Forum Nanarland.com

Le forum des mauvais films sympathiques
Nous sommes actuellement le 30 Juil 2025 10:48

Heures au format UTC + 1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 41 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message: The Road - John Hillcoat (2009)
MessagePublié: 22 Août 2009 2:08 
Hors-ligne
Apprenti Nanardeur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 28 Août 2008 10:16
Messages: 103
Localisation: The Inverted Necromountain at Necrodeathmortum
ça devrait sortir dans pas longtemps, avec Viggo Mortensen. Je sais pas ce que ça vaudra, mais je ne peux que vous recommander le bouquin, écrit par Cormac McCarthy, si vous aimez la fiction post-apocalyptique. C'est glauque, c'est même très glauque, mais c'est difficile de lâcher le livre.
Lisez le bouquin avant de voir le film pour ne pas être déçu. J'espère juste que ce sera fidèle au livre, et sans grandiloquence ou sentimentalisme hollywoodien.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: the road-John Hillcoat
MessagePublié: 22 Août 2009 11:59 
Hors-ligne
Agrégé en nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 31 Juil 2004 13:12
Messages: 1436
Localisation: Devant un ordinateur.
Necroyeti a écrit:
J'espère juste que ce sera fidèle au livre...

Et je ne sais pas en même temps comment ça pourrait l'être (la fidélité au bouquin, c'est très surfait : The Mist), d'une part parce qu'il y a beaucoup de plantage de décor par petit paragraphe, et que tout le livre est surtout centré sur des rituels méticuleux de survie. Des personnages secondaires arrivent, pour donner un sens de danger, ou une autre perspective du monde, mais ça reste très statique (ce qui n'en fait pas du tout un mauvais bouquin).

D'un autre côté John Hillcoat a fait The Proposition que certains ont comparé à Blood Meridian de McCarthy, et Nick Cave s'occupe de la musique (pour avoir écouté Abattoir Blues/The Lyre Of Orpheus en lisant The Road, ça rend très bien).


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 22 Août 2009 14:05 
Hors-ligne
Docteur es nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 02 Oct 2003 9:05
Messages: 1698
Localisation: incertaine
si l'adaptation est aussi bonne que no country for old men, ca sera terrible !

_________________
"We have a portable potty"

"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 22 Août 2009 16:29 
Hors-ligne
LE PATRON
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 29 Sep 2003 19:28
Messages: 7023
Localisation: au collège et a la plage
par le réalisateur du fabuleux western a découvrir d'urgence : THE PROPOSITION

http://www.youtube.com/watch?v=G7V-CW_SUos

Image

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Août 2009 1:04 
Hors-ligne
Apprenti Nanardeur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 28 Août 2008 10:16
Messages: 103
Localisation: The Inverted Necromountain at Necrodeathmortum
J'ai regardé la bande-annonce et ça a pas l'air très fidèle, tout ça! Cela dir, l'univers a l'air assez gris et dépouillé, donc peut-être que le réalisateur arrivera à jouer là-dessus pour recréer un minimum l'ambiance du bouquin?
J'aurais bien vu une mise en scène bien années 70, très lente et statique.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Août 2009 13:19 
Hors-ligne
Nanardeur Novice
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 04 Juil 2007 21:18
Messages: 220
Le trailer :
http://www.youtube.com/watch?v=hbLgszfXTAY



Les quelques infidélités au bouquin que j'ai pu relever :

- Dans le roman, il n'est aucunement fait mention du cataclysme qui a calciné le monde, ON NE SAIT RIEN. Or on nous l'explique plus ou moins dès la bande-annonce. Je trouve simplement que ça retire une part du malaise présent dans le livre.
- Dans le bouquin, il est clair que TOUT est calciné, brûlé. Il n'y a plus de végétation viable, l'environnement se résume à des nuances de gris, de noir et de marron, immergeant ainsi le lecteur dans un monde de désolation et de désespoir. Or, question de budget sans nul doute, la végétation y est presque indemne. Or il est clair que dans l'oeuvre originale, il ne peuvent se nourrir par ce qu'ils trouvent dans la nature, vu qu'elle n'a plus rien à leur offrir, ce qui explique la tendance générale au cannibalisme.
- Dans le livre, les personnages sont crasseux, poisseux, et émaciés. Or ils ont l'air plutôt propres et bien en chair dans l'adaptation ciné. Bien qu'il soit impossible de faire crever de faim les acteurs, ce détail estompe l'impression de misère omniprésente qu'on pouvait avoir à la lecture.

