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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 13 Sep 2010 10:35 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 04 Mars 2009 14:20
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Localisation: Avec le Justicier, dans la ville
Le côté post-apo' est plutôt bien imaginé et mis en scène. Et Mel Gibson est bien charismatique.

Et la fin : :worship: :worship: :worship: :worship: :worship:

Je plussoie, je plussoie !

8)

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« - J’aimerais bien que tu restes. On va manger des chips. »


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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 14 Sep 2010 12:03 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 08 Jan 2005 11:12
Messages: 2509
Localisation: Dans le desert en train de manger du crabe.
LA référence du post apo, copié un nombre incalculable de fois, ce qui fait qu'on a un goût de déjà vu quand on le voit pour la première fois, mais c 'est bien ce film qui a lancé toute une industrie.
Une histoire simple, voire basique, mais un pur trip barbare d'un bout à l'autre, un character design qui fera école (la fameuse mode "punk rapiécé"), des véhicules tunés à outrance et un personnage plus ou moins calqué sur l'homme sans nom de Leone.
Une oeuvre dont on ne se lassera jamais.

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"Au ciel il n'y a pas de bière, pour cela buvons sur la terre " ( devise de l'abbaye de Leffe)


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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 02 Août 2011 19:14 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 30 Oct 2006 10:57
Messages: 1576
Localisation: Rats - Notte di terrore
Découvert il y peu de temps et c'est morteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel :worship: :worship: :worship:

Dingue comme chaque détail est crée et grosse grosse préférence pour le discours d'Humungus qui nous offre un moment énorme avec le gamin primate et son boomerang tranchant. J'adore les plans courts et fixes qui se suivent sur les différents méchants. Très bon montage où rien n'est de trop, IMPECCABLE!
Avec une très belle occupation de l'espace, le fort face à la meute qui se déploie en face ou le début avec Mel Gibson s'empressant de ramasser de l'essence sous l'oeil de Vernon Welles menaçant plus loin sur sa moto. Respect!

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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 03 Août 2011 9:27 
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Inscrit le: 26 Août 2005 8:12
Messages: 1413
Localisation: Au rayon "poêles à frire"
Le 1 et le 2 sont super chacun dans son genre (pré-apo/post-apo), mais le 3 tout de même assez dispensable.
Enfin bref. Ici, on cause du 2.

machun a écrit:
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À propos de cette scène du boomerang, un détail rigolo : l'ayant passée au ralenti pour prendre une caps, j'ai constaté qu'au lieu de passer devant le comédien pour se retrouver ensuite inséré dans sa tronche au maquillage, le boomerang passe en fait à trois mètres derrière lui. Plan suivant : en plein dans le front.
Ça ne vaut pas un rond jaune de Michel, mais ça m'a fait sourire.

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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 05 Jan 2013 23:09 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 07 Mars 2010 13:45
Messages: 80
Euh c'est moi ou le crâne d'Humungus est brisé sur le sommet (cf le plan du dessus de sa tête quand il ceinture l'un de ses hommes pour le sermonner) ?

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Si moi j'ai changé,
Et que vous avez changé,
Tout le monde peut arriver à changer !


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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 26 Juil 2013 4:24 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 24 Déc 2011 20:36
Messages: 2957
Localisation: Quelque part entre les bornes et les limites
Bonjour. Encore un ch'tit déterrage pour la route (et son guerrier, ha ha ! :dejadehors: et je re-rentre parce que j'arrête les calembours archi-douteux)

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Celui-là c'est le premier épisode que j'ai vu et bizarrement à l'époque ça avait été une semi-déception. Je trouvais le film trop manichéen et un peu simpliste. Après j'ai vu le 1 (qui demeure mon préféré) puis le 3. Puis j'ai revu le 2 et là j'ai enfin ouvert les yeux : ce film est la surpuissance absolue !!!

