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Surtout quand ils sont dirigés par Reisnais.

Allons, "Smoking No Smoking", c'est vachement bien.

Et puis, des films/livres/feuilletons qui traitent de la vie des gens en milieu aisé sur un ton plus ou moins mélodramatique, il y en a toujours eu, bien avant qu'on invente le mot "bobo". Il y avait même une telenovela mexicaine qui s'appelait "Les riches pleurent aussi". Gros succès d'audience dans son pays d'origine et en Italie.

J'adore aussi Cuisines et Dépendances (le frère de la maîtresse de maison joué par Daroussin est immense) ou On connaît la chanson, c'est même de la bonne critique de ce milieu dit "aisé".

J'ai détesté ce film.

Le côté "où est passée notre jeunesse?" rappelle beaucoup, et pas au désavantage de Poiré, "The Big Chill/les Copains D'Abord".

Par ailleurs, dans le genre Bande de Copains et désillusions, une autre petite merveille made in France : "Clara et les Chics Types", de Jacques Monnet (81), épatant malgré une Adjani comme d'habitude insupportable.

J'aime bien ce film mais surtout pour ses passages flash-back où on se moque des pseudo artistes qui se croient anticonformistes et sont heureux quand on leur dit qu'ils font de la merde car ils peuvent jouer les génies incompris.

Dans certaines interviews, Bacri parle encore du jour où Poiré l'avait s'était moqué de lui devant toute l'équipe parce qu'il ne voulait pas pleurer pour une scène.
Poiré : Mais n'importe quel acteur sait le faire...
Bacri : Alors vire-moi et engage n'importe quel acteur...

Lanvin s'était alors rangé du côté de Bacri et Poiré n'avait pas insisté.