Voilà mes impressions, à la vue de ce simple trailer. S'il n'est indéniablement pas fidèle à 100% au roman de McCarthy, gageons que le film n'en reste pas moins une adaptation de qualité !

_________________
Image


Dernière édition par Merumerume le 24 Août 2009 16:46, édité 1 fois au total.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Août 2009 13:49 
Hors-ligne
Docteur es nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 09 Jan 2007 14:39
Messages: 1737
Localisation: Derrière toi, un couteau nanar en plastique à la main...
Citer:
Bien qu'il soit impossible de faire crever de faim les acteurs


Image

Évidemment, avec un gosse ça doit être totalement interdit!

_________________
Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Août 2009 15:03 
Hors-ligne
Nanardeur en progrès
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 10 Juil 2006 20:44
Messages: 393
C'est vrai que cela ne sent pas très bon, il y a un peu trop de nouveau barbare et pas assez des caddies de supermarché.

_________________
"Le café pure chicorée fait les délices de la classe laborieuse" (Les Mystères de la CGT)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 05 Déc 2009 17:58 
Hors-ligne
Bon Pote de Godfrey Ho
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 11 Oct 2003 15:07
Messages: 10778
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Hop, je remonte ce topic sur lequel personne ne donne son avis !

J'en sors à l'instant, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on n'y rigole pas des masses. Le thème de la survie post-apocalyptique est plutôt à la mode ces derniers temps (ou c'est moi qui accumule les œuvres similaires, entre World War Z et Walking Dead), mais cela n'empêche pas La Route d'en offrir un traitement fort réussi.
L'ambiance est cruellement désespérée, entre le paysage ravagé et calciné, le temps grisâtre et maussade, la teinte quasi-monochrome et délavée. Seules quelques flashbacks, très brefs, viennent éclaircir tout ça. Toutes les personnes croisées sont pouilleuses voire sub-claquantes (merci les FX de films de zombies), mais elles représentent toujours un danger palpable. D'ailleurs, une des grandes réussites du film est de parvenir à rendre le cannibalisme si effrayant, sans pour autant verser dans le gore bisseux. Bref, c'est vraiment la merde et on déprime en se demandant ce qui peut bien pousser notre duo père/fils à continuer leur lutte.

Ce genre de contexte est bien évidemment propice au questionnement sur la survie à tout prix et sur l'humanité au sens positif du terme, version peut-on, voire doit-on, la conserver, et pourquoi (vous avez 2 heures). En effet, le personnage de Viggo Mortensen s'accroche à son auto-classification dans les camp des gentils, mais rapidement, il parait évident qu'il est obligé de se comporter de manière hostile ou cynique face à ses congénères. Doit-il lui-même devenir un barbare pour protéger son fils... de quoi d'ailleurs ? De s'adapter à son environnement ?
C'est là un des points qui m'a fasciné : le gosse semble n'avoir connu que le monde d'après. Il n'est que partiellement relié à l'univers de son père. Je suis toujours intrigué de savoir si les nouvelles générations peuvent s'adapter à leur environnement, aussi morbide et violent soit-il. Car si c'est le cas, alors ne devront-elles pas créer un nouveau rapport au monde, bien loin de nos propres valeurs ? Dans ce sens, le père du gamin n'est-il pas une gêne pour lui ? Ne devrait-il pas le laisser évoluer, quitte à ce que cela soit vécu comme une régression ? Qu'est-ce qui prime, la survie de l'espèce ou les modèles sociaux que nous avons progressivement bâtis ?
C'est certes un peu théorique, vu la gueule du monde de La Route (l'humanité ne peut que crever). Mais c'est une réflexion que je me faisais aussi pour Walking Dead et que j'avais déjà trouvéé dans une nouvelle de K. Dick où suite à l'inévitable guerre atomique, les populations ont élu domicile dans des grottes sous-terraines où tout le monde déprime, sauf les nouveaux enfants qui s'adaptent à l'obscurité... ce qui effraie le plus les parents !

