La bonne bande annonce qui raconte tout le film jusqu'au dernier plan : https://www.youtube.com/watch?v=ZByR2CZcGDQ
La seconde guerre mondiale, la collaboration, un officier nazi qui joue bien du piano, une jeune femme malheureuse de vivre dans une grande propriété où règne en maître une Kristin Scott Thomas pas sympa sympa. Liebe ist in dem Luft.
Vu en avant première surprise à l'ugc.
Le film est ouf de merdiquerie, j'avais pas vu un truc aussi mauvais depuis longtemps, et pourtant j'ai vu Listen up Philip qui était insupportable.
Le réalisateur arrive à faire mal jouer Michelle Williams, Mathias Schoenharts et Sam Riley, dans une bluette qui fait un remake de Twilight avec un gentil nazi qui joue du piano à la place d'un vampire.
Le film a tous les clichés du film de romance pendant la collaboration, et en a tellement rien à foutre que tout est bâclé, au point où on a l'impression qu'il manque des scènes. Zéro tension, l'histoire d'amour est pas émouvante, on a juste envie de tondre Michelle Williams (et pourtant j'ai vécu 9 ans avec une allemande donc on m'accusera pas de ne pas apprécier les boches), tout le monde parle anglais avec un accent de téléfilm de la bbc, et le film évite tous les trucs qui fâchent : les juifs déportés : ok, mais hors champ. Les exécutions au hasard : ok, mais le personnage qui meurt est un sale con qui s'est foutu dans la merde tout seul. La femme qui tombe amoureuse de l'officier nazi : oh ça va, c'est pas vraiment tromper : elle n'a vu son mari que deux jours avant qu'il parte au front et en plus il avait une maîtresse.
Et encore, j'en passe. Le clou du spectacle : l'épilogue qui nous dit au calme
Citer:
que l'héroïne s'est engagée dans la résistance et a permis la libération de Paris quatre ans plus tard.
Le genre de fin : "que leur est-il arrivé ?" qui est d'autant plus classe qu'Irène Nemirovski est morte déportée en 1942, ce qui l'empêchait un peu de prévoir l'année de la fin du conflit (à moins d'être extra-lucide, mais c'est peu crédible).
:renan75:
