Voilà, Buck a tout bien résumé. C'est pas vraiment nanar, juste une série B kitsch mais sympa. Les suivants avec Frederick Stafford sont du même tonneau dans mon souvenir (je sens que je vais regarder
Furia à Bahia ce soir). Le dernier de la série,
OSS 117 prend des vacances, est chroniqué sur le forum mais je ne l'ai jamais vu.
Pour être honnête, je n'ai pas vu non plus
OSS 117 se déchaîne. Mon papy, fan de James Bond, m'avait offert le coffret DVD pour s'en débarrasser. Il n'avait vu que
OSS 117 se déchaîne qui l'avait beaucoup déçu. Je me souviens qu'il m'avait dit
"C'est en noir et blanc et c'est un peu planplan. Il saute pas d'un avion, bref, tu vois le genre..." Ca a dû me refroidir pour le visionner. Dans
Banco à Bangkok, il ne saute pas non plus d'un avion mais au moins il saute d'une voiture.

Comme dit Buck, le rythme connait des coups de mou, mais au moins il y a un quota de bagarres et de scènes d'action, avec la couleur et le tournage en Thaïlande, qui font passer la pilule.
A noter que Télérama met deux T à
OSS 117 se déchaîne et par contre n'aime pas du tout les suivants. Un signe sans doute.
Dans la foulée, j'ai revu
Coplan ouvre le feu à Mexico qui lui est bien un authentique nanar ayant amplement mérité la chronique que lui a consacré Nikita, même si c'est aussi plein de charme dans le genre série B pulp et peut-être que certains le qualifieront de bis sympa. Mais de mon point de vue, c'est vraiment trop foireux et involontairement drôle à plusieurs reprises. Cela dit, dans
Banco à Bangkok aussi il y a des moments impossibles à prendre au sérieux. Buck pointe à juste titre le bourrinage final et la scène où Kerwin Matthews siffle Dominique Wilms devant tout le monde et cette dernière commente
"Voilà un homme qui sait parler aux femmes." Et là, on a des doutes pour savoir si c'est du second degré ou pas, car c'est le moment du récit où Dominique Wilms commence à succomber au charme d'Hubert le gros lourdaud.
Sinon, le sidekick thaï d'Hubert est plutôt sympa et sobre, il n'a pas d'accent caricatural comme d'autres Thaïs du film. Et le premier échange exclusivement en sous-entendus entre Kerwin Matthews et Robert Hossein est assez savoureux.
Bref, si on aime James Bond et qu'on est indulgent envers les vieilles séries B un peu fauchées, ça passe crème. D'ailleurs, c'est le doubleur de Sean Connery qui fait la voix d'Hubert (enfin, je dis ça, mais c'est aussi le cas dans
Coplan ouvre le feu à Mexico, Jean-Pierre Duclos a eu une carrière bien remplie dans les années 60 puisque c'est lui qui a fait la voix de tous les super espions de l'époque; il double aussi Roger Browne dans
Opération Poker si ma mémoire est bonne).