Je suis partagé
Rambo : Last Blood avait la louable volonté de revenir aux sources du tout premier Rambo de 1982 comme indiqué par son sous-titre.
Au revoir le sur-homme décimant un régiment d'armée d'un pays du tiers-monde à lui tout seul et retour au vétéran brisé par la vie. J'avais beaucoup aimé le début où tranquille dans son ranch et s'étant reconstruit une famille, un drame va le replonger dans la rage sans limite contre ses agresseurs car n'ayant (à nouveau) plus rien à perdre.
Ce tournant
Grand Torino d'un septuagénaire au carrefour de sa vie aurait pu marcher si Stallone n'avait pas confié la réalisation à un randam réalisateur au lieu de s'y coller lui-même
.
- réalisation digne d'un Direct-to-DVD / Netflix
- durée d'1h15 où même avec les meilleurs réalisateurs n'auraient pas pu développer des persos d'où leur côté très stéréotypé.
Contrairement aux désastreux
Die Hard 5 ou
Teminator Genisys, la fin trouve une -timide- conclusion en voix-off à toutes les péripéties vécues par le personnage loin du simple regard désabusé du IV.