Enfin bref, tout ça pour dire que Mortensen joue très bien, que le jeune Kodi Smit-McPhee s'en tire très bien également (surtout vu ce qu'on lui fait jouer), et que définitivement, le cannibalisme, c'est pas très coolos.

_________________
Image

"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 0:04 
Hors-ligne
Agrégé en nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 31 Juil 2004 13:12
Messages: 1436
Localisation: Devant un ordinateur.
Bah, c'était... sympa?

C'est vraiment dur pour d'écrire ça. Le bouquin en soit à un esprit qui est tellement dur, implacable, qu'il était nécessaire de faire un compromis à un moment. Celui qui a été choisi donne un espoir relatif, accentue la douceur des rapports père-fils, retire quelques scènes qui auraient pu choquer. C'est plus sentimental, et certainement moins aride, mais ça contraste avec l'univers autour des personnages, qui reste tant bien que mal celui du livre, entièrement couvert de cendres, mourant, desséchant. Il en reste donc somme toute un film assez bon, adapté pour un public plus large, et qui conserve une part des questions soulevées par McCarthy. Croyez-le ou non, c'est bel et bien plus soft. Il y a des montagnes de tensions entre l'homme et l'enfant qui ont été éludée et somme toute, le personnage de Mortensen a été rendu plus moral, une chose qui ne devrait pas rentrer en compte ici.

J'ai oublié de mentionner à quel point le film rendait bien l'univers : c'est le cas. Pour ce qui est de la vision d'un monde sur la fin, ce film donne des visuels stupéfiant, et toujours, sur la bande son, il y a le son d'arbre qui s'effondre. C'est une touche remarquable. Les acteurs s'en tirent de manière magistrale (Mortensen particulièrement, qui reste paternel malgré sa gueule de déterré).

Bref, il sera certainement considéré pour un Oscar à un moment. C'est pas la meilleure adaptation du siècle, mais ça n'est jamais trop impersonnel.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 1:24 
Hors-ligne
Bon Pote de Godfrey Ho
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 11 Oct 2003 15:07
Messages: 10778
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
J'imagine qu'on peut faire plus trash encore, mais il faut reconnaitre que le film sait distiller des éléments qu'on ne peut que se représenter horribles (comme le récit très vague du vieil aveugle sur la mort de son fils, ou même la toute fin). Et puis je dois dire que j'avais l'esprit qui travaillait de manière générale en bouchant les trous et en imaginant les alternatives relationnelles ou situationnelles dans ce genre de contexte (les relations père-fils peuvent être effectivement rendues plus complexes avec une bonne prise en considération du fait que papa peut tuer son fiston à tout moment).

_________________
Image

"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 1:52 
Hors-ligne
Agrégé en nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 31 Juil 2004 13:12
Messages: 1436
Localisation: Devant un ordinateur.
Ce qui me manque par rapport au bouquin, c'est absolument pas du trash. C'est un sens de conflit plus ouvert du fils qui commence à comprendre que ce que son père dit c'est parfois du flan (Never is a long time. Un passage absent qui m'a manqué), et quand finalement son fils le questionne, ça n'a pas exactement marché pour moi. La toute fin est bel et bien ouverte, mais elle garde un aspect de happy-end relatif qui ne fonctionne pas trop avec ce qu'il y a autour.
En bref, je trouve ça juste que le sentimentalisme en plus du scarabée vers la fin ne vont pas trop bien avec la forme, qui elle représente bien l'atmosphère froide et grise et le questionnement central. C'est beaucoup plus simple de perpétuer une forme de dignité quand il y a des gens autour qui se comporte humainement. (je ne suis pas sûr de bien m'expliquer sur ce dernier point).

