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Un film tout à fait dans l'esprit de Gondry... normal puisqu'il nous dit qu'il y a une part autobiographique.

Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision sur le rêve.
Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D'abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est reine...



Un très bon casting avec Charlotte Gainsbourg, Miou-Miou et un Chabat magnifique.

Sentiment mitigé devant ce film, à partir d'un moment ça se traîne quand même un brin...

Sinon en effet, Chabat (et ses insultes) est génial!

Vu il y a plus d'un an au cinema pour l'anniversaire d'une copine. J'ai deteste ce film bobo et rempli de masturbation intellectuelle. Et pourtant il y a de tres bons acteurs - dommage - et j'aime bien Gondri.

Sans doute l'un de mes films préféré. Les scènes oniriques sont purement géniales et à la fois tellement proches de ce que l'on perçoit dans les vrais rêves.
Il y a des trouvailles excellentes, et lorsqu'on voit les bonus du dvd, (et les commentaires) c'est tellement proche d'une histoire d'amour vécu par Gondry, que ça en devient limite génant.

Ha, et j'ai du me taper ce film trois fois, et le dvd propose une "face B" avec mélange de "prises alternatives" et de "scènes pas gardées au montage" qui donne une vision plus méchante de l'histoire.

Les acteurs sont bons, Marquez est complètement paumé du début à la fin (difficile de penser qu'il a joué le Ché), Chabat est un gros lourd "The Goat on the Cliff", et Charlotte Gainsbourg est juste assez "pas très belle" pour faire une "girl next door" convaincante.

Non, j'adore.


Raaaaaah, le cul d'entendre le mot Bobo à tout bout de champs. Un bobo, c'est un Bourgeois Bohème, un "mec qui vote à gauche alors qu'il est de droite" et qui a assez de thune pour te faire la morale sur l'écologie et la nécessité de manger bio.

Ici, le film se passe dans les années 80, le héros est fauché au point de faire un boulot minable. Mon père (ouvrier sur une machine typographique, c'est dire si c'est un sale bourgeois) m'a raconté que la machine sur laquelle il travaille existait vraiment "c'est une vieille bousine, du matos de nul."
Pareil pour l'intégralité des lieux, on nage pas dans le luxe.

Parce que c'est centré sur une histoire d'amour et que ça se passe à Paris, c'est "Bobo", alors forcément, c'est nul, c'est cracra.

Je le revendique haut et fort : OUAIS, j'aime les films qui sont pas forcément basé sur des grosses scènes d'actions. OUais, c'est bien AUSSI les films en français et qui peuvent se passer à Paris. Et OUAIS, j'aime bien les mecs qui se prennent la tête pour des histories d'Amour. Parce que vous vous êtes jamais pris la tête vous ?

Oui, moi aussi, pour le coup, je n'ai pas trop pigé le côté "bobo" de la critique.

Pour une fois que ce n'est pas un cadre décontracte, un architecte "in" ou un artiste branché, je ne vois pas en quoi on peut qualifier ce film de "bobo". Et en plus, il ne fais pas trop "prise de tête d'un trentenaire, insipide et prétentieux, sur son nombril".

assez d'accord avec mad-ouaf, le terme bobo est complètement galvaudé.
on aime ou pas, mais parler de film bobo systématiquement dès qu' il se passe à Paris, c'est un peu pauvre comme argumentation. et c'est pas une Belge qui vit en Irlande qui va nous apprendre ce qu'est un bobo parisien quand même...

sans doute pas mon Gondry préféré (eternal sunshine est bien meilleur je trouve), mais les scènes oniriques sont vraiment bonnes et un dragueur aussi maladroit ne peut m'être que sympathique. j'ai le souvenir d'une fin un peu bizarre, c'est peut être pour ça que je l'aime moins.

à mad-ouaf: l'acteur, c'est gael garcia Bernal, pas gabriel garcia Marquez

Zut.... FAIL !!

Je comprends que l'on puisse aimer ce film. Mais je garde mon opinion

J'ai bien aimé, mais le problème c'est que ce film ressemble un peu à un vidéoclip étiré sur une heure trente.
Par contre, par solidarité familiale, j'adore les décors.

Film que j'ai adoré, rempli de bonnes idées
- la machine à remonter dans le temps d'une minute
- la "chèvre au bord du gouffre"
- le fait que Stephane souffre du fait d'être justement un rêveur hyper sensible un peu coupé de la réalité (beaucoup plus visible dans la version "alternative").

Après, on rentre dans la poésie du film, faite par le mélange de la vraie vie de Stéphane et de ses rêves délirants. Je remercie beaucoup l'usage des trucages à l'ancienne et pas de ces hideuses CGI.

Donc "la science des rêves" reste un film à la fois inventif et intimiste (Stephane = le réalisateur Michel Gondry) et malgré tout ambitieux, rien à avoir avec des bobos parisiens trentenaires qui refusent de s'engager. Franchement vous imaginez sérieuesement ce film passer à 20h50 le dimanche soir sur Tf1?