous ne pouvez pas. Il y a les frères Taloche qui matent un porno en diagonale.
Carte mystère !

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Jan 2011 22:31 
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Hé hé.

Si t'aimes pas Aronofsky, n'essaie même pas, ça servira à rien. C'est vraiment dans la lignée parfaite de ce qu'il a fait auparavant (the fountain excepté, et encore).

_________________
"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Jan 2011 22:42 
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Apprenti Nanardeur

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kevo42 a écrit:
Hé hé.

Si t'aimes pas Aronofsky, n'essaie même pas, ça servira à rien. C'est vraiment dans la lignée parfaite de ce qu'il a fait auparavant (the fountain excepté, et encore).



J'aime pas, c'est pour dire vite, j'aime pas ce que je vois à l'écran, mais je sais très bien que c'est un artiste, c'est le fait qu'à mon niveau j'y ai pas encore accés qui m'énerve un peu, c'est juste un blocage certainement. Mais étant ouvert d'esprit un declic serait le bienvenue. :)


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 09 Fév 2011 0:08 
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Docteur es nanarologie
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FANTASTIQUE (dans les 2 sens du terme). Viscéral et magnifique, ce film est Puissance. Un crescendo infernal comme Aronofsky sait bien les faire. Entre les mouvements de ballet et les articulations des danseuses, tout est au diapason: photographie, acteurs (Incroyable Nathalie Portman), mise en scène, musique, montage, bref tout!

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 12 Fév 2011 0:51 
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Un film métaphore sur la perte de la virginité !

un brin flippant. 20 dernières minutes éblouissantes.

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Le genre humain est né d'un divertissement de Dieu...L'hilarité est une des clés du monde. - A.Poulet.


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 12 Fév 2011 11:13 
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Pour reprendre ce que j'ai marqué sur le forum d'un pote:

Black Swan, Daren Aroonofsky
Inquiétant, presque terrifiant, cette version revisitée du Lac des cygnes permet à Nathalie Portman de donner le meilleur d'elle même en danseuse de ballet gagnée par la folie. Avec Aroonofsky à la réalisation, tout est plastiquement très beau, soigné et fluide. Il a en plus su varier les scènes, allant de la comédie au thriller pour un final par une scène de danse sublime et brillante, à l'image du film.

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« Ce n’est pas à un vieux robot qu’on peut faire le coup de l’hyper-espace ! Hé hé hé ! »


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 12 Fév 2011 18:07 
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Docteur es nanarologie
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J'ai justement vu le film cet aprèm. Malsain et sublime à la fois. Le final m'a donné des frissons. Quand aux fameuses scènes de FAPage et sexe lesbien, elles sont plus flippantes qu'excitantes.

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 12 Fév 2011 18:24 
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Maîtres es Nanar
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Messages: 1180
Localisation: Trolleur Atitré de Nanarland
Magistral, une jubilation graphique, une composition éblouissante de Nathalie Portman :worship: Un film beau, fort, inquiétant...

Il me fait penser au suspiria d'Argento dans l'esprit, même si les thématiques sont bien différentes.

C'est en tout cas le film du début d'année.

J'ai eu du mal à reconnaître Winona Ryder par contre...

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" Si on supprimait tous ce qui nous rend dingue, toute la société y passerait: le mariage, la guerre, le métro, les abattoirs, les clapiers, les tables d'opérations, etc"


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 12 Fév 2011 19:39 
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Maîtres es Nanar
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Localisation: Bien au chaud, dans une touffe de noir jésus.
Jokari Joestar a écrit:
J'ai justement vu le film cet aprèm. Malsain et sublime à la fois. Le final m'a donné des frissons. Quand aux fameuses scènes de FAPage et sexe lesbien, elles sont plus flippantes qu'excitantes.



J'ai eu le même sentiment. J'avais peur que ce soit racoleur et gratuit, ben en fait non :shock: En plus la BO en rajoute au niveau flip et elle est :worship: tout comme le film et Natalie Portman.

