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 Sujet du message: Les derniers jours du monde - Les frères Larrieu - 2009
MessagePublié: 26 Août 2009 0:24 
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Le film a été abordé sur d'autres topics mais comme je n'ai pas trouvé son officiel je me permets de le créer.

J'hésitais à aller le voir, mais le fossé entre les critiques et le public m'a vraiment intrigué, et au final j'en suis ressorti très satisfait, même s'il a ses lacunes.

Le film souffre principalement du même défaut que son prédécesseur "le voyage aux Pyrénées"(que j'avais beaucoup aimé): il serait vraiment excellent avec juste quelques longueurs en moins ; les frères Larrieu ont un vrai problème avec le rythme.

Pour le reste, l'atmosphère pré-apocalyptique et désinhibitrice donne une saveur agréable au film, et la dernière demi-heure où tout part en vrille est vraiment chouette. Dommage que la nudité y soit poussée à l'excès, ça finit par gâcher un peu ou déconcentrer (voire impressionner, Sergi Lopez :shock: )

A ne pas manquer si vous voulez voir:
- une atmosphère franchement unique qui garde le bon équilibre entre la fantaisie et le glauque
- un plan-séquence discret mais finalement compliqué qui se finit par une explosion de camionnette
- les seins de Clotilde Hesme :D
- une séquence magnifique d'un Paris désert de nuit, faite avec nettement moins de moyens que Seuls Two mais beaucoup plus crédible.
- un caméo rigolo d'une actrice française

Sinon je m'explique le fait que le public ait détesté par une promo un peu mensongère qui promet un film épicurien et léger où tout le monde s'éclate à poil en attendant la fin du monde, alors qu'il s'agit plutôt d'un OVNI. Donc oui ça ne plaira pas à tout le monde, mais ça a son charme.


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MessagePublié: 26 Août 2009 9:39 
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Je n'ai pas envie de polémiquer, j'ai vu que le film avait eu de très bonne critiques, Mathieu Almaric est un très bon acteur..... SOIT

Mais sérieusement, quand j'ai vu la bande annonce, j'ai vu s'accumuler en 1m30 TOUS les clichés du film français actuel :
- Voix off monotone
- Plan nichons en veux tu en voilà
- Dialogue désabusé "C'est fou ce qu'on baise quand ça va pas" ou "prend moi au grand jour"
- le terme "Baiser" employé par une quadra bobo (typique du film d'auteur français) sur un ton monocorde
- des acteurs de seconds rôles qui jouent mal (la fille qui dit" Il faut partireuh, Biarritz est une zoneuh qui est devenue très dangereuseuh" d'un air nonchalant)
- Des figurants qu'on sent être figurants
- Une musique lounge sans intérêt

Et enfin, réussir à placer tout ça dans un film de fin du monde: alors là je dis CHAPEAU BAS ! Belle perf !

VOilà, c'était mon avis sur une bande annonce qui n'est peut-être pas la juste retransposition du film entier, mais bon, ça m'a tout sauf donné envie d'aller le voir.

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MessagePublié: 26 Août 2009 13:06 
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Un film aussi prétentieux se doit de recevoir une critique toute aussi prétentieuse. Here goes (ACHTUNG! Gross Spoiler!) :

OK... J'avais fait ce commentaire :
Citer:
Plus sérieusement, quand le DVD sortira, un petit jeu pour que ça passe plus vite (est-ce que j'ai dit que c'était interminable? 2h10 bordel de merde) : prenez un shot de whisky (ou rye) à chaque fois qu'Amalric prend un verre, et un à chaque fois où un personnage veut coucher avec lui, et un à chaque fois qu'un acteur est présenté en full frontal (double shot dans le cas où les deux se passent dans le même moment).


Commentaire que je retire car vous seriez obligé de prendre le premier verre 20 secondes dans le film, et dans les 30 dernières minutes de boire directement au goulot pour suivre le rythme. C'est là toute la monotonie. Ce qui serait acceptable si les frères Larrieu ne se sentait pas obliger d'insulter l'intelligence du public avec un humour que l'on peut au mieux qualifier de douteux. La part comique du film est en réalité résumée par le gag de la chronologie de l'histoire. Réfléchissons, s'il s'agit des dernier jours du Monde, quel intérêt y a-t-il à donner la date? Surtout en se basant sur une tranche horaire arbitraire? La raison en est simple : notre héros, et on peut supposer le reste de la planète se trouve annihilé... un 14 Juillet. Par une bombe atomique. Feux d'artifice. Hardy Har Har, je me roule par terre.

