Nouveau film du réalisateur des triplettes de Belleville, tiré d'un scénario inédit de Jacques Tati.

Pas vraiment le même genre que the human centipede, mais bien glauque dans son genre quand même.
Le film est un peu le crépuscule des théâtreux, ce qui horripilera autant que ça réjouira. En gros, c'est la descente aux enfers d'un vieux magicien qui sait que son époque est terminé et dont le happy-end pourrait être de faire des animations en vitrine de magasin. Y a un clown suicidaire, un ventriloque flippant qui finit clodo alcoolique, c'est ultra sombre.
La relation avec la jeune fille est extrêmement bien gérée, la fin m'a fait chialer (je suis fatigué en ce moment, donc j'ai la larme facile, mais quand même).
Citer:
There is no magic.
Visuellement, le film est splendide, il y a des détails partout, l'animation est magnifique. Le film est plus narratif que les triplettes de Belleville, donc je trouve que ça passe mieux. Au niveau du dessin, c'est beaucoup plus réaliste, mais malgré tout, on sent son style. Le film est quasiment muet, mais ça n'est pas gênant.
Donc, bon, c'est le genre de films où il faut bien savoir ce qu'on va voir (quand même Tati + Chomet), mais si on est pas contre, c'est la Pesance.
Pour inciter Yatta-man à y aller, y a un générique de fin chanté par des imitateurs de Brel, Brassens (on dirait le mec de la pompe moderne), Piaf, Barbara, et même Gainsbourg. Didier Gustin inside !
Enfin, n'hésitez pas à rester jusqu'à la fin, y a un dernier gag après le générique avec l'écossais alcoolo.