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Hé! Hé blondin! Tu veux que je te dise: t'es le plus grand dégueulasse que....que... que la terre ait jamais portée!!
Ouin ouin ouiiinnn! :D


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 13 Fév 2011 0:51 
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Localisation: Purgatoire
Black Swan, c'est chouette.
On suit avec beaucoup d'intérêt l'histoire de cette jeune danseuse qui découvre le plaisir, la peur et aussi la folie. Ce film est en quelque sorte un cauchemar éveillé.
Ca ressemble un peu au Répulsion de Polanski.


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 14 Fév 2011 10:50 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: au fond de l'univers, à gauche
Silver Von Lyndon a écrit:
Il me fait penser au suspiria d'Argento dans l'esprit, même si les thématiques sont bien différentes.

barbara hershey a d'ailleurs l'air de sortir d'un film d'argento, non ?

en tout cas, le fond n'est pas révolutionnaire, mais la forme est imparable ! même pour quelqu'un d'allergique à la danse classique, le film te fait vivre tout ça de l'intérieur !

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 14 Fév 2011 13:34 
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Localisation: En train de botter des culs
Vu ce week-end et :worship: :worship: :worship:
C'est puissant et malsain mais esthétiquement sublime. Nathalie Portman est géniale dans son interprétation de la chute progressive vers la schizophrénie. Le final m'a collé des frissons comme pas permis. :shock:


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 17 Fév 2011 11:09 
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Vu dans une salle remplie de gonzesse rêvant de danse classique, ça a fait que crier, c'était rigolo :-D
La tension est là, l'ambiance aussi, c'est crasseux, glauque, ça m'a beaucoup fait penser à Cronenberg bien sur, mais aussi à l'échelle de jacob en moins "urbain". L'utilisation des "grosses ficelles" est aussi un peu grossière, la symbolique du miroir très appuyé, les jumpscare pas très malines à base de "jour/nuit/jour" ...
Le coté caméra dans le dos du personnage, déjà utilisé dans the wrestler m'a du coup donné un sentiment de redite, mais les scènes de danse sont filmées de manière juste :worship:, une véritable chorégraphie à travers une autre, et la dernière demi heure est absolument extraordinaire :shock: .

Bref, j'ai beaucoup aimé, mais je n'y ai pas vu le chef d'œuvre que l'on m'a vanté.


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Fév 2011 1:43 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Vu ce soir et je commencerai par gueuler un coup contre les conditions de projections vraiment pas terribles : image légèrement floue et trop faible luminosité, sans compter une vitesse de défilement dont je suis quasiment sûr qu'elle a été accélérée. Le rendu à l'écran est assez délétère, avec des effets de précipitation et des mouvements de caméra portée rapidement insupportables. On aurait presque dit par moments que le film virait au slapstick en N&B. Ou alors c'est un effet totalement volontaire de la part de Aronofsky, et là, je dis non.
En dehors de ces scories qui ont initialement gêné mon immersion dans l'histoire, Black Swan assure dans les grandes largeurs : tous les acteurs sont très bons (ma préférence va à un second rôle, à savoir la mère de Nina), les séquences de danse sont ébouriffantes (par contre, ça fait mal aux pieds), l'ambiance est angoissante à souhait (le saupoudrage de sons, type battements d'ailes, fonctionne bien), la musique est bien (je m'attendais peut-être à mieux) et beaucoup de séquences restent longtemps en tête (la soirée en boite sous ecsta, la première masturbation, ou plus anodin, la scène où l'on voit le dos musclé et ridé de la vieille entraineuse tandis qu'elle effectue les mouvements des bras).
Au final, le film ne m'est apparu comme un chef d'œuvre digne de rejoindre mon top 10 ciné personnel, mais c'est une production qui mérite le déplacement de par son originalité et son exécution fort réussie.



Maintenant, il est tard, le film m'a fait chauffer les neurones, il est temps de lâcher les élastiques et de se laisser aller à interpréter sauvagement le film. Donc attention, spoilers en approche.

A mon sens, Black Swan est un film sur l'anorexie mentale.
Évidemment, le thème n'est pas réellement traité de manière frontale. Seules les quelques séquences de vomissement (qui demeurent d'ailleurs peu détaillées), la maigreur du personnage (contextualisée à son milieu professionnelle) et le rapport à la bouffe (si je ne m'abuse, on ne voit à l'écran qu'un demi-pamplemousse -mmh, le bon repas !- et un gâteau à la taille pantagruélique -qu'il faut d'ailleurs manger entièrement sous peine de tout balancer à al poubelle-) peuvent apparaitre comme des éléments équivoques.