Il m'aurait fallu quelque chose dans la lignée de ce dernier paragraphe du bouquin, qui du coup aurait placé le film définitivement, éliminé l'écart entre les contours apocalyptique et l'histoire qui me parait just un peu trop soft (mais alors juste un peu) :

Cormac McCarthy a écrit:
Once there were brook trouts in the streams in the mountains. You could see them standing in the amber current where the white edges of their fins wimpled softly in the flow. They smelled of moss in your hand. Polished and muscular and torsional. On their backs were vermiculate patterns that were maps of the world in its becoming. Maps and mazes. Of a thing which could not be put back. Not be made right again. In the deep glens where they lived all things were older than man and they hummed of mystery.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 10:18 
Hors-ligne
Bon Pote de Godfrey Ho
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 11 Oct 2003 15:07
Messages: 10778
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Effectivement, on sent bien poindre cette tension relationnelle (surtout dans la scène du black, assez désespérante), mais elle aurait sans doute gagné à être plus explorée.

Pour tes spoilers, je trouve tout de même que la fin est assez ambigüe. Il m'était impossible de me retirer de la tête que notre jeune boy allait finir à nourrir les 2 mômes. D'ailleurs, c'est là une conséquence de l'atmosphère hostile du film qui parvient indirectement à remettre en question l'image rassurante du noyau familial qui apparait alors comme une source de danger plus importante (bah ouais, un père est prêt à tout pour ses enfants... y compris au pire). Le seul reproche pourrait être la présence du chien, effectivement trop american happy end (bien que celui-ci serve peut-être à chasser de la viande :-D). En tout cas, la fin est suffisamment ouverte pour permettre au spectateur d'y projeter ce qu'il souhaite, ce qui n'est pas forcément un mal pour un métrage aussi sombre.
Et juste concernant le scarabée (qui est effectivement un espoir, mince cela dit), il est immédiatement suivi d'une volée de flèches.

Sincèrement, si au final le film n'est pas toujours explicité, j'ai pas trouvé que c'était pour autant un mal, tant il sert bien d'écran à projections de ses propres ruminations.

_________________
Image

"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 12:31 
Hors-ligne
Nanardeur en progrès
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 22 Fév 2006 22:40
Messages: 324
Pareil, j'ai adoré la scène du scarabée, on croit a une scène d'espoir et de poésie, et au final elle est stoppé par le père qui se prend une flèche dans la gueule, je trouve que ça fonctionne bien dans le genre on donne de l'espoir mais c'est vraiment pas gagné quand même...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 06 Déc 2009 22:25 
Hors-ligne
Docteur es nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 02 Oct 2003 9:05
Messages: 1698
Localisation: incertaine
tres bonne adaptation du roman. j'ai dit adaptation, le roman conserve ses qualités intrinsèques.
le film donne des éléments en plus (les flashbacks avec la femme) qui rendent le film un peu moins étouffant et la scène du bateau était un véritable calvaire dans mon souvenir, là c'est très raccourci.

mais j'ai rarement en aussi peu de plans (la scène de la cave fermée par un verrou) une impression de total malaise, de lâcheté. la suggestion de ce qui se passe décuple cette impression je pense...

dans la masse des films infantiles que produit hollywood, c'est vraiment une oasis de mise en scène adulte sans être pontifiante comme du Hanneke.

c'est un croisement entre terrence malik (la voix off, l'homme dans la nature) et le monde qui s'écroule de The mist de Franck Darabont.

et viggo mortensen rend le rôle attachant, sans ce coté actor's studio que je trouve chez christian bale par exemple.

_________________
"We have a portable potty"

"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 08 Déc 2009 13:50 
Hors-ligne
Apprenti Nanardeur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 28 Août 2008 10:16
Messages: 103
Localisation: The Inverted Necromountain at Necrodeathmortum
J'en sors et en suis globalement déçu.
Les éléments positifs :
-l'environnement, l'ambiance grise et et sans espoir.
-Viggo Mortensen et le gamin sont très bons.
-Assez fidèle dans la trame narrative.
En revanche :
-les falsh-backs assez agaçants.
-le montage trop dynamique (j'aurais préféré quelque chose de très lent).
-la musique passablement mielleuse (j'aurais préféré pas de musique du tout pour une immersion plus complète).
-la voix-off (qui heureusement disparait sur la fin).
ça reste un bon film, mais il manque l'aspect contemplatif et impressionniste (voire poétique) du bouquin : c'est assez rapide, faut pas que le spectateur s'ennuie...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 08 Déc 2009 17:57 
Hors-ligne
Bon Pote de Godfrey Ho
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 11 Oct 2003 15:07
Messages: 10778
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Necroyeti a écrit:
-le montage trop dynamique (j'aurais préféré quelque chose de très lent).

