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La bande-annonce avec Magimel bouclé, des paillettes et Cloclo en slip qui pleure dans sa loge > http://www.youtube.com/watch?v=Nx2naUGho1k

Enfin Florent-Emilio *je suis addict aux westerns* Siri fait enfin un film de 2h30, de quoi voir large pour le biopic du chanteur populaire. Sortie le 14 mars, moi attendre un peu, beaucoup même.

Avec John Carter, c'est le film que j'attends le plus ce mois-ci. Je suis à bloc de chez à bloc.

Douche froide. Claude François, le gars pas très cool qui s'est jusqu'au bout royalement défoncé pour son image et être un monstre médiatique, vu par Florent-Emilio Siri ça me donnait envie. Finalement un film totalement quelconque qui accumule pas mal d'idées-clichés d'un mauvais biopic, le début est trèèèèèèès mauvais. Heureusement que le reste du film n'est pas aussi nul que ça mais ce n'est pas super bon non plus. Un biopic super lisse et très linéaire sur Cloclo vu via son entourage. Cloclo qui gueule contre n'importe qui pour n'importe quoi, ça pourrait être ça finalement le résumé du film. Cloclo la superstar qui enfonce tout le monde dans le monde de la musique j'aurais aimé voir ça mais en fait on ne voit que des disques d'or sur un mur et quelques groupies. Visuellement c'est très soigné pour donner un côté kitsch propre au chanteur et sublimer le film, mais en fait c'est moche. Et la scène de fin dans la douche qui aurait pu rivaliser de suspense avec Psychose est en fait ridicule tant tout est appuyé, souligné, sachant ce qui va arriver. On n'apprend pas grand chose ou alors que des anecdotes mais c'est tellement survolé qu'on a du mal à s'y intéresser, pour un personnage pareil et sur un film de 2h30 c'est très frustrant. Le film ne prend aucun risque, comme si la famille ne voulait pas montrer certaines choses, et ne fera changer d'avis personne sur Cloclo. Ceux qui pensaient que c'était un connard de première ressortiront en pensant que c'était un connard de première et les fans ressortiront en l'appréciant, comme d'habitude quoi.

J'ai vu la bande annonce, comme ça, par curiosité. Je n'ai jamais été fan de Cloclo aussi je m'en tape les basketts de ce film. Néanmoins, je trouve l'acteur belge, Jérémie Rénier, dans le rôle titre, plutôt convainquant. Belle ressemblance, avec maquillage, mais on s'en fout, et les pas de dance ne sont pas mals du tout. Belle performance, mais je n'irai pas le voir car, Cloclo, ben... c'est comme pour le film, quoi, je m'en tape les basketts, comme je disais.

j'ai bien aimé. le film n'innove pas sur le marché du biopic mais il y a quand même un paquet de bonnes scènes, sur scène (Otis reading !) et dans l'intimité. on retient surtout qu'il était en perpétuel renouvellement, qu'il avait tout compris au bizness en lançant son propre journal, son parfum, à l'affut des modes. et surtout avec un tableau de chasse impressionnant. un maniaque paranoïaque et cherchant à tout prix la reconnaissance de ses idoles.
il manque qq chose qui aurait pu rendre le film beaucoup plus percutant : il s'est crashé en bagnole un paquet de fois et à échappé à chaque fois de justesse à la mort

benoit magimel est méconnaissable et quand à jéremie rénier, c'est quand même une autre performance que....allez...disons dujardin dans the artist

Au fait, qu'est ce qu'il devient Claude François ?

Je l'ai croisé l'autre jour à Casto, en train de regarder pour une applique au rayon luminaires.

Il est devenu l'agent de son cousin lointain Fréderic François.

Ça, ça m'électrifie ; j'étais pas au courant.

Faut pas être des lumières pour faire des blagues sur Cloclo...

D'ailleurs y'a pas de polémique avec l'ami Ledermann cette fois çi ?

Certainement pas le film de l'année, mais un bon divertissement qui sent bon les années 60 puis 70.

Ca se regarde sans trop d'ennui, même si 2h30 c'est long. D'autant qu'au final il n'y a pas grand-chose à raconter sur la carrière de Claude François, et on sent que le scénario en rajoute des tonnes pour rendre l'histoire et le personnage intéressants.
Pendant les 45 premières minutes le personnage galère pour trouver le succès (il se nourrit même de pain avec de l'huile, c'est dire).
Une fois que Claude parvient à trouver le succès, le scénar passe le reste du film à inventer des rebondissements à partir de détails presque sans intérêt de sa vie (comme par exemple le fait qu'il cache son second fils au médias).
Le metteur en scène essaie également de compenser cette vacuité avec des effets de style, et transforme chaque scène de teuf en plan-séquence (sur le modèle de "Boogie Nights").

J'ai fini par croire que la durée de 2h30 était dans le cahier des charges initial : si le film avait été moins long que "la Môme", ça aurait trahi la vie bien moins remplie de Cloclo et surtout ça n'aurait pas rendu le film césarisable.

Quelle drôle d'idée, aussi, de mettre la scène de la douche. Peut-être par souhait de démystifier les rumeurs les plus folles qui ont tourné autour de ce décès ? En tous cas elle a fait ricaner pas mal de monde dans la salle (moi inclus).

Mais comme je le disais au début, c'est la qualité de la reconstitution des sixties et seventies qui donnent beaucoup au charme du film. Mention spéciale à la représentation de Paris : on se promène dans des quartiers entiers avec les voitures et couleurs de l'époque !

Quiquonque à lu le bouquin Podium de Moix a entendu parler de ça! (je crois d'ailleur que c'est pas de l'huile mais des mouillettes trempées dans de la vinaigrette qui lui servait de repas...)

il n'est pas mort empalé sur un sex-toy électrique ?
fichtre, on m'aurait raconté des sornettes ?

Détruire l'identité de son benjamin pour rester l'idole des pisseuses tout en faisant croire que c'était pour LEUR bien et LES protéger... c'est pas sans intérêt !