Forum Nanarland.com

De mon côté la salle a ri à la fin de la scène dans la chambre de motel, pour les mêmes raisons que celles invoquées ci-dessus (j'essaie de ne pas spoiler), et je reconnais que ça prêtait à sourire.

Non, à part le fait qu'il y a un monde nocturne développé mais ce n'est pas le même style.

Les films qu'on sort souvent pour Drive, je n'en ai vu aucun, sont:

Clairement le film le plus classe de ces dernières années, quelle classe infinie, quelle classe inouïe!



Je me posais la même question aussi. Intrigué également par le côté très cinéma de l'histoire, ça se passe de nos jours et on a l'impression d'être constamment dans un studio de ciné qui refait les années 80's, ces personnages qui semblent sortis de films, manquant de naturel et se comportent de façon *je suis un personnage de ciné* surtout pour Ron Perlman et Albert Brooks. De même pour ce personnage qui pense avant tout à la pose et au style. Je mets bien ma veste, je croise bien les bras, je m'appuie contre le mur avec classe et après je peux parler et agir. Le mieux reste quand il prend la pose en haut de la falaise, éclairé par ses phares. The driver se prend pour un personnage de film, se croit dans un film et il met le masque pour faire style et impressionner (je vois une tête comme ça me fixant sur une plage la nuit, je ne suis pas super rassuré quand même). Je n'avais pas ressenti l'état du gars à la première vision, plus à la seconde avec un problème par son manque d'expression et très peu de sociabilité.
En recherchant, il y a une interview de Ryan Gosling qui dévoile le personnage > un type qui a vu trop de films et a du mal à faire la différence entre fiction et réalité, cet aspect eighties serait vu juste de ses yeux et la veste avec le scorpion fait office de costume de super-héros, comme Batman et sa chauve-souris. Ce qui donne une bonne explication de l'utilisation du masque faciale.

Un film d'une classe phénoménal, y a pas à chier là dessus. Les quelques scènes de violence sont juste sublimes! Puis cette façon de filmer LA de nuit et sur la route, c'est vraiment terrible. J'ai beaucoup aimé le personnage de Ryan Gosling, on a du mal à voir pourquoi il fait ça, quels sont ses motivations, bref c'est the driver comme en d'autre temps Eastwood était l'homme sans nom.

Par contre, je pense ne pas être un marginal en disant ça, mais j'ai trouvé la seconde partie du film sacrément moins intéressantes que les 50 premières minutes. Je ne sais, je trouve que ce côté fumeux, sans but précis disparait totalement avec l'arrivée de la vengeance...

Enfin c'est histoire de chipoter un peu quoi

J'ai pris un pied phénoménal devant ce film et je rejoins machun quant à son analyse, le parallèle avec Clint est pour moi évident. Et pour répondre à kobal ben non il se tape pas la meuf et c'est ce qui est bon, c'est pas machete. Il a un code d'honneur et un mécanisme professionnel parfaitement rodé qui bascule avec les sentiments, façon chevaleresque.
Par contre j'ai été hyper frustré de pas trop entendre ronfler le V8 de sa caisse impossible à identifier, vraiment le bonhomme est sobre. Et la BO est trippante, j'y retrouve des ambiances de Mickael Mann et Jan Hammer salvatrices.

J'ai pris un putain de pied, on dirait un film de Tarantino avec un personnage qui est un mélange de Clint Eastwood et de Steve McQueen, deux acteurs incarnant le charisme et la mâle attitude absolue.

Pour le masque j'ai une théorie: C'est en effet un gars qui a vu trop de films et qui s'identifie justement à des personnages joués par des acteurs comme ceux que je cite. Du coup ses fringues sont pour lui comme son costume de héros (au passage il porte son blouson à l'endroit ou dedans-dehors?) et son manque total d'expressivité serait sa façon de s'identifier plus physiquement à ces personnages qui ont de la glace dans les veines, incapables de perdre leur sang-froid. Sauf que ce n'est qu'une apparence, qui craque de plus en plus dans les scènes violentes (et même déjà avant, quand il vient d'apprendre que Standard va sortir de prison et qu'un mec le reconnaît), jusqu'à la scène de l'ascenseur et la façon dont le regarde Irène. Du coup puisqu'il est incapable de continuer à poser dans ces circonstances, il met le masque qui le rend à nouveau inexpressif. D'ailleurs quand il conduit avec le masque il est filmé en contre-plongée exactement comme quand il conduit sans le porter, et son visage n'est pas plus expressif sans qu'avec.