Mais peut-être finalement que ce ne sont pas les derniers jours du Monde, plutôt que les derniers jours du Héros, interprété par Mathieu Amalric comme une coquille vide d'être humain. Notre âme en peine n'a qu'une vision extrêmement restreinte de ce qui l'entoure, ne voyant apparemment que ses semblables -et c'est d'ailleurs les seules personnes qu'il rencontre, sempiternellement, comme une libraire puérile (Catherine Frot), son ex-femme (Karin Viard), un ami ténor (Sergi Lopez) et la jeune femme qui pourrait être la fille de ce dernier (Clotilde Hesme). Mais aucune de ces personnes, bien qu'elles se proposent toutes à lui à un moment ou à un autre du film, n'est celle qu'il cherche... Il est désespérément à la poursuite de Lætitia (Omahyra Mota) -ou Laé inverse de Léa, son amour perdu, une femme dont il est éperdument épris, et à laquelle il est tellement compatible, que sans lui avoir parlé, il se sent déjà de... euh... présenter une offrande à son autel (NOTA : je vais arriver à court de périphrase avant la fin de cette critique). On notera que de toutes les personnes citées précédemment seule Catherine Frot n'est pas visible en nu. Je suis reconnaissant.

Revenons sur l'histoire voulez-vous? Un homme dans la force de l'âge, déprimé, alcoolique et divorcé, se remémore son histoire d'amour avec une jeune femme qui a été l'amour de sa vie, et ce alors que le monde est en train de sérieusement partir en vrille (on parle non pas d'un mais 2 virus messieurs dames! Et de missiles! Et l'Ukraine!). Mlle Mota qui joue l'objet de l'obsession (pas affection, j'y reviens dans une minute) est une actrice fondamentalement inadéquate, et qui a la distinction (ahem...) de se retrouver dans les pires scènes du film (pour être honnête, elle n'est visible que sur un écran dans le pire moment du film). Je pense ainsi à un souvenir de Robinson (puisque c'est le nom du héros) à Taïwan qui donne lieu à un échange sur les toilettes qui était certainement très drôle, j'ai simplement dû oublier de rire. Au cours du film notre quarantenaire prototypique de film français va donc fuir Biarritz où un virus a frappé, descendre en Espagne (la descente du monde dans le chaos n'ayant pas entamé l'envie de nos amis au sud des Pyrénées de se faire une petite Feria) en recherche encore et toujours de Laé, puis revenir sur Toulouse quand ça devient la merde. Dans ses périples il est toujours accompagné d'Ombeline (Frot), une femme qui redécouvre une liberté sexuelle après avoir été larguée par son mari. Elle redécouvre ça, mais Frot elle ne trouve rien de spéciale à amener ici, c'est une performance standard de Catherine Frot, ce qui est particulièrement étrange vu ce qu'on lui donne à déclamer, et les circonstances dans lequel elle le fait. En arrivant à Toulouse il retrouve son ex-femme, juste le temps de scander l'évangile de la chair dans la chapelle de celle-ci. On note un schéma récurrent : héros arrive en ville, se remémore son amour, saute quelqu'un, et on répète encore une fois.

Perdu dans tout ceci est un photographie qui est elle merveilleuse. Je pense au plan suivant une route, passant à travers un tunnel enfumé. Ou la scène à l'opéra, qui en deux minutes arrive à donner une allégorie plus puissante des travers amoureux d'Amalric, que tout le film qui l'entoure. Le directeur de la photo ici est Thierry Arbogast. Je me demandais pourquoi je ne connaissais pas mieux le travail de ce monsieur et je suis allé sur sa page imdb, jugez plutôt.

