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Je sais pas pour les musiques classiques, mais le morceau de la fin "Mad World" est une reprise de Tears For Fears par Gary Jules (j'ai cru pendant 3 ans que c'était REM) et il est tout simplement splendide !

Un film que j'ai adoré, sans chercher réellement à comprendre. J'adore le dialogue sur les shtroumphs, la prestation des acteurs (Patrick Swayze, terrible... -bientôt en RIP d'ailleurs à ce qu'il parait ). Y'a pas mal de plans qui tuent et des chouettes ralentis.
Un des film clés des années 2000 selon moi.

c'est marrant on en parlait avec john matrix il y a peu. Il se souvenait plus que Swayze avait joué dedans (alors que moi, j'avais zappé que ct le premier rôle de Gyllenhall).

Comme beaucoup, "mad world" me reste dans la tête (et la voix semblable à celle de REM).

Pour le reste du film, je ne me souviens plus assez de l'histoire. Mais l'expérience fut bonne en tout cas

Moi c'est plutôt The Killing Moon de Echo qui m'a marqué dans ce film, la voix de Mc Culloch est toujours un régal.

Ah oui c'est vrai, j'avais oublié, un bon rôle de gros dégueulasse. D'ailleurs à son sujet, il y a une scène que je n'ai pas comprise : pourquoi il pleure à la fin ?

il n'a pas des regrets? (en fait, je dis ça mais je m'en souviens quasi plus)

sinon, j'avais aussi remarqué la présence du Docteur Carter d'Urgences dans le film

Des regrets ? J'en doute quand même... De s'être fait gauler peut-être ?

Mais a la fin, Donnie etant mort avant ces faits, il n'a pas pu se faire choper.

la b.o. du film a été composée par michael andrews, mais tu parles peut-être de "for whom the bell tolls" de steve baker et carmen dave

sinon un très bon film surréaliste en ce qui me concerne

Outre l'aspect "mystérieux" du film déjà débattu ici et ses séquences d'humour (ah la fameuse conversation sur les schtroumpfs), je le voie surtout comme un portrait âpre des années Reagan de la part d'Eugene Kelly.

PS : j'ai aussi détesté Virgin Suicides et pourtant j'ai adoré Donnie Darko. Comme quoi !

Et ben c'était plutôt pas mal ce film. J'en avais entendu parler depuis longtemps, et si ce n'est pas le chef d'œuvre annoncé, c'est tout de même une belle illustration d'une entrée dans la psychose. L'angoisse de l'expérience hallucinatoire est visuellement bien rendue (la tronche du lapin est tout aussi fascinante qu'inquiétante), ainsi que ce décrochage progressif du monde environnant. Idem pour le rendu d'un délire interprétatif où tout prend sens a posteriori, jusque dans la conclusion du film en point final qui explique tout ce qui a précédé.
Bien entendu, le scénario ne se résume pas à cela, et peint un portrait fort critique d'une société américaine et de ses processus éducatifs particulièrement psychotisant (la ligne de vie !) ; le fait que Donnie soit presque le seul à dénoncer le caractère étriqué et étouffant du cadre social imposé le montre bien.

On pourrait reprocher une écriture médiocre du personnage de la psychiatre (son attitude n'est pas très cohérente), ainsi que la fin qui se la joue un peu trop maligne, mais après tout, cela permet de conserver un champs de réflexion intéressant (Donnie, être humain à la fois mort dans son état de santé psychique sain et vivant dans sa psychose). On a regardé le film dans une séance ciné entre internes de psy, et un collègue a eu une lecture assez juste de cela : "l'entrée dans la schizophrénie, c'est un peu comme si un réacteur d'avion te tombait sur la gueule".

Vu hier, et comme quelque autre oeuvre dont je ne savais pas grand chose et qui m'ont énormèment plues, j'en ai retiré une grande satisfaction, perso, cela m'a fait autant d'effet en terme de découverte que "l'effet papillon", "elephant" ou "l'echelle de jacob". Tout est bon dans ce film, on ne s'interroge qu'à peine du réacteur qui tombe sur la maison, au point que même on oublie cette péripétie au bout d'un quart d'heure et quand on nous la ressert elle fait un effet boeuf, cela faut savoir le gérer dans un scénar, et ce n'est qu'un exemple, alors pas loin du film culte pour moi.