Forum Nanarland.com :: Voir le sujet - Un prophète

Pour ceux qui se demandent si les français peuvent encore faire du film de genre sans se couvrir de ridicule, voilà une partie de la réponse.

Après l'histoire est passionnante, c'est putain de bien joué, mis en scène correctement sans plus et le rythme est excellent.

Eric a écrit:

Pour ceux qui se demandent si les français peuvent encore faire du film de genre sans se couvrir de ridicule, voilà une partie de la réponse.

Faut pas oublier les Mesrine, Diamant 13 ou MR73 qui rassurait déjà je pense.

Sinon petite apartée : la bibliothèque où je bosse est partenaire de celle d'une maison d'arrêt, en ce moment c'est moi qui fait leurs commandes de livres, j'ai rajouté une méthode Assimil pour apprendre le Corse en me disant que ça pouvait servir, on sait jamais... :-D

"Un prophète" retenu pour représenter la France aux Oscars
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.09.09 | 19h22 • Mis à jour le 17.09.09 | 19h39

e film Un prophète de Jacques Audiard, Grand Prix du dernier Festival de Cannes, a été sélectionné pour représenter la France à la prochaine cérémonie des Oscars, indique, jeudi 17 septembre, un communiqué du Centre national de la cinématographie. Toutefois, le film n'est pas assuré de concourir puisque la sélection définitive revient à l'Académie des Oscars. L'annonce officielle des films candidats à l'Oscar du meilleur film étranger sera faite à Los Angeles en janvier, et la 82e cérémonie de remise des statuettes aura lieu le mois suivant.

L'an dernier, la Palme d'or 2008 du Festival de Cannes, Entre les murs de Laurent Cantet, qui figurait parmi les cinq finalistes, avait échoué le jour J, le long-métrage japonais Departures recueillant la précieuse statuette.

Un prophète est un haletant film noir qui offre une saisissante plongée dans l'univers carcéral. On y suit Malik El Djebena (le juvénile Tahar Rahim, stupéfiant dans son premier rôle, à 28 ans), un garçon de 19 ans sur lequel se referment pour six ans les portes de la prison. Orphelin, illettré, sans amis ni famille, il est une page vierge sur laquelle vont venir s'inscrire les codes brutaux de l'univers carcéral. Entre le clan des Corses et celui des Arabes, Malik choisit le premier en dépit de ses origines et se retrouve sous la coupe de César (Niels Arestrup, impressionnant lui aussi), qui lui offre sa protection contre des missions criminelles. S'adaptant remarquablement vite, il devient un vrai malfrat.

Un prophète a été choisi par les membres de la commission de sélection pour les Oscars composée de sept membres : Florence Malraux, présidente de la Commission d'avance sur recettes, Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, Alain Terzian, président de l'Académie des Césars, l'actrice Jeanne Moreau ainsi que les réalisateurs Jean-Jacques Annaud, Costa-Gavras et Régis Wargnier, dernier Français à avoir obtenu l'Oscar du meilleur film étranger avec Indochine en 1993.

Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan.

Si ça raffle pas quelques Césars au passage je réponds plus de rien :evil:

Pas mal, j'ai bien aimé. Mais toute la métaphore religieuse est tout de même d'une lourdeur incroyable (c'est bien Audiard reste fidèle à son style).

Ce que je reproche surtout au film c'est de ne créer aucune tension alors que l'univers décrit et l'histoire racontée en auraient eu besoin. Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan.

Sinon, Tahar Rahim crève l'écran et j'ai vraiment hâte de le voir dans un autre film (avec un vrai réalisateur par exemple)

Richard Hannah a écrit:

La métaphore religieuse, à part dans le titre (dont Audiard n'est pas très content), m'a pas ultra sauté aux yeux (à part les visions peut-être) : peux-tu développer.

Concernant la tension, la scène dans la voiture avec le renversage de Chevreuil, ça te suffit pas ? Et le premier meurtre ? Et la cuillère ? Et l'assaut sur le mafieux corse dans la bagnole ?

Le film prétend pas être autre chose qu'un très bon film de gangster, et y arrive, je pense. (Même si le meilleur film de prison reste peut-être story of ricky, qui dépeignait très bien les difficiles conditions d'incarcération à Hong-Kong, notamment la difficulté à siffler dans une feuille quand on a plus de langue).

Je me demandais :

Si on a pas aimé "de battre mon coeur s'est arreté", On risque de pas aimer un prophete ?