Mais considérant le côté pré-apo, ces parties de jambes en l'air sont étranges. On s'attendrait à des tentatives de survies, mais cela n'arrive que trop tard, et ne concerne pas notre protagoniste. Il est possible que tout cela ne soit vu comme une satire de ce mode de pensée égocentrique illustré dans un nombre incalculable de film français de bobo-sploitation ; après tout dans les dernières scènes dans un Paris plongé dans l'obscurité, la seule source de lumière et centrée sur Amalric, Robinson sur son île. Quand Viard lui dit "J'ai envie de toi", éternel nombriliste il répond "Moi aussi". Et plusieurs choix de montage (comme un jump-cut au début, durant une discussion avec sa fille) font qu'Amalric sorte et rentre du cadre dans la même seconde. En fait, les plans où celui-ci n'est pas sont rares, et signal que quelque chose d'important, qui n'implique pas simplement notre héros s'est produit (INCONCEIVABLE!!). Mais alors, on doit quand même croire qu'il puissefaire tout ce qu'il par amour? Donc ça n'est pas une satire? Mais alors dans son dernier tiers, alors qu'on commence à sentir quelque signe de panique réel, des pillages, des meurtres et des mort à la douzaine (hey, c'est pas obligé de nous montrer tous les cadavres individuellement, on comprend qu'il y en a plein qui sont mort), et que coincidentalement le film commence à taper sur le système, notre héros arrive, grâce à un tuyau, à un château qui servira de bunker pour une élite aristocratique. Cette scène oblitère tout motif du film : on nous demande de rire face à toute la décadence des riches qui est présenté à l'écran. 1 minute, c'est tout ce qu'il faut pour que l'excentrique propriétaire du château/bunker s'impose comme l'acteur le plus irritant du métrage (et faisant face à une compétition assez forte). Mais, sadiquement, les Larrieu font durer la scène, encore et encore. Quand finalement tout se termine, c'est parce que les pauvres serviteurs ont assassiné leurs maîtres, pouvant ainsi profiter du bunker tous ensemble, et survivre le plus longtemps.

L'affiche devrait porter la mention : Avec la gracieuse participation de pauvres. Et pourtant, leur plan pour durer le plus longtemps s'inscrit au moins dans une logique -bien plus que la fuite en avant des personnages misérables qui sont le point focal du film. La malhonnêteté qui consiste à se moquer du point de vue que l'on privilégie est ce qui tue le film. Mais on reste toutefois à regarder un corps pourrissant pour les minutes qui restent, et qui s'étirent. Le finish à Paris se termine avec l'explosion nucléaire FIN?... Non, car suit un montage musical de Robison et Laé courant à poil main dans la main dans Paris la nuit. FIN. I shit you not.

Alors voilà, on a ce que Paul Schrader aurait appelé une pataugeoire : c'est pas parce que c'est long que c'est profond. J'ai dit que c'était un film qui insultait l'intelligence de son public? Oui. Et c'est aussi un film qui essaye le plus possible d'avoir quelque chose à dire, et d'être intelligent. Essaye encore. C'est un exemple d'une certaine classe de cinéma français qui dans son effort pour s'auto-sucer va trop loin et se met la tête dans le cul.



Wala, maintenant j'espère que quelqu'un chez Telerama m'aura lu et souhaitera m'engager.


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MessagePublié: 26 Août 2009 13:12 
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Grand Nanardeur
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tante pony a écrit:
Je n'ai pas envie de polémiquer, j'ai vu que le film avait eu de très bonne critiques, Mathieu Almaric est un très bon acteur..... SOIT

Alors c'est marrant mais Mathieu Amalric, je ne l'ai vu que dans deux films : "Quantum of Solace", ou je l'ai trouvé navrant et "Le scaphandre et le papillon".
On avait beaucoup entendu parler de "la performance d'acteur" d'Amalric, il avait même reçu un César pour ce rôle et ce soir là, parmi ceux qui le soutenaient, certains s'attristaient qu'Amalric puisse se compromettre dans le nouveau James Bond, alors en tournage. Bon bref, quand le film est passé sur Canal, j'en ai profité pour jeter un coup d'oeil; pas très attentif parce que j'étais au boulot mais suffisant pour me faire une idée. Et c'est là qu'il faut qu'on m'explique en quoi un type qui passe 90' immobile, la tête incliné, à baver en clignant de l'oeil sur un fauteuil roulant peut prétendre au titre "d'acteur exceptionnel"...

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MessagePublié: 26 Août 2009 13:18 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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wilsonleyack a écrit:
Wala, maintenant j'espère que quelqu'un chez Telerama m'aura lu et souhaitera m'engager.

ça se pourrait bien : ils ont fait une double critique de ce film, avec une pour et une contre.

