Pour sa défense, Srdjan Spasojevic, toqué des premiers Cronenberg, assure que cette exploration hardcore du snuff-movie doit être considérée comme la métaphore d’un pays sans repères, au ban de la communauté internationale depuis l'éclatement de la Yougoslavie. Soutenu par les effets spéciaux de Miroslav Lakobrija, A SERBIAN FILM soutient l’idée selon laquelle plus l’art est sauvage, plus la réalité devient un soulagement.

on peut dire que le film t'a tapé dans l'œil (HAHA, HAHAHA HAHA !)

hum...et il disait quoi le réalisateur de cette bluette ?
"je faire bon film pour aider peuple serbe entrer union de l'europe. nous grande démocratie, pas criminels de guerre. moi avoir papiers, pas romanichel"

(même si on voit venir le twist de la 'grande' scène choc de très loin, fallait quand même oser faire ça)

Tu parles de la scène (spoil) de viol collectif familial avec le frangin (fin spoil) ?, car effectivement (spoil) on le voit très (trop?) facilement venir qui se cache derrière les cagoules (fin spoil) mais pour moi, (spoil) le véritable twist reste quand même la toute dernière scène avec le vieux entraperçu au début du métrage (fin spoil).

Sérieusement, j'espère que le cinéma serbe saura se montrer un chouia plus plus grand public et optimiste sur la nature humaine car là, on ne peut pas attendre grand chose d'un peuple qui semble assigner deux rôles uniques à sa population : salope zoophile ou sadique pédophile.