Il faut plutôt s'intéresser au personnage de Nina. Adulte d'âge indéterminée, vivant comme une petite fille de 12 ans (la chambre et les peluches sont évidentes), sous l'emprise d'une mère archaïque toute-puissante, Nina se présente initialement comme une personnalité effacée, anxieuse avec quelques aménagements obsessionnels (sa façon de disposer méthodiquement les objets volés dans sa loge) afin de contenir son angoisse. Le maitre-mot de son fonctionnement est la maitrise, terme clairement utilisé à plusieurs reprises et "défaut" d'ailleurs reproché par Cassel à Nina. Nina est dans la maitrise constante de son art, et donc de son corps, à la recherche d'une perfection du geste, et plus généralement d'une maitrise absolue de sa relation à elle-même et aux autres. Ce qui est le fondement même de l'anorexie mentale, je vous le rappelle.

Dans sa recherche de perfection, Nina se voit contrainte d'évoluer dans sa maturité psychique, en particulier dans son rapport à la sexualité, domaine qui lui est inconnu car totalement interdit, entre autres par la mère (la fameuse scène de la masturbation l'illustre magnifiquement bien, mais également quand elle rentre de boite et qu'elle dit avoir été baisée, la mère lui masque la bouche). Confrontée à la sexualité, Nina apparait éprouver un véritable vécu d'angoisse psychotique (les phénomènes auditifs hallucinatoires et interprétatifs de persécution) qui trouve son ancrage dans le lien à la transformation du corps. C'est bien entendu évident avec les scènes de transformation en cygne, mais cela se retrouve également dans toute la richesse des métaphores sur la sexualité, la défloraison (la masturbation dans la baignoire ou la scène de fin avec le sang sur le tissu blanc !) et compagnie, qui signent la transformation pubertaire, honnie par toute bonne anorexique qui soit. En effet, l'apparition de la puberté signe la perte de contrôle du psychisme sur le corps avec les manifestions pulsionnelles liées au déchainement hormonal. Dans la réalité, l'anorexique mentale s'en protège en étant aménorrhéique (absence de règles). Dans le film, on peut interpréter les lésions de grattage comme des équivalents de perte de contrôle (ils annoncent la transformation en cygne), dont la cause n'est d'ailleurs jamais montrée directement (seul un reflet de Nina le confirme). La sexualité a de plus cecic de dangereux pour l'anorexique qu'elle peut l'amener à s'investir dans la relation à l'autre et à risquer de perdre ce contrôle chéri, ce qui est donc particulièrement angoissant. Cela se sent à l'écran dans les relations que Nina entretient avec les autres personnages, dont on a toujours du mal à savoir s'ils sont sympathiques ou inquiétants.

L'autre niveau de fonctionnement psychotique de Nina s'observe dans le mécanisme de clivage et de projection de sa part sexualisé. Le personnage de Lily est ainsi le double sexualisé (et pas qu'un peu) de Nina, amie proche et pourtant prête à la trahir à tout moment. Le seul fantasme de Nina est de coucher avec ce double dans une relation homosexuel, et même autoérotique, qui est ce qui représente le plus faible danger d'engagement relationnel. Sa volonté finale de se débarrasser d'elle la conduit à se suicider... ce que Nina ne déplore par vraiment car c'est ce qui lui permet d'atteindre cet état de perfection absolue qu'elle recherche depuis le début. Une maitrise complète qu'elle ne trouve que dans la mort, à l'image de ces anorexiques dont la pugnacité extrême à vouloir contrôler leur corps aboutit malheureusement à engendrer leur propre décès.

Voilà, dans tout ça, il reste le personnage de Cassel, sorte de prédateur sexuel qui ne passe jamais à l'acte, ou la relation avec la vieille gloire déchue que je ne case pas particulièrement dans ma perlaboration tardive...
Fin des spoilers.


