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Sentiment de l'avoir vu hier, et il est pourtant sorti en 1995 ! Ce qui est loin de me rajeunir. En tout cas, 16 ans plus tard, le film conserve toutes ses qualités et il est toujours aussi jouissif de le revoir en connaissant son célèbre twist (un des premiers de la vague de twistploitation, non ?), ce qui prouve bien sa réussite. Les acteurs sont géniaux (y compris Stephen Baldwin qui ne se doute pas encore qu'il finira sa carrière dans des gros nanars. Par ailleurs, la vache, faut le reconnaitre Benicio del Toro !), le script diaboliquement mis en scène, le concept Keyzer Soze a réussi à entrer dans le mythe, et certaines séquences demeurent fantastiques (le récit de la réaction de Soze face aux Hongrois, le double assassinat dans l’ascenseur, le départ du boiteux...).

Une très très grosse claque quand je l'ai découvert. Je pense toujours à McManus dès que je vois les films récents de Stephen . Et malgré le fait qu'on m'avais grillé le twist-end (un des meilleurs pour moi) avant que je ne le vois, le film est si passionnant que j'en étais perdu et ça m'a quand même foutu une baffe royale cette fin!

Grosse claque dans la figure pour moi aussi ! Une incontestable référence.

Pareil pour moi
bien que je me sois un peu grillé le twist en ayant vu Seven avant
(Ça m'a mis la puce à l'oreille au bout d'un moment ).

Ca reste pour moi LE film !

La grosse grosse baffe pour laquelle j'ai juste une éternelle déception, c'est de ne plus jamais pouvoir le voir comme lors du premier visionnage.
C'est pratiquement un dépucelage cinématographique.

Je me rappel l'avoir revu quand j’étais bidasse et que je faisais mes classes, dans la salle de cinoche de la base, remplit par 600 bourrins dont l'esprit grégaire ne prêtait pas à la réflexion intense.
Silence radio pendant toute la projection et tout le monde qui se lèves et applaudit à la fin.
Ca m'avait passablement impressionné comme "Achievement"

Impressionnant dans les bonus de voir que la scène de la parade d'identification est complétement foirée. Elle devait durée plusieurs minutes et exposer plein d'infos mais les acteurs n'ont jamais réussit à tenir leur sérieux pendant le tournage de cette scène. finalement Brian ("dr House") Singer, utilisera des morceaux de ces ratages pour en montrer autant en quelques plans montrant la complicités des acteurs durant ces scènes "ratés"

Pareil, pour moi c'est l'un des meilleurs polars jamais faits.

Une subtilité intéressante du tournage :
[SPOILER]Le casting lui-même ne connaissait pas l'identité de Keyser Söze. Lors des flashbacks ce dernier est incarné par un des techniciens du tournage ainsi que, lors d'un plan court de quelques secondes où Söze allume une cigarette en gros plan, par Bryan Singer, dont la main apparaît à l'écran.[/SPOILER]

J'adore ce film. Parfois, je me remate juste la fin, et le gros frisson de plaisir fait toujours son apparition quand la tasse de café tombe de la main de Chazz Palminteri.

Mais on m'avait spoilé la fin. Un pote m'aborde un jour à la récré (j'étais au collège) et me parle de ce film. A la fin il me dit : "tu veux que je te raconte la suite?", sans me prévenir qu'il vaut mieux ne rien savoir et paf, un des plus gros twist de l'histoire du ciné m'est révélé. Le gars n'a jamais voulu en démordre : c'est moi qui avait voulu savoir !

Plus tard, j'acquiers le film en VHS, le regarde, prend mon pied et le refile à un autre pote en lui disant "tu verras, c'est génial !". le lendemain, il me renvoie presque la cassette à la gueule. "T'as pas aimé?" -Non, je me suis fait chier !", -Même à la fin?", -La fin? Attends, je me suis arrêté au milieu du film, ils parlaient tout le temps, c'était trop chiant !". (il avait arrêté Reservoir Dogs juste avant la séquence de l'oreille pour les mêmes raisons)

Je le regarde avec un autre pote, le genre "à qui on la fait pas" et après le générique, il me balance : "moi j'avais tout deviné. D'ailleurs, chaque fois que Keyser apparaît, ça se voit trop que c'est un gringalet". J'ai eu beau lui parler du fait que c'était une personne différente qui jouait le rôle à chaque scène, il n'a jamais changé sa version des faits.

Je crois que c'est à partir de là que j'ai commencé à mieux choisir mes amis.

Pour rebondir sur ce que disait Jeab, des fois, j'aimerai bien être comme Drew Barrymore dans Amour et Amnésie (50 First Dates), où elle joue une fille qui après un accident, perd sa mémoire directe et revit tous les jours la même journée, rematant tous les soirs Sixième Sens et étant toujours autant sur le cul à la fin.