documentaire sur l'Atalante, un cinéma art et essai face à l'ère des complexes, CGR. un petit cinéma géré par une association qui essaie de survivre.
Un bon documentaire. Des portraits vraiment attachants, de l'humour.
C'est très sympathique et empathique.
De toute façon, lui, il reste dans sa cabine, il sort à 19h30 entre 2 séances. On le voit manger, mais sinon, il reste dans l'ombre.
la scène où le directeur passe en voiture avec un haut-parleur pour faire de la pub:
Ce soir, séance gratuite de carnets de voyages! Hey! on ne dépasse pas par la droite!
L'appel annuelle à l'Eglise pour reconnaitre la salle comme miraculé, la taverne à l'entrée, le projectionniste, celui qui fait les entrées. Que des habitudes présentées.
Des problèmes: les CGR qui se construisent pas loin. le choix des films: par la qualité ou pour l'économie avec l'exemple d'un film très très bon selon le directeur et les spectateurs, mais justement, il y en a peu des spectateurs, que 5. Une superbe qualité, mais qui ne rapporte rien.
Très peu de salles sont dans ce cas, il y en avait 40, maintenant ils ne sont qu'une quinzaine.
c'est quasiment toujours le meme truc pendant 1h30, mais ça reste toujours sympathique.
la scène du CGR qui résume pas mal de choses: un CGR: des popcorns, coca, plein de trucs commercials, mais personne. la différence: le commercial ou la cinéphilie!
Et une fin plutot triste, on ne sait pas si elle va survivre longtemps, toujours en danger, toujours pas loin d'etre tuée.
Citer:
le départ du directeur. Cette fin sur la plage, le déroulage d'une bobine (image tirée de l'affiche) avec marqué "NO POPCORN" qui s'envole avec un ballon d'hélium. J'avais un peu envie de verser ma larme.
Plutot un film qui s'aime avec la passion du cinoche, on se fout de la forme, c'est le fond qui est important.
Popcorn is highly addictive. don't start.