Auteur:	john matrix [ 17 Sep 2009 14:26 ]
Sujet du message:	Un prophète - Jacques Audiard (2009)
Ya pas encore de topic!?? WTF! (ah pour se palucher 50 pages sur Tarantino ya du monde mais pour parler de Jacques Audiard hein...) Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des " missions ", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau... Bon alors pour ma part, je l'ai trouvé très bon, mais pas exceptionnel. Nettement moins que le précédent Audiard en tout cas. Le principal reproche que je ferais au film, c'est ce côté cul entre deux chaises stylistiques: d'une part un côté "drame social" et d'un autre côté un côté "pure fiction sur la mafia". Les personnages sont pas assez fictifs poru qu'on les trouve classe, et pas assez réalistes pour qu'on aie une forte impression de réalisme. ça + quelques incohérences mineures qui m'ont dérangé. Après l'histoire est passionnante, c'est putain de bien joué, mis en scène correctement sans plus et le rythme est excellent. Bref très clairement un polar dans le haut du panier, mais pas le chef d'œuvre escompté. Je pense que les attentes étaient importantes sur ce film, peut être trop, et qu'il va très bien vieillir.

Auteur:	minsk [ 17 Sep 2009 15:22 ]
Sujet du message:
Futur grand classique du 7ème art français, pas moins. La mise en scène, je la trouve très inventive et léchée au contraire, ce cadrage hyper serré et complètement fermé pour rendre l'impression d'enfermement au début entre autres... Je sais pas où t'as vu un côté drame social, ça parle juste d'un gars dont on sait rien, qui rentre en taule en étant personne et qui va ressortir en étant un caïd. Y'a aucun passage sociologique sur les pauvres prisonniers, les pauvres arabes de la téci ou je sais pas quoi, juste des luttes de pouvoir en taule et de la criminalité sordide.

Auteur:	Eric [ 17 Sep 2009 15:23 ]
Sujet du message:
Mon film préféré de 2009 pour l'instant. C'est carré, bien écrit, interprétation au top, ça dure 2h30 et pourtant j'en aurait bien repris en rab'. J'ai été le voir sans rien avoir lu dessus, en pensant voir un simple film de prison à la française ("zonzon" reloaded avec Audiard aux manettes) et j'ai été vraiment surpris par la tournure que ça prends (rhaaa le gang corse comment il déboite !!!). Pour ceux qui se demandent si les français peuvent encore faire du film de genre sans se couvrir de ridicule, voilà une partie de la réponse. J'espère qu'il va se vendre à l'étranger, qu'ils vont se faire un max de thunes et qu'enfin on va arreter de faire du film de quadra dépréssifs ou de la comédie naze au kilomètre.

Auteur:	minsk [ 17 Sep 2009 15:25 ]
Sujet du message:
Eric a écrit: Pour ceux qui se demandent si les français peuvent encore faire du film de genre sans se couvrir de ridicule, voilà une partie de la réponse. Faut pas oublier les Mesrine, Diamant 13 ou MR73 qui rassuraient déjà je pense.

Auteur:	Guizzmo [ 17 Sep 2009 15:30 ]
Sujet du message:
Excellent film! 2h30 qui passent comme une lettre à la poste. Un film qui je crois est porté par ses acteurs. Le vieux corse est pas génial génial, mais reste très correct, c'est surtout le rôle de Malik El Djebena qui est interprété magnifiquement! Citer: Après l'histoire est passionnante, c'est putain de bien joué, mis en scène correctement sans plus et le rythme est excellent. oui en fait c'est ça que je voulais dire. En tout cas on voit bien que le système carcéral français permet une formidable réinsertion dans la vie réelle, ce qui est loin des clichés alarmistes colportés par les corporations stalino-gauchistes.

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Un prophète - Jacques Audiard (2009) https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=28&t=17442	Page 1 sur 1

Auteur:	Eric [ 17 Sep 2009 15:31 ]
Sujet du message:
minsk a écrit: Eric a écrit: Pour ceux qui se demandent si les français peuvent encore faire du film de genre sans se couvrir de ridicule, voilà une partie de la réponse. Faut pas oublier les Mesrine, Diamant 13 ou MR73 qui rassurait déjà je pense. Ce film les écrase haut la main mais c'est juste mon avis (Mesrine j'ai bien aimé le premier et j'ai cordialement détesté les deux O. Marshall, mais c'est plus à cause du casting qu'autre chose... Pour moi l'une des forces du film d'Audiard c'est son casting et sa direction d'acteur assez naturaliste, c'est autre chose que Daniel Auteuil qui pleure au ralenti ou que Vincent Cassel qui en fait des caisses ) Sinon petite apartée : la bibliothèque où je bosse est partenaire de celle d'une maison d'arrêt, en ce moment c'est moi qui fait leurs commandes de livres, j'ai rajouté une méthode Assimil pour apprendre le Corse en me disant que ça pouvait servir, on sait jamais...