Sinon, j'ai lu les autres avis, et je rejoins Snake Void sur sa comparaison avec Perfect Blue. La différence notable entre les deux films est que dans PB, le personnage principale affronte une période de sa vie où un vécu psychotique va lui permettre d'évoluer positivement vers un nouveau stade de maturité, tandis que dans BS, Nina s'enfonce morbidement dans sa structuration pathologique.

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Fév 2011 18:39 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: au fond de l'univers, à gauche
je ne l'aurais pas mieux dit !

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 19 Fév 2011 23:31 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Derrière toi, un couteau nanar en plastique à la main...
Je lirai le commentaire de Kobal, mais seulement après avoir vu le film! :-D

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 20 Fév 2011 1:30 
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Localisation: Tout près de la cinémathèque française...
Très jolie analyse Kobal, que je partage intégralement !

Spoilers éventuels...

De mon côté, j'ai été frappé par le décalage entre les éloges de la critique et mon expérience en salle. L'attente était peu être trop élevée. J'ai trouvé Black Swan assez "pompier" dans le traitement psychologique de son héroïne.

Le portrait de la mère "ligatureuse-de-trompes" (pour ne pas dire castratrice) m'a bien plu comme le travail sur la décoration de l'appartement familial, mais encore une fois, ce n'était pas particulièrement fin. La scène la plus percutante à mes yeux est celle de la masturbation en présence de la maman. La situation m'a efficacement troublé.

En revanche j'ai été largement déçu par l'exploitation de "cheap thrills", l'aspect clichetonesque de la sortie en boîte et l'absence de tension véhiculée par Cassel. Je ne parle pas de la relation avec l'ex-danseuse étoile, qui aurait pu être biffée tant elle est mal exploitée.

Evidemment, le dernier acte est assez virtuose sur le plan de la mise en scène. La "transformation" claque visuellement. Pourtant - et c'est sans doute parce que j'ai vu plusieurs films sur la danse classique récemment - je n'ai pu m'empêcher de trouver le niveau de danse particulièrement faiblard. Par conséquent, difficile d'adhérer à la "perfection" soi-disant atteinte par la mignonne Natalie.

Bref, c'est tout con mais moi ce que j'ai le plus aimé de Black Swan... ce sont les affiches teasing qui ont circulé ces derniers mois.

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Tue et tue encore !


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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 20 Fév 2011 21:57 
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Docteur es nanarologie
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Messages: 1749
Localisation: West from Germany
Je l'ai vu avec ma moitié, elle met 5/20 et moi 10/20 : moyenne 7,5.

En fait j'ai trouvé tout ça un peu banal, et manquant de souffle. Assez costaud au niveau des enchaînements, de la progression de la maladie, de l'unité de style, mais également assez aseptisé, avec une impression récurrente de déjà-vu. On ressent un malaise continuel, mais les scènes de violence physique et de fornication manquent de patate. Détails visuels sympas : je crois que les ciseaux qu'utilise maman pour couper les ongles à sa fifille sont en forme d'oiseau au long bec, et lorsque fifille est couchée dans sa baignoire, posé derrière elle il y a un dessin de cygne.

Au niveau du casting, et dans le cas où le double sexuel de Nina (la fille qui lui fait découvrir la débauche) existe ailleurs que dans l'imagination de Nina, j'ai du mal à voir une telle fille dans la danse classique, avec son gros tatouage et son air de chaudasse.

J'ai bien aimé le fait que l'histoire soit une sorte de reflet de l'histoire du ballet mis en scène dans le film.

EDIT : J'aurais tant aimé que Dario Argento fasse ce film !

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Faut régler cette situation au plus vite, ce qui veut dire définitivement.
(Le boss dans Laser Force.)

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 Sujet du message: Re: Black swan - Darren Aronofsky - 2011
MessagePublié: 23 Fév 2011 17:20 
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Maîtres es Nanar
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Messages: 1067
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J'ai honte car je dois avouer que j'ai trouve que le film manquait de subtilite et de finesse. Par moments, il etait meme ennuyeux et j'ai pique du nez. En bref, tous les gouts sont dans la nature mais je doute que Black Swan merite tous les prix qu'on lui predit.

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Slan & Slainte! Connistes, l'avenir vous appartient!
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