Avec Irène et le gosse c'est particulier aussi: à certains moments son sourire laisse se demander s'il est calme/réservé/timide ou s'il sourit juste "pour le rôle" alors qu'à d'autres il affiche un vrai sourire sans faux-semblants. Dans son message pour Irène à la fin il lui dit qu'elle est la meilleure chose qui lui soit arrivée, le pense-t-il vraiment ou le dit-il juste parce que c'est ce que le héros est censé faire?

Autant le masque porté pour agrémenter son personnage qui serait donc travaillé ça me semble plus que plausible, autant l'idée qu'il puisse jouer l'émotion avec Irene je ne pense pas. Je pense que notre héros est sincère, et que Irene va être une brèche inattendue alors qu'il avait tout calibré.

Magnifique, la jaquette y'en a quand même qui se la donnent, au première vue j'ai cru à une œuvre de Le Rôdeur.

Il le fooooooo ! Getgoretro m'a donné des nouvelles enfin, la veste devrait tomber sous peu

James Ellis a écrit la suite de son roman et son adaptation est déjà en projet. Toujours entre les mains de NWR et de Gosling.

Une suite ? La fin est très ouverte et sujette à débat.

Et bien plus maintenant.

Ce qu'en dit l'auteur sur cette suite:
"Pour Driven, James Sallis place l’histoire sept ans après la fin du premier volet. "À la fin de Drive, le personnage principal essaie de combattre ses démons. La suite dépeint la façon dont il finit par s’accepter tel qu’il est. Il tente de devenir une personne normale et de se donner une nouvelle chance. Mais le meurtre de sa fiancée déclenche chez lui un nouvel excès de violence", raconte l'auteur."



Et je viens de remarquer que le titre est le même que

MA grosse surprise de l'année 2011!!!

Généralement, j'ai UN film par an qui me fait kiffé au plus haut point et en 2011 ce fut "Drive" sans hésiter!

Pour le casting d'abord: Ryan Gosling (que je connais depuis la série ou il interprétés Hercule du temps de sa jeunesse...c'est dire que ça remonte à assez loin), Bryan Cranston (que je connais depuis la série "Malcolm", et que je suis depuis car ce mec est énorme!), Ron Perlman (monsieur "Gueule" du cinéma, vu pour la première fois dans "La guerre du feu" et super génial dans le cultissime "Hellboy").

Pour la mise en scène: De belles images, des ralentis juste ce qu'il faut et cet concentration sur le visage très "Chuck Norrisien" de Gosling...sans oubliés la violence ici élevés au rang d'art suprême (et je pèse mes mots).

Pour la musique: bien positionné dans le film.

Bref un délice cinématographique, un diamant brut comme il en existe malheuresement trop peu...

Perso j'ai adoré ce film. Mais ce qui m'a fait le plus rire c'est la réaction d'une bande de d'jeuns sortant de la salle complètement dégoutés. J'ai donc tendu l'oreille... et j'ai compris qu'en fait ils s’attendaient à un film de la lignée des fast & furious !!!! Râââtéééé !!!
Donc pour eux le film était au mieux : nul, car pas assez de courses en bagnole, au pire : une grosse merde, vu que le côté psychologique était un peu trop prononcé pour leur mini cerveau et donc "forcément" chiant !!!

Faut pas croire tout ce que raconte les bandes annonces

J'adore la BO. On m'a vendu le film comme une bombe ultime, j'ai bien aimé mais sans plus. Par contre la BO est une pure tuerie, j'adore (et elle colle parfaitement au film, franchement, chapeau, c'est vraiment du beau travail).

"Drive" est l'un des navets les plus ennuyeux qu'il me fut donné de subir en salle obscure, avec "minority report" et "L'expert" (avec Stallone).
Les regards niais échangés entre Gosling et la nana, l'action pesante comme un éléphant de plomb, les scènes "ultra violennnntes" venant comme un cheveux sur la soupe, des personnages à peine esquissés et l'intrigue inintéressante au possible font de ce film un test de patience ultime.
Comment ne pas partir avant la fin ?
Avec l'espoir que tout cela prendra une tournure digne d'intérêt...espoir bien déçu au final....le comique involontaire dont est jalonné le film prête heureusement beaucoup à rire.