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| Bellflower - Evan Glodell - 2011 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=28&t=19593 |
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| Auteur: | Siry [ 05 Jan 2012 18:09 ] |
| Sujet du message: | Bellflower - Evan Glodell - 2011 |
(poster)bellflower-poster.jpg) Deux amis consacrent tout leur temps libre à la construction de lance-flammes et d'armes de destruction massive dans l’espoir qu'éclate une apocalypse mondiale qui laisserait la place à leur gang imaginaire, "Mother Medusa". http://www.youtube.com/watch?v=j3KX2IPTbjE Voila, j'ai très envie de le voir. |
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| Auteur: | kevo42 [ 05 Jan 2012 19:57 ] |
| Sujet du message: | Re: Bellflower - Evan Glodell - 2011 |
Grand prix du PIFFF cette année. Christophe Gans a dit : "l'apocalypse est en eux". Ca doit être un peu chiant quand même. Mais je le verrais bien. |
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| Auteur: | Siry [ 22 Mars 2012 13:55 ] |
| Sujet du message: | Re: Bellflower - Evan Glodell - 2011 |
Risque de spoilers. Mais en fait, vaut mieux ne rien lire sur ce film avant de le voir pour en découvrir le plus en salles. Beaucoup beaucoup aimé! J'étais tenté par le côté hybride du film tout en craignant le résultat d'un (vrai ? faux ?) mélange de Mad Max (dont je suis fan) et d'indé-us-fait-pour-Sundance (dont je suis presque allergique). La première partie me fut assez anecdotique, c'est appréciable de voir des personnages loufoques qui ne sortent pas des caractérisations trop connues dans des situations improbables sans que ça reste extraordinaire, de la love story comme on en connait, ça se suit, ça ne surprend pas, ça commence à devenir légèrement chiant même. Puis vient la dernière partie où l'on comprend où le réalisateur voulait en venir. Et c'est très bien repris pour moi, j'adore le délire des deux personnages autour de Mother Medusa et Humungus et la fusion avec l'intrigue est carrément bonne à se prendre dans la figure. Avec un pote, on a débattu un petit moment après la séance sur ce qui était réel et ce qui était fantasmé par le personnage tant tout part dans tous les sens, et au bout du compte ça fait du bien d'être aussi paumé dans ce film. On se fout du vrai et du faux tant que le personnage devient touchant. L'apocalypse sentimentale vu avec un lance-flammes, tout le monde s'en prend plein le gueule, ça fait plaisir. Finalement un joli petit OVNI indé dans le (très) bon sens du terme dont je n'attendais rien de plus et je salue l'auteur pour ce premier film fait avec un budget ridicule. Et quelle classe de commencer son film par une citation du dieu Humungus! |
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| Auteur: | Kobal [ 09 Mai 2012 19:09 ] |
| Sujet du message: | Re: Bellflower - Evan Glodell - 2011 |
[Attention, quelques spoilers] L'affiche française parle d'un film sur le romantisme post-adolescent. C'est effectivement le cas. A savoir un film consacré à deux trentenaires désœuvrés (attardés selon mon compagne) qui n'ont rien d'autres à faire de leur vie que d'entretenir le mythe de leurs fantasmes adolescents : construire un lance-flammes et une muscle car post-apo. Mais lorsque l'un d'eux se heurte à la vraie vie en découvrant l'amour puis les déchirements de la trahison, il n'a d'autres mécanismes d'adaptation que de retourner dans ses fantasmes de toute-puissance adolescente avec son déchainement de violence (réel ou non) et d'idéalisation (le Lord Humungus et ses nombreuses qualités viriles supposées). Le problème de tout ça, c'est qu'à l'écran, c'est relativement chiant. Le film ne prend jamais la peine d'expliquer un tant soit peu dans quelle direction il va et laisse son spectateur dans l'attente, voire dans l'ennui. Je n'ai pas ressenti d'empathie particulière pour les personnages qui sont tous un peu irréelles, parlant en permanence avec un sourire béat (le fait d'évoluer dans un univers où la consommation d'eau semble bannie explique peut-être cela) et agissant de manière presque léthargique. J'avoue que par certains aspects, c'est assez fascinant. Mais cela ne peut constituer un film entier. De plus, les relations humaines sont très archétypales, sans chercher à nous en montrer les évolutions. On passe directement de "je tombe amoureux" à "mon cœur saigne". D'un point de vue technique, on retrouve également à boire et à manger. Y'a pas mal de plans sympas (souvent ceux de la voiture ou du lance-flammes), mais l'abus de filtre jaune et la caméra portée qui ne parvient pas à faire la mise au point sont rapidement fatigants. [Fin de la spoil zone] Voilà, un film mi-figue mi-raisin, avec son lot de bonnes idées et son contexte de réalisation étonnant (17.000 $ de budget, ça reste ouf), mais qui au final tire bien trop en longueur (y'a qu'à voir la fin qui ne sait pas quand s'arrêter) et n'offre pas grand chose d'un point de vue scénaristique qui vaille vraiment le coup. ... Cela dit, le réalisateur/scénariste/héros principal a tout de même la tronche d'un croisement génétique de Tom Cruise et de Max Thayer. 
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