Chouette délire popcorn que nous offre Vaughn, avec une galerie de personnages colorés et tous aussi sympas, peu de temps morts et beaucoup de très bonnes idées qui bénéficient totalement du mélange des genre (Steve Jobs face à James Bond !). Le rapport à la violence est toujours aussi délirant, avec un désamorçage cartoonesque réussie des horreurs mises en en scène (c'est quand même un gros carnage, ce film) et une petite esthétique zombie movie par moments. La réalisation des scènes de baston est également intéressante car elle use d'artifices habituellement relou (un peu shaky cam en accélérée) mais qui pour le coup passent sans problème ; j'avoue avoir pris un gros kiff lors de la séquence de l'église (et du "feu d'artifice" final, surtout quand il est suivi de l'ambiance réveillon !).
Les acteurs assurent tous leur prestation de manière impeccable, avec une mention à Samuel L. Jackson qui a l'air de s'être éclaté en grand méchant pseudo-humaniste et mégalo (c'est d'ailleurs génial que de l'avoir défini comme intolérant à la violence et au sang). Cela donne très envie de revoir le film en VO pour profiter des accents de tout le monde (et faire confirmer une réplique wtf de la princesse suédoise).
Tout cela permet à Kingsman de trouver le juste équilibre entre délire potache et respect du matériau de film d'espionnage. Bravo les gars.
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