Tu es sévère sur ce point : on ne peut quand même pas dire que le film bénéficie d'un montage frénétique. C'est globalement très posé, aux limites d'être un peu chiant par moment (sans le devenir, cependant). Ralentir encore plus le rythme aurait risqué de perdre ses spectateurs en route, non ?

_________________
Image

"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


Dernière édition par Kobal le 09 Déc 2009 8:55, édité 1 fois au total.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 09 Déc 2009 6:47 
Hors-ligne
Apprenti Nanardeur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 28 Août 2008 10:16
Messages: 103
Localisation: The Inverted Necromountain at Necrodeathmortum
C'est personnel, hein!
Bien-sûr, le rythme est déjà assez lent, et c'est certain qu'il aurait perdu beaucoup de spectateurs en route s'il avait ralenti davantage, mais j'aurais vraiment aimé quelque chose de plus contemplatif.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 09 Déc 2009 10:41 
Hors-ligne
Docteur es nanarologie
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 02 Oct 2003 9:05
Messages: 1698
Localisation: incertaine
je me demande si ca ne serait pas un contresens.

les films "lents et contemplatifs" sont généralement des bonnes occasions de faire des "jolis" plans sur des panoramiques, sur des visages, la communion avec la nature, tout ca

j'aurais bien vu 2 minutes de marche en silence dans les grands paysages (une remarque valable aussi pour le seigneur des anneaux)


mais...c'est qq part rendre ce monde "beau". la survie dans cet enfer n'a rien de glamour. on n'a pas envie de s'y attarder. les protagonistes ne restent pas en place. la lenteur peut souvent suggérer l'apaisement. alors que là, on se bat pour survivre.

_________________
"We have a portable potty"

"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 10 Déc 2009 1:10 
Hors-ligne
Apprenti Nanardeur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 28 Août 2008 10:16
Messages: 103
Localisation: The Inverted Necromountain at Necrodeathmortum
Je sais pas si je m'exprime très bien quand je dis lent et contemplatif! C'est peut-être parce que le bouquin est plus long que le film, mais je reconnais que le film est une adaptation, et le résultat ne peut être que différent.

"les films "lents et contemplatifs" sont généralement des bonnes occasions de faire des "jolis" plans sur des panoramiques, sur des visages, la communion avec la nature, tout ca"
Même pour "la Chose" de Carpenter (c'est un exemple qui me vient à l'esprit)? :-D

Bon, je reconnais que je ne suis pas un critique de cinéma et je ne maîtrise pas tous les outils pour analyser un film. Mais si, dans le cas de "The Road", on avait eu un montage plus lent, "des "jolis" plans sur des panoramiques, sur des visages, la communion avec la nature", comme tu le dis, le résultat aurait été vachement ironique! Je trouve, au contraire, que ça aurait très bien marché, parce que ça aurait illustré la nouvelle harmonie des humains (ce qu'il est reste) avec la nature (ce qu'il en reste). J'ai adoré les plans larges qui montrent la grisaille qui semblent avoir bouffé le monde entier, les forêts entières complètement ravagées, mais il aurait fallu s'y attarder davantage pour vraiment se laisser imprégné par l'univers.
De plus, la lenteur aurait également suggéré la longueur et la souffrance endurée par le père et son fils : une marche sans fin, sans espoir, la vie au quotidien dans ce monde de cendres.

Bon, je chipote. Mais c'est dur de pas chipoter quand on a adoré un bouquin et qu'on voit son adaptation!


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 41 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Rechercher pour:
Aller vers:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction réalisée par Maël Soucaze © 2010 phpBB.fr