Auteur:	minsk [ 17 Sep 2009 15:45 ]
Sujet du message:
Eric a écrit: Sinon petite apartée : la bibliothèque où je bosse est partenaire de celle d'une maison d'arrêt, en ce moment c'est moi qui fait leurs commandes de livres, j'ai rajouté une méthode Assimil pour apprendre le Corse en me disant que ça pouvait servir, on sait jamais... mais qu'il est con [/b]

Auteur:	john matrix [ 17 Sep 2009 15:51 ]
Sujet du message:
Drame social dans la forme, par certains moments (alternance entre mise en scène très crue, quasi documentaire puis plus travaillée et stylée) mais dans le fond c'est clairement une fiction, et c'est très bien que le film ne se pose pas en leçon sur l'univers carcéral, c'est tout à l'honneur de Jacques Audiard.

Auteur:	Eric [ 17 Sep 2009 16:05 ]
Sujet du message:
Si ça raffle pas quelques Césars au passage je réponds plus de rien

Auteur:	Eric [ 17 Sep 2009 19:10 ]
Sujet du message:
Citer: "Un prophète" retenu pour représenter la France aux Oscars LEMONDE.FR avec AFP et Reuters \| 17.09.09 \| 19h22 • Mis à jour le 17.09.09 \| 19h39 e film Un prophète de Jacques Audiard, Grand Prix du dernier Festival de Cannes, a été sélectionné pour représenter la France à la prochaine cérémonie des Oscars, indique, jeudi 17 septembre, un communiqué du Centre national de la cinématographie. Toutefois, le film n'est pas assuré de concourir puisque la sélection définitive revient à l'Académie des Oscars. L'annonce officielle des films candidats à l'Oscar du meilleur film étranger sera faite à Los Angeles en janvier, et la 82e cérémonie de remise des statuettes aura lieu le mois suivant. L'an dernier, la Palme d'or 2008 du Festival de Cannes, Entre les murs de Laurent Cantet, qui figurait parmi les cinq finalistes, avait échoué le jour J, le long-métrage japonais Departures recueillant la précieuse statuette. Un prophète est un haletant film noir qui offre une saisissante plongée dans l'univers carcéral. On y suit Malik El Djebena (le juvénile Tahar Rahim, stupéfiant dans son premier rôle, à 28 ans), un garçon de 19 ans sur lequel se referment pour six ans les portes de la prison. Orphelin, illettré, sans amis ni famille, il est une page vierge sur laquelle vont venir s'inscrire les codes brutaux de l'univers carcéral. Entre le clan des Corses et celui des Arabes, Malik choisit le premier en dépit de ses origines et se retrouve sous la coupe de César (Niels Arestrup, impressionnant lui aussi), qui lui offre sa protection contre des missions criminelles. S'adaptant remarquablement vite, il devient un vrai malfrat. Un prophète a été choisi par les membres de la commission de sélection pour les Oscars composée de sept membres : Florence Malraux, présidente de la Commission d'avance sur recettes, Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, Alain Terzian, président de l'Académie des Césars, l'actrice Jeanne Moreau ainsi que les réalisateurs Jean-Jacques Annaud, Costa-Gavras et Régis Wargnier, dernier Français à avoir obtenu l'Oscar du meilleur film étranger avec Indochine en 1993.

Auteur:	xxoax [ 18 Sep 2009 8:19 ]
Sujet du message:
Je suis plus mitigé. C'est un bon film, indéniablement, mais c'est comme pour les gravures de mode, rien ne s'est passé du côté de mes tripes. Il deviendra certainement un classique, de ceux que je ne regarde qu'une fois.

Auteur:	Richard Hannah [ 19 Sep 2009 18:35 ]
Sujet du message:
Pas mal, j'ai bien aimé. Mais toute la métaphore religieuse est tout de même d'une lourdeur incroyable (c'est bien Audiard reste fidèle à son style). Ce que je reproche surtout au film c'est de ne créer aucune tension alors que l'univers décrit et l'histoire racontée en auraient eu besoin. Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan. Sinon, Tahar Rahim crève l'écran et j'ai vraiment hâte de le voir dans un autre film (avec un vrai réalisateur par exemple)

Auteur:	Antitopique [ 19 Sep 2009 19:33 ]
Sujet du message:
Citer: Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan. Ha! merde, c'est assez rédhibitoire pour moi

Auteur:	Alcatel [ 20 Sep 2009 11:22 ]
Sujet du message:
Eric a écrit: Si ça raffle pas quelques Césars au passage je réponds plus de rien C'est exactement le genre de film que je vois faire une razzia annuelle sur la cérémonie. Et puis à part OSS 117 ou Welcome, je ne vois pas une énorme concurrence.

