Forum Nanarland.com

Merci pour la précision, je ne m'étais effectivement pas posé la question de l'influence de la religion sur le système de castes.
Je ne sais plus pourquoi j'ai considéré que c'était un intouchable ; j'avais dû l'entendre avant le film, car je m'aperçois que ce n'est jamais précisé dedans.

on a été marqué en france par le livre de marc boulet "dans la peau d'un intouchable", et peut-être qu'on a eu tendance depuis à assimiler les indiens pauvres aux intouchables. Ze signe infaillible : les intouchables peuvent manger du porc, ce que ne font évidemment pas les musulmans, ni les brahmanes (théoriquement, ils sont végétariens, mais il y a tellement de sous-castes qu'on trouvera sûrement des contre-exemples). L'important, c'est que ce soit un beau film

Le film montre d'ailleurs un pogrom intercommunautaire indou/musulman comme cela arrive malheureusement régulièrement en inde.

Juste une question : elle est de qui la chanson des 80's qu'on entend dans la bande-annonce .

Pour pas poster que pour ça, ce film est magnifique. On ne s'ennuie pas une seconde, et on passe tour à tour du sentimentalisme gnan-gnan typique des film bollywoodiens à la réalité la plus atroce (la situation sociale et économique de l'Inde de ces dernières années, la torture de la police...). Un super film, qui n'a pas volé ses récompenses.
Et Danny Boyle "réinvente" le gag des chiottes de Trainspotting. GENIAL

Put*in, j'avais même pas fait le rapprochement...

Pourtant c'est à partir de cette séquence que j'ai commencé à vraiment aimer Slumdog et à retrouver ma foi en Danny Boyle : pouvoir planter au milieu de son film une séquence scato et nauséeuse sans déséquilibrer l'ensemble du métrage... Chapeau !

Vu hier soir. Je ne vais pas repeter ce qui a ete dit sur 3 pages, mais meme si dans l'ensemble ce n'est pas un mauvais film qui jette une lumiere tres interessante sur l'Inde c'est tout de meme tres mievre et ne merite pas l'Oscar. Ceci dit, je suis contente pour les gamins du film pour qui, je suppose, le buzz de ce film a du etre positif...

C'est pas le bidonville où vivait encore l'acteur principal du film qui a été détruit, le foutant à la rue avec sa famille ?

Si. Les deux plus jeunes acteurs. Mais ils ont pas été payé à ce propos ? Parce que franchement, vu ce que le film a rapporté....

Je n'ai pas très bien compris la fin.

Réponse D : c'était écrit.

Ca veut dire qu'il avait des antisèches ?

un truc qui me chiffonne (mis à part l'exploitation des gosses du film) c'est que la nana une fois grande est trop bien roulée pour faire vraie,

franchement ils auraient mieux fait de prendre une mignonne petite hindoue en sari et natte genre "the girl next door" le film aurait gagné en crédibilité

Oh l'autre hé, les prolos ne sont pas toute des laiderons

Pluzun.



Et bon hein, le film a d'autres arguments pour lui que le réalisme, je trouve.



—Je te chagrine, mon chou?

non, non, il est tout honnête, c'est juste que ça devait se passer comme ça dans le grand livre de la vie, mektoub, et tout ça, destinée, comme dans la chanson de guy marchand. Pis faut bien qu'une fois dans sa vie il ait un coup de bol, quand même.
Girl next door, c'est pas une chose avec elisha cuthbert, ça ? En ex du porno ! rooooooh, choquant

mais je suis tout à fait partisan si on y tient de mettre une natte et un sari à freida pinto, qui serait belle même avec des cuissardes d'égoutier et une barboteuse

"Vraiment ?"

Ca commence à devenir inquiétant cette tendance à expliquer n'importe quoi par la magie et le destin.

Dans la communauté du jeu de rôle, on a une expression toute faite pour ça, le célèbre TGCM ( Ta gueule c'est magique ).

La grosse poisse ou la chance de cocu a toujours été une constante du cinéma, mais alors là, c'est vraiment n'importe quoi.



Ou alors j'ai raté un truc.

Pour le coup du piège du présentateur télé, il l'a senti parce que, jusque là, le gars le méprisait ouvertement (de plus, on pouvait voir un abîme béant entre ce qu'il était dans la vie, un salopard cynique et ce qu'il prétendait être au cours de l'émission : un gars sympa) et d'un coup, il se prend d'affection pour lui. Donc, il avait le choix entre deux possibilité : soit le gars est sincère et il veut l'aider, soit il lui tend un piège.

Et pour la dernière réponse, il a quand même lu le bouquin, il connait les autres mousquetaires mais il fait un blocage sur le dernier. Quand on dit "c'était écrit", c'est une façon de dire : c'était dans un coin de sa tête, la question revenait souvent dans sa vie donc il n'a jamais oublié ce livre et, quand il a vraiment eu besoin de savoir la réponse, elle est venue. Ca vous est jamais arrivé ça, de vous prendre la tête sur un petit détail qui ne vous revient pas en mémoire et puis, d'un coup, vous trouvez et ça vous libère? C'est ce qui se passe là, mais l'effet est démultiplié à l'infini par l'importance de l'enjeu.


On est quand même loin du Deus Ex Machina, là... Ici, ça s'inscrit dans la structure de l'intrigue, dans sa progression et c'est quand même bien amené (on sait qu'il n'a jamais su, on a peur qu'il échoue, même si on sait que, happy end oblige...), très très très très loin de la simple paresse de scénariste...

Ces conneries de "C'était écrit", "c'est son destin" m'ont un peu gêné dans un premier temps. Puis en repensant au personnage de Jamal, on s'apperçoit que c'est un gars qui n'a jamais eu de chance et qui, pour une fois dans sa vie, en a. Cette idée que "la roue tourne" fait peut-être mieux passer le côté "destiné". Au fond, ce film n'a d'autre prétention que de raconter une jolie histoire, et j'aurais était déçu si le film s'était mal fini (comme True Romance, ce que je voulais que Clarence survive, même avec une balle dans la tête).

(dans le scénar original, Clarence meurt. La séquence a même été tournée mais Tarantino lui-même a avoué que le happy end convenait mieux au film que Scott a fait. Normalement, Alabama continue sa route toute seule, mais enceinte. Plus tard, elle deviendra pour un temps l'associée de Mr White, qui en parle à Joe Cabot dans le flash back de Dogs qui lui est consacré)