Je suis assez d'accord avec l'avis de ZOMBIE. Pour moi, le premier est le plus réussi car le plus sombre et le plus ambigü, à savoir que Mad Max, comme le titre l'indique, est dès le début un taré (le monde de violence chaotique dans lequel il évolue lui faisant progressivement perdre les pédales, selon ses propres dires) qui va devenir encore plus cinglé après le massacre de sa famille et deviendra encore plus sadique que les Aigles de la Route pour accomplir sa vengeance. Pour moi, un chef-d'oeuvre bien plus subtil et nuancé que son injuste renommée (dans l'esprit de pas mal de gens n'ayant pas vu les films, les Mad Max sont juste des films cons bourrés de violence gratuite, ce qui n'est vrai pour aucun d'entre eux). Pas exactement un post-apo, plutôt un film d'auto-défense/d'anticipation/carsploitation/pré-apocalyptique ultra-violent et très noir. A aucun moment le film ne glorifie la violence.

Le 3 est selon moi un très bon post-apo, avec des scènes cultes (le Dôme de Tonnerre bien sûr, la poursuite en train, Sidney ravagée sous les sables), d'autres surréalistes (le Gulag), des idées tout à fait plausibles (la ville dont la source d'énergie est le caca de cochons), des scènes en apparence insignifiantes mais qui sont rendues marquantes par la mise en scène bien troussée, les dialogues et l'ambiance musicale (l'appareil à diapositifs), une BO qui déchire tout (Tina Turner a quand même fait deux tubes jubilatoires pour le film) et un ton qui s'avère plutôt gauchiste (les communautés autonomes, une société alternative après le désastre de l'industrie) alors que Mad Max est considéré comme une série réactionnaire (encore une fois surtout par les gens qui ne l'ont pas vue), Mel Gibson ayant même il me semble écopé d'une réputation de facho à cause de ce rôle (?). Après, c'est sûr, c'est inférieur d'un cran aux deux premiers, et on se trouve face à un Mad Max "grand public", la violence ayant quasiment disparue, donc je comprends que ça ait pu déplaire à certains.

Et entre les deux, on a le 2, LE film précurseur de tous les post-nuke 80's, bien qu'il y ait eu pleins de post-apos durant les 70's dont "Terre brûlée" de Cornel Wilde, "The Ultimate Warrior" aka "New York ne répond plus" de Robert Clouse, "Apocalypse 2024" de L. Q. Jones et, antérieurement, "Panique Année Zero" de 1962 avec Ray Milland ont été les sources d'inspiration principales de l'oeuvre de George Miller (et tous de très bons post-apos d'ailleurs). Si son scénario n'est pas original par rapport à ses prédecesseurs, "The Road Warrior" se distingue en revanche par son esthétique très punk ainsi que par l'ampleur de sa mise en scène et le charisme de ses personnages (et interprêtes). Mel Gibson, outre son look inédit et son attitude très westernienne, possède le charisme et le charme nécessaire pour porter le film sur ses épaules. Mais il n'est pas le seul, dans le lot on trouve le Grand Humungus et Vernon Wells qui composent des adversaires inoubliables. Le bouffon est pas mal aussi dans son genre. Dans le camp des gentils, le gamin aborigène est bien entendu le plus marquant avec son boomerang (qui a du inspirer Sidaris pour "Pièges mortels à Hawaï"). Perso, j'aime bien le sidekick comique avec son hélicoptère, d'abord parce qu'en VF il me semble que c'est Jacques Balutin qui fait sa voix, et puis aussi parce qu'il marque une autre continuité dans la série. Dans chaque Mad Max, il y a un second rôle blond dont les acteurs se ressemblent : le Gorille dans le premier, le pilote d'hélico dresseur de serpents dans celui-ci et le pilote d'avion qui chippe ses affaires à Mel Gibson dans le 3. Curieux.