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MessagePublié: 27 Août 2009 12:04 
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Une main de fer dans un gant...de fer
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Pingouin Lubrique a écrit:
tante pony a écrit:
Je n'ai pas envie de polémiquer, j'ai vu que le film avait eu de très bonne critiques, Mathieu Almaric est un très bon acteur..... SOIT

Alors c'est marrant mais Mathieu Amalric, je ne l'ai vu que dans deux films : "Quantum of Solace", ou je l'ai trouvé navrant et "Le scaphandre et le papillon".
On avait beaucoup entendu parler de "la performance d'acteur" d'Amalric, il avait même reçu un César pour ce rôle et ce soir là, parmi ceux qui le soutenaient, certains s'attristaient qu'Amalric puisse se compromettre dans le nouveau James Bond, alors en tournage. Bon bref, quand le film est passé sur Canal, j'en ai profité pour jeter un coup d'oeil; pas très attentif parce que j'étais au boulot mais suffisant pour me faire une idée. Et c'est là qu'il faut qu'on m'explique en quoi un type qui passe 90' immobile, la tête incliné, à baver en clignant de l'oeil sur un fauteuil roulant peut prétendre au titre "d'acteur exceptionnel"...

Ha ben écoute, maintenant que tu le dis! Je disais ça pour pas passer pour la fille qui fait que casser de l'acteur français (et le fait est que j'ai jamais vu un film avec almaric en entier) mais si t'insistes... :-D

@Wilson
ben dis donc, ça fait un moment que je t'avais pas vu si remonté contre un film! Chouette chronique. Tu devrais la proposer à technikart (surtout la conclusion, je pense qu'ils adoreraient) :D

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MessagePublié: 27 Août 2009 12:18 
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Docteur es nanarologie
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Localisation: Derrière toi, un couteau nanar en plastique à la main...
Moi il faudra m'expliquer pourquoi les films français adorent les gens qui courent à poil dans la ville pendant la nuit.
:-D


Et pour parler du côté visiblement le plus intéressant du film: La fin du monde par qui, pourquoi, et pourquoi une explosion nucléaire à Paris?

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


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MessagePublié: 27 Août 2009 12:48 
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Grand Nanardeur
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Messages: 848
Localisation: Paris XVème
Mais ce côté "fin du monde" au juste c'est expliqué ? On sait ce qui ce passe ou c'est plutôt "la fin du monde en tant de concept" ?

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MessagePublié: 27 Août 2009 16:30 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 17 Août 2004 13:14
Messages: 566
Localisation: Puteaux
La fin du monde n'est pas clairement explicitée dans le film, elle tient plus en effet lieu de concept, on a juste droit à quelques indices qui parlent de différents virus et autres guerres nucléaires, mais clairement ce n'est pas l'aspect sur lequel les auteurs ont voulu s'attarder. Ce n'est pas un film-catastrophe (enfin au sens du genre, pour anticiper les commentaires des détracteurs :P )


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MessagePublié: 28 Août 2009 21:42 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 02 Oct 2003 9:05
Messages: 1698
Localisation: incertaine
oui je confirme, c'est bien une catastrophe ;-)

un des aspects (et ils sont nombreux) de ce naufrage sur pellicule est cette capacité à transformer ce qui pourrait être un drame métaphysique en pantalonnade bourgeoise subventionnée par Relais et Châteaux (le magazine des gens qui vous emmerdent) comme dans la scene du restaurant en Espagne : ciel mon mari
si si on a bien droit à un adultère de seconde zone alors que tout s'écroule
(mais j'ai gardé un double des clés du 4x4 comme chez jean marie poiré donc on va pouvoir faire chier le dit mari)

notre ami à fourrure est effectivement en forme. on peut aussi y voir un film crypto-gay, un manifeste anti canadien et un paquet de choses navrantes ET SURTOUT C'EST TROP LONG !

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"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


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MessagePublié: 27 Sep 2009 1:28 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 14 Fév 2008 18:33
Messages: 187
gatman a écrit:
oui je confirme, c'est bien une catastrophe ;-)

un des aspects (et ils sont nombreux) de ce naufrage sur pellicule est cette capacité à transformer ce qui pourrait être un drame métaphysique en pantalonnade bourgeoise subventionnée par Relais et Châteaux (le magazine des gens qui vous emmerdent) comme dans la scene du restaurant en Espagne : ciel mon mari
si si on a bien droit à un adultère de seconde zone alors que tout s'écroule
(mais j'ai gardé un double des clés du 4x4 comme chez jean marie poiré donc on va pouvoir faire chier le dit mari)

notre ami à fourrure est effectivement en forme. on peut aussi y voir un film crypto-gay, un manifeste anti canadien et un paquet de choses navrantes ET SURTOUT C'EST TROP LONG !


Moi, j'avais trouvé la bande-annonce, DEJA trop longue !!!!!


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