Je me permets de créer un sujet pour permettre de sauvegarder l'avis d'Echobely et Deathtripper21 sur ce film du scénariste des adaptations de comics et réalisateur de blade Trinity.
deathtripper21 a écrit:
echobelly a écrit:
Le scénariste de Blade et batman Knights, qui passe derrière la caméra pour mettre en scène son scénario...Si il semble savoir mettre sur le papier ses idées, il est bien incapable de produire les images, c'est pas le même métier et Nolan et del Toro peuvent dormir tranquille, en plus il donne un rôle à Gary Oldman ce qui fait ressortir les piètre prestations des autres acteurs principaux, l'héroïne en tête, d'une plastique parfaite qui se reflète jusque dans son jeu d'actrice, la musique pas trop trop mal est employé à outrance sonore et en permanence, les effets spéciaux sont assez bidons, on sursaute jusqu'à la nausée dans des tas de scènes de reflets dans les miroirs et de trou dans les murs en cartons d'où sortent des machins et des bidules, scènes que l'on a presque l'envie de zapper, si ce n'était pas pour retomber sur des scènes parlées interminables, qui accumulent les poncifs éculées du genre (gémellité maléfique, exorcisme...) rien que la première scène est une erreur de mise en scène, on comprend après celle-ci qu'il s'agit d'un rêve, et comme la scène et les effets sont ridicules et qu'ils font bien sourire sur le coup, il aurait peut-être fallu prevenir avant...enfin il fait ce qu'il veut.
J'ai vu ce film deux fois et à chaque coup, j'en ressors perplexe. On sent qu'il y a un vrai talent quelque part dans un stade de la création mais au final, ça ne prend pas, ça marche pas.
De temps en temps, une scène, une idée ou rien que la structure, presque parfaite dans l'aménagement des éléments, nous donne envie de donner sa chance au film mais finalement non, rien à faire, on arrive pas à entrer dedans.
C'est frustrant...
J'ai sûrement était un peu sévère, le film on peut le voir, mais j'aurais été indulgent si cette prod avait été une première oeuvre d'un auteur, en DTV, ou un simpl B, un peu comme splinter où l'on sent un désir de faire du bon boulot avec rien, mais là on voit que Monsieur Bay a mis un petit paquet d'argent avec une liste de choses à faire pour le réal en vue de formater la chose, et de jeter la poudre aux yeux des distributeurs européens qui ont sorti ce film en grande pompe, sans broncher, et je m'en foutrais si par ailleurs on ne pinaillait pas pour sortir un robert Rodriguez ici, ce qui est quand même un comble!!
pour ce qui ne fonctionne pas dans le film, rien que la scène d'ouverture, si tu te souviens on envoie sur le générique du début des plans aériens sur des routes enneigéss et des autoroutes américaines du plus bel effet puis on plonge sur la jolie joggeuse qui courre seule ipod à l'oreille au milieu d'un petite route de campagne avec les abords immaculés de neige, elle telle un point noir d'interrogation...puis surgisse devant elle des éléments de peur qui aurait fait flipper dracula lui même, elle les aborde à peine de manière perplexe, donc on s'interroge, comme aucun plan ne laisse imaginer que la fille est dans un rêve, (oui, rarement mes rêves sont mis en scène à coup d'élico et de musique) on peut imaginer qu'elle connaît parfaitement tous ces éléments et que l'on va comprendre, mais pas du tout, fin d'exploitation, la fille se réveille appelle sa copine black qui regarde dans le dalloz des songes la signification de ces mêmes éléments, et tout est a demi exploiter ainsi dans le film, et le réal se gêne par pour rajouter des tas d'idées qui tournent court entrecoupées de scènes assez bidons de miroirs et de reflets et autres trucs de magicien, franchement comme on dit aux échecs, il vaut mieux avoir un mauvais plan que pas de plan du tout, mais pire encore et de mélanger deux plans (de jeu), en fait c'est bien un film de scénariste un film d'idées, mais sans la maîtrise d'une vraie mise en scène, et avec beaucoup trop de contraintes de genre, franchement si il avait mis une accroche genre "quand la plus belle fille du monde rencontre le diable" j'aurais pu croire que cette demoiselle dont l'entretien doit demander des heures de boulot soit une étudiante lambda, par exemple,
L'affiche en gros (j'ai dit l'affiche, pas ce qui y est représenté, qui a l'air ma foi charmant, mais vraisemblablement photoshoppé) :
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