dans l'interview belge de Benoit (q'uon ne lire jamais dans les médis français) , il dit que les repliques d'asterix sont nazes, chaque fois il se disait : mon dieu, quelle phrase de merde
Delon tut le monde en avait peur sur le plateau, surtout les techniciens, delon ne se pardoie meme pas, il s'y croit réellement tout simplement !
extrait:
A Paris, ce jour-là, nous avons réuni Benoît Poelvoorde, plus agité que jamais, et Bouli Lanners, content d'être happé de son fauteuil, pour une franche conversation. Entre Belges. Voici donc ce que vous n'entendrez pas à la télévision française...
Toi, tu n'es pas calmé.
Benoît Poelvoorde - Non, ici, tu ne peux pas te calmer. T'imagines pas les moments de dépression qu'on a vécus sur ce tournage. Jamais connu des moments pareils.
Bouli Lanners. - Moi non plus.
B.P. - Putain, on regardait Télétourisme...
B.L. - Et Antenne Soir.
B.P. - (Il hurle) Antenne Soir! (L'émission n'existant plus depuis des années, on imagine qu'ils parlent du J.T. - NDLR) Pour se donner du courage. On regardait le Tour de France quand il passait en Belgique pour voir les maisons. Les pierres.
B.L. - Sociologiquement, ça nous a permis d'apprendre plein de choses. Par exemple, que le Belge dit souvent "Très très". Il fait "très très" froid. J'ai "très très" faim. Les Français ne disent pas ça.
B.P. - Et les adverbes! Une chiée d'adverbes.
B.L. - D'ailleurs, généralement, c'était un adverbe suivi de "très très". (Ils éclatent de rire)
Bon, allons-y. Benoît, lors du tournage, tu as souvent donné la réplique à Delon.
B.P. - Oui, mais Bouli peut-être plus que moi.
B.L. - C'est vrai, j'ai passé beaucoup de temps avec Delon. On était tout le temps ensemble.
B.P. - Moi, avec Delon, c'était - comment dire... Je ne le voyais pas, en fait. On ne tourne pas avec Delon: Delon vient, il tourne, il se casse. T'as pas vraiment de relation avec lui. En plus, il fait peur. Pas à nous: à l'équipe. Du coup, tu tournes dans une ambiance tendue de merde. A cause d'une personne hyper-autoritaire.