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http://www.gainsbourg-lefilm.com/
Longue bande annonce!

Rhaaaa, je me suis rendu compte que j'attendais avec impatience ce film. Ce qui est super rare, vu que même lorsqu'un film sort, je vais rarement le voir au cinéma. (Et puis aucun de mes potes n'aiment Gainsbourg, bande de chacals.)

Mais que c'est surtout le fait que Joann Sfar fasse un film qui me motive à mort. Ex-modérateur sur un site consacré à Donjon, je suis fan de ce qu'il fait, et j'ai vraiment la curiosité de voir ce qu'il va faire en ciné. (Je sais qu'il a bossé 5 fois sur le scénario d'une version ciné de Grand Vampire... partie à la poubelle.)

A) Donc, apparemment, en dehors de la bd de Sapin, il existe une bd "story-board" que Sfar à dessiné sur le tournage pendant qu'il s'ennuyait. Dargaud l'aurait fait paraitre.

B) Sfar en interview c'est toujours génial. Que ce soit pour parler de sa dernière bd ou de jeux de roles, il est toujours expensif, bourré d'anecdotes, de trucs marrants. Mais ses interviews étaient reservés au petit monde de la bd, donc, ça pesait pas trop lourd. Ici c'est un film de ciné, et ce matin je l'ai entendu par hasard sur Europe 1 et ça va multiplier les interviews. Et putain, j'ai hâte, il le vend vraiment bien son film.

Y un truc qui à la fois m'impressionne et me fait peur c'est le travail de sosie dans ce film. L'acteur est vraiment Gainsbourg (sauf peut-être dans la période Gainsbarre ou il fait trop maigre mais je chipotte), c'est hallucinant comme Laeticia Casta ressemble à Bardot (on la voit 2 secondes dans la BA mais ils ont même pris une gosse qui ressemble à Charlotte...). Donc la crainte c'est que le film soit une suite de "Olala on dirait vraiment Juliette Greco/Bardot/Birkin/Bambou/etc..." mais d'un autre côté ce qui est raconté dans la bande annonce ne va pas vraiment dans ce sens et a l'air plutôt sympa. A voir.

Je suis trop pressé, il fooooo que ça le fasse, dieu le mérite.

Alors, interview de Sfar :
- A la base, il devait faire se film avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de son père. Et c'était ce qui les avaient motivés tout les deux à faire ce film. Puis, ils ont rapidement laissés tombés : la charge émotionnelle était trop forte. (Tu m'étonnes....)

- Il dit qu'il a essayé de faire en sorte qu'on soit pas "trop trop" dans l'identification : parfois je filmais Casta comme si c'était Bardot, et parfois comme si je filmais laeticia Casta.
(Mais bon, va croire ce que dit un réalisateur.)

Putain, clair, j'ai envie que ça le fasse...

Plus je vois des images du film plus j'ai envie de la voir.

Dans l'émission Ca balance à Paris (repaire de pouffes pseudo intellos et de vieux kroumirs), François Begaudeau a été parfaitement odieux avec Sfar.

Flute, j'ai pas paris première.

Peux-tu développer pour le pourrissage de Bégaudeau ?J'ai pas vu.

En face de lui?

Gainsbourg a vraiment marqué mon adolescence. A l'origine du projet j'étais forcément interpellé, mais en regardant la BA, j'ai comme l'impression que ça n'en vaut pas tellement le déplacement si on a déjà vu foultitude de documentaires sur le personnage. Ca vient sans doute du manque de recul : pour que ce type de biopic ait un maximum de charme, il faut attendre suffisamment de temps, pour que le tout ait une allure de reconstitution, ce qui ne me semble pas suffisamment être le cas ici.

Dans le journal de France 3 soir d'hier, la présentatrice a qualifié le film de "conte". On serait sur une vision "romantique" de la vie de Gainsbourg et non sur une biographie scrupuleuse.

Le film lui-même est vendu comme un conte. Rien qu'à voir la Gueule, ça le fait. Sfar voulant évité le biopic chronologique complet et ne pas parler des scandales selon le grand journal.

beaucoup aimé, la larme pressentie fût là. C'est subjectif, pas acerbe, ses côtés tyranniques sont occultés, mais je prends.

Casta excellente, Gordon aussi.

mais Elmosnino devrait pas chanter.

J'ai vu.

C'était super bien. Assez étonnant de voir qu'un bédéaste comme Sfar, puisse vraiment s'en sortir avec ce film : c'est rythmé, coloré, passionnant et très drole. Par contre, au niveau de l'écriture, je retrouve Sfar : tout est plus dans la rencontre de personnages atypiques et dans le foisonnemant : Gainsbourg et Frehel, Gainsbourg et Bardot, Gainsbourg et Gainsbourg et Boris Vian (l'un de mes passages préféré du film) Gainsbourg et Jacky (mais si, le producteur de gainsbourg, complètement paniqué pendant le séjour de celui-ci en Jamaïque.) Dommage, il aurait presque manqué Gainsbourg et Renaud (lors du clip de "Morgane de toi")

La fin manque de ce foisonnement, mais bon, on raconte la descente aux enfers d'un personnage, dur d'être bon.

Sinon, on est vraiment dans l'iréel, et jamais dans le "ça s'est passé comme ça, je vais vous le raconter" mais plus dans le "si ça s'était passé comme ça, ça serait bien plus fun !!"

Les acteurs sont bons, mais le casting est super riche et on peu piocher indéfiniment : Lucy Gordon est géniale en Birkin, Casta fait une Bardot assez bluffante, Katerine en Vian c'est assez bizarre on a à la fois l'impression de voir Vian mais aussi Philippe Katerine (qui est AUSSI un artiste barjot et alcoolique) , pareil pour Frehel difficile de ne pas penser aussi à Yolande Moreau.

Ha, je ne sais pas qui est la nana qui fait la copine du petit Lucien Ginsbourg (la modèle de dessin) mais je suis amoureux.

Eric Elmosnino est super bon. Chapeau. A noter que Mathieu Amalric a fait le casting pour être Gainsbourg, Sfar avait trouvé ça génial, mais ça ne correspondait pas à son projet.

Oui, c'était en sa présence comme ça arrive parfois. Hélas, les échanges m'échappent mais le contentieux était là.

J'ai vu le film ce soir. Pas vraiment accroché même si Elmosino est assez bluffant. Je n'ai pas été touché par les fantaisies injectées ça et là. La jeunesse (soit la première demie-heure) m'a vraiment gonflé (le gosse joue comme un pied de surcroît). Après ça s'arrange, mais - coup classique des biopics - on passe d'une scène à l'autre sans pouvoir s'attacher aux personnages et leurs relations, creuser la personnalité de Gainsbourg. L'idée du double "fantastique" m'a également pompé.

J'y étais avec 2 potes, et il y avait consensus. Eux ont aussi regretté le peu de références à l'album Melody Nelson.

Dommage.

Plus présent dans la bande son que dans le reste. Une copine n'a pas non plus aimé l'idée de la gueule, c'est vrai que ça donne un côté très "artificiel" pas vraiment nécessaire par moment.

Et surtout, la gueule revient et ? ... Elle disparait sur la fin de la vie de Gainsbourg, comme si....

Des chansons il en manquait beaucoup, juste vu de l'extérieur m'aurait pourfendu, indifférence, les petits riens, personne, l'anamour, 69... raaaaah strobon !

http://www.deezer.com/fr/#music/various ... que-464095

(Oui, on y trouve Sara Forestier en train d'hurler Baby Pop... ce passage m'avait quand même fait hurler de rire.)

et SS in Uruguay manque, géniallissime.