
Qu'y avait-il sur Terre, selon les concepteurs de ce film, un million d'années avant Jacques Chirac ? La désolation, des hardes et du roc, un paysage lunaire (nous sommes en 1966, trois ans avant l'expédition spatiale), des monstres animés image par image, en paste à modeler semble-t-il, par le célèbre Raymond Harryhausen (
Jason et les argonautes), ou bien un varan réel filmé de près et incrusté sur l'image. On voit une tribu de Bruns, qui vivent dans une caverne, peuple très bête et violent, duquel Tumak (John Richardson) est exclu manu militari. Ce Tumak ressemble à s'y méprendre à Kéoma !

Tumak s'éloigne et, après une longue marche, il découvre l'Océan, il perd connaissance sur la plage. Mais quand verra-t-on Raquel Welch, celle qui par sa bonne humeur, sa candeur, et, avouons-le, par sa plastique de rêve, peut illuminer n'importe quel film ? La voici qui vient, sautillant dans les vagues avec ses copines de la tribu des Blonds, harponnant du poisson d'un geste expert. Quelle joie de constater qu'elle se nomme
Loana ! Nous basculons alors dans
Loft prehistory car, vous vous en doutez, elle va s'amouracher de Tumak. S'ensuit un échange culturel entre ce dernier et les Blonds, qui sont plus avancés techniquement et plus pacifistes que les Bruns - sans risque nous pouvons envisager un complot aryen la-dessous. Vers la fin du film, tandis que Bruns et Blonds s'étripent, une bonne éruption volcanique viendra mettre tout le monde d'accord, et les quelques survivants s'agglutineront autour du couple charismatique Tumak & Loana.
Un petit film qui passe bien, avec un dialogue très léger "-Hanaki hanaki ! Tumak ? -Loana !" Quelques passages m'ont rappelé
Vampire men of the lost planet, quel bonheur !