Le plus extraordinaire reste quand même celui qui joue le père de Canet, qui semble découvrir son texte au moment où il le bafouille.
Les dialogues sont quand même... heu... :
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- On a jamais parlé de l’avenir tout les deux. Enfin, je veux dire, de nos deux avenirs.
- Nos deux avenirs... Tu vois, moi, spontanément, j’aurais dit NOTRE avenir... Faut croire que le présent devrait me suffire.
C'est beau comme du Obispo. Et naturel comme du roman photo.
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La perversion c’est une affaire de goût, c’est comme la bouffe chinoise : on aime ou on n’aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix !
Proute proute.
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Madame Nimov Nemovitch, vous avez dit « je t’aime » à votre mari, récemment ?
- Non, pas depuis 100 ans. J’t’ai jamais dit « ornithorynque » non plus, et je pense qu’il faut réparer cet oubli. Ornithorynque.
Hohoho.
Le tout avec des beaux filtres de couleurs et des effets "Amélie Poulain" ratés. C'est présenté comme une histoire d'amour qui va jusqu'au bout de la passion, au point qu'aimer signifie faire mal, jusqu'à la douleur physique corporelle. Au final, c'est juste un film avec deux connards dont on se fout complètement. Ca mériterait presque un petit jeu flash qui nous permettrait d'embetonner les couples les plus énervants du cinéma.
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wallflowers a écrit:
bon les loosers, vous êtes gentils mais évitez de me parler comme des geeks ultimes, ça m'emmerde un peu.