KaosFactor a écrit:
On va enfoncer le clou : Hermanniwy ne fait que dire qu'un support culturel, quel qu’il soit, peut prendre une dimension politique forte sans pour autant que son/ses auteurs l'ai créé dans ce but. C'est son unique comparaison entre l'ouvrage de Goethe et le film de Cameron.
Sauf que Goethe n'avait rien de politique, non? S'il a involontairement fondé le courant romantique, on tombe alors dans le domaine artistique, limite social, si on tient en compte l'influence sur la mode et les vagues de suicide que son oeuvre a provoquées.
Et puis, quand on lance des comparaisons aussi équivoques, on aura beau se justifier, il ne faut pas s'étonner que ça puisse en faire sourciller.
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Si je me sentais opprimé et que l'on me mettait Avatar sous les yeux, je pourrais m'identifier aux aliens et à leur cause.
Ben, je suis Québécois, donc descendant d'un peuple opprimé, mais je ne vois pas trop de parallèles entre les Schtroumpfs pandoriens et mes ancêtres canadiens-français.
Même un Amérindien, qui a encore plus de chances que moi de se reconnaître dans le film, risque de sourciller à voir les indigènes l'emporter devant les méchants colonisateurs. Justice est faite au grand écran, alors le spectateur moyen ne risque probablement pas d'être tenté de se lancer dans une quelconque croisade pour sauver des tribus indigènes. Il aurait fallu que le film se termine mal pour cela... et encore!
Comme je l'ai déjà dit, pas parce que les autorités chinoises sont paranoïaques et que des emos sur le Web se sentent mal parce que Pandora n'est pas réelle que le film de Cameron possède une véritable portée politique, même involontaire.
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D'ailleurs, d'une certaine façon, c'est ce qui se passe avec le héros qui finit par ressentir de l'empathie pour leur cause plutôt que de défendre les positions mercantiles de la société qui l'emploi. Après tout, rejeté comme handicapé, il peut avoir de l'empathie pour ceux qui sont rejetés parce que différents (physiquement, culturellement, technologiquement).
C'est tiré par les cheveux ? Oui, mais cela démontre que l'on peut faire beaucoup d'interprétation d'un même support.
Moui, mais, encore une fois, il s'agit d'une trame qui revient souvent en culture ces dernières décennies, sans qu'on y prête réellement attention. Alors, pourquoi elle devient soudainement très pertinente avec
Avatar, c'est ce que je ne comprends pas.