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"Mad Max 2" c'est de l'action menée à un rythme d'enfer à couper le squeele, un traitement nerveux, personnel et original, de l'ultra-violence finalement tout aussi présente que dans le premier (comment se fait-il que le 1 soit interdit aux moins de 16 ans, et le 2 aux moins de 10 ? Pourtant entre les viols suivis d'exécutions sommaires, la torture sadique, le cadavre au visage réduit en bouillie et aux yeux exorbités dans le camion au début qui ferait sursauter n'importe qui, le sort impitoyable réservé à beaucoup de "gentils", l'ambiance de barbarie continuelle et le montage presque aussi haché que dans "Les chiens de paille", c'est quand même assez trash) et aussi, ce qui m'avait échappé au premier visionnage, le fond est très bien travaillé et pas si "bête et manichéen" que ça, c'est l'épisode le plus "no future" et nihiliste. Bien qu'un peu moins dur et pessimiste que le premier, le climat est à mon avis encore plus angoissant, la civilisation ayant complêtement disparue, remplacée par une sauvagerie accentuée par une réalisation acide. Au fur et à mesure des épisodes, on suit l'évolution psychologique du personnage. Dans le 1, c'est un félé implacable qui à la fin n'a plus rien d'humain, dans le 2 il commence à sortir de la folie et à retrouver un peu de son humanité, dans le 3 plus personne ne saura son nom ni qui il était avant tandis qu'il met de coté son individualisme pour agir pour le bien d'une communauté (chose déjà présente dans le deux mais de façon plus hésitante).

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Du coup, je reste septique concernant le 4, car même si l'acteur pressenti pour le remplacer me plait bien, je trouve non-sensique de prendre un acteur plus jeune pour le rôle alors que tout au long de la série, on suit l'évolution physique et psychologique du personnage en même temps que l'évolution du monde après la catastrophe. Et puis merde, Tom Hardy c'est la classe, OK, Bronson excellent film, OK, George Miller aux commandes, Gibson à la prod, OK, mais Mad Max c'est et ça restera Mel Gibson ! ma bonne dame ! na ! Bon ceci dit, j'irais assurément le voir dès sa sortie en salle, parce que ça fait bien deux ans que j'ai pas été au cinoche (j'exclus la purge "Bowling" qui n'avait pour but que de témoigner) à cause de l'inintéret croissant des films qui sortent au ciné. Alors, Mad Max 4, je ne raterai ça pour rien au monde. Sera-t-il du niveau de perfection du 2 dans le genre post-apo, là je suis prudence. Mieux vaut ne pas en attendre trop non plus de crainte d'être déçu.

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[Mode râleur ON =]Ben oui, c'est comme si on tournait Indiana Jones sans Harrison Ford, Rambo sans Stallone, Terminator sans Schwarzy (oui je sais, ils l'ont fait et c'était nul !) ou Die Hard sans Bruce Willis. Les Italiens, les Philippins, les Indonésiens et les Turcs s'en sont déjà chargé un paquet de fois...[Mode râleur OFF]

Donc pour en revenir au 2, c'est la référence absolue du post-apo (version rurale), avec "New York 1997" (version urbaine). Et un des films du genre qui rend le mieux l'aspect anxiogène d'un monde post-nucléaire, je trouve. Ma réplique préféré est celle que le chef de la communauté adresse à Max (approximativement parce que le dernier visionnage date un peu) : "Tu te plais sur ces terres ? Qu'est-ce que tu cherches en vivant dans le désert au milieu des flibustiers de la route ? Ils ont tué un ami, ta famille ? Mais on a tous perdu un être cher !", dernière phrase qui est également prononcée par le Grand Humungus. Je trouve que ça établi de manière simple et efficace un parallèle poignant entre le tragique du héros et le tragique de la situation qui touche toute l'humanité, les "bons" comme les "méchants". Un avenir qui fait froid dans le dos.

Bref, un film culte réjouissant et fun qui a relancé une mode cinématographique en la renouvelant, en plus c'est super bien filmé et joué et la musique sera repompée dans une scène de "Portés disparus 2". Du tout bon quoi.

CHEF D'OEUVRE !!! Et je pèse mes mots. :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: et aussi mes smiley en mode prosternation.

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 Sujet du message: Re: MAD MAX II, le défi (The Road Warrior) -George Miller 19
MessagePublié: 15 Août 2013 16:59 
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Inscrit le: 14 Mai 2006 17:01
Messages: 1473
Un film vraiment marquant. D'ailleurs, quand l'apocalypse arrivera, je serai du côté des soit-disant méchants : ce sont les seuls à avoir encore de la laque et des produits pour se décolorer ou teindre les cheveux. On voit qu'ils sont prévoyants et qu'on peut leur faire confiance, contrairement aux sédentaires un peu sales et mal peignés. :-D

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Real men use hairspray


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