The Human Centipede (First Sequence)
Ecrit et dirigé par Tom Six
Avec Dieter Laser , Ashley C. Williams, Ashlynn Yennie, Akihiro Kitamura
Synopsis a écrit:
Spécialiste dans la chirurgie séparatrice des frères/soeurs siamois, le Dr. Heiter (Dieter Laser) décide de faire évoluer sa spécialité en suturant des êtres vivants entre eux. Il débute d'abord avec des rottweilers. Mais l'expérience étant un échec, il se tourne vers les êtres humains...
Mon avis:
Film relativement très dérangeant, mais néanmoins excellent.
L'histoire est relativement très simple et certains raccourcis sont clairement 2nd degrés tellement ils sont too much (la crevaison au milieu de nulle part, la jolie maison perdu au fond des bois après 1h de marche, la fille qui arrive à se libérer le poignet en 15sec), mais finalement ça accentue le contraste avec le reste du métrage complètement maîtrisé par son réalisateur.
La très bonne photographie oscille entre les couleurs édulcorées style téléfilm (le rez de chaussée) et les couleurs froides très médicales (le sous-sol).
La mise en scène est très sobre, pour ne pas dire austère comme un épisode de Derrick.
Les acteurs/trices sont très bien dirigés, mention évidemment spéciale au terrifiant Dr Heiter.
En lisant le pitch, certains penseront (à juste titre à priori) que c'est un énième mélange entre un Saw (le tueur psychopathe) et Hostel (le voyage à travers l’Europe qui tourne au cauchemar pour des jeunes américaines). Mais la comparaison s’arrête là.
Là où ces autres films (très bons aussi pour moi) jouent la carte de la surenchère du gore et du grandiloquent spectacle de la mort, The Human Centipede reste terriblement ancré dans la réalité, et de ce fait donne une dimension vraiment malsaine au film. On ne peut s’empêcher de ressentir le calvaire vécus par les protagonistes. On se permet de croire à donner des conseils aux personnages (quand la fille s’échappe on pense vraiment à lui dire « fout toi en l’air !»), bref on vit le film plus qu’on ne le suit.
J’ai vu qu’une suite était en préparation (avec 15 personnes liés), sans autre information là-dessus je ne vais pas m’éterniser, mais il m’est difficile de penser qu’une telle suite puisse apporter quoi que ce soit de plus que cette œuvre (si ce n’est faire de la surenchère pas vraiment dans le style du 1er opus).