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Auteur:	kevo42 [ 20 Sep 2009 13:20 ]
Sujet du message:
Richard Hannah a écrit: Pas mal, j'ai bien aimé. Mais toute la métaphore religieuse est tout de même d'une lourdeur incroyable (c'est bien Audiard reste fidèle à son style). Ce que je reproche surtout au film c'est de ne créer aucune tension alors que l'univers décrit et l'histoire racontée en auraient eu besoin. Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan. Sinon, Tahar Rahim crève l'écran et j'ai vraiment hâte de le voir dans un autre film (avec un vrai réalisateur par exemple) La métaphore religieuse, à part dans le titre (dont Audiard n'est pas très content), m'a pas ultra sauté aux yeux (à part les visions peut-être) : peux-tu développer. Concernant la tension, la scène dans la voiture avec le renversage de Chevreuil, ça te suffit pas ? Et le premier meurtre ? Et la cuillère ? Et l'assaut sur le mafieux corse dans la bagnole ? J'avais pas trop peur parce que tous les articles concernant le film spoilent sans vergogne la fin, mais j'ai trouvé ça plutôt tendu, dans l'absolu, comme film. Le film prétend pas être autre chose qu'un très bon film de gangster, et y arrive, je pense. (Même si le meilleur film de prison reste peut-être story of ricky, qui dépeignait très bien les difficiles conditions d'incarcération à Hong-Kong, notamment la difficulté à siffler dans une feuille quand on a plus de langue).

Auteur:	Richard Hannah [ 20 Sep 2009 21:12 ]
Sujet du message:
kevo42 a écrit: Richard Hannah a écrit: Pas mal, j'ai bien aimé. Mais toute la métaphore religieuse est tout de même d'une lourdeur incroyable (c'est bien Audiard reste fidèle à son style). Ce que je reproche surtout au film c'est de ne créer aucune tension alors que l'univers décrit et l'histoire racontée en auraient eu besoin. Toutes les situations un peu tendues sont désamorcées aussitôt, par une réplique marrante ou une scène plan plan. Sinon, Tahar Rahim crève l'écran et j'ai vraiment hâte de le voir dans un autre film (avec un vrai réalisateur par exemple) La métaphore religieuse, à part dans le titre (dont Audiard n'est pas très content), m'a pas ultra sauté aux yeux (à part les visions peut-être) : peux-tu développer. ATTENTION SPOILER Le héros a, au sens étymologique, la baraqua, un ange veille sur lui (le type qu'il tue au début). Cet ange est assez vite identifié comme Djibril / Gabriel (il apparaît enflammé) Quand il prend de la rabla il entre en transe et tourne sur lui même comme les derviches. Il a des visions prophétiques de ce qui va se passer (dans un rêve en plus) Il passe 40 jours et 40 nuits dans un dés… pardon un cachot (le mec l'écrit même sur l'écran ) kevo42 a écrit: Concernant la tension, la scène dans la voiture avec le renversage de Chevreuil, ça te suffit pas ? Et le premier meurtre ? Et la cuillère ? Et l'assaut sur le mafieux corse dans la bagnole ? Ce sont de bonnes scènes: angoissante pour la première, une bonne scène d'action assez jouissive pour la dernière. Mais la critique parlait de "tension permanente", ce n'est pas du tout le cas, il y a de vraies respirations, c'est pas deer hunter, scarface ou apocaypse now, quoi. Il y a des temps forts et des temps plus relâchés et pas une montée en puissance permanente. Je pensais vraiment que le mec allait se faire descendre à la sortie de la prison ça aurait donner une dimension tragique, même si c'est très classique. kevo42 a écrit: Le film prétend pas être autre chose qu'un très bon film de gangster, et y arrive, je pense. (Même si le meilleur film de prison reste peut-être story of ricky, qui dépeignait très bien les difficiles conditions d'incarcération à Hong-Kong, notamment la difficulté à siffler dans une feuille quand on a plus de langue). Mouais, pour moi c'est du niveau d'un new jack city, par exemple, un bon film avec des gangsters, des situations dures mais pas un film dont on ressort secoué. Mais c'est un bon film hein, j'ai bien aimé. Niveau film de prison c'est mieux que mi temps au mitard, j'dis pas.

Auteur:	Ninja Laser [ 21 Sep 2009 10:15 ]
Sujet du message:
Je me demandais : Si on a pas aimé "de battre mon coeur s'est arreté", On risque de pas aimer un prophete ?

Auteur:	Yatta-man [ 21 Sep 2009 11:18 ]
Sujet du message:
Ninja Laser a écrit: Je me demandais : Si on a pas aimé "de battre mon coeur s'est arreté", On risque de pas aimer un prophete ? Je n'ai absolument pas aimé "De battre..." (que j'ai trouvé d'un ennui hors du commun), mais j'ai adoré "Un prophète". Tu peux donc tenter le coup.