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+ 10 000 !!!!!!!!!!!!!

Et bah moué, je trouve que le film vieillit très bien (à part quelques CGI, mais c'est inévitable). C'est du n'importe quoi assumé, avec une galerie de personnages du feu de dieu (l'abbé, Cristini...) servis par des putains d'acteur eud'chez nous (Tcheky Karyo, monstrueux dans tous les sens du terme, réussissant à s'effacer totalement derrière son rôle) et une réalisation qui en fait des caisses dans le too much, pile dans le ton, quoi. Et que dire des répliques excellentes dont j'avais oubliées à quel point certaines m'étaient restées ("il a rejoint le paradis des hommes sans tête", "il faut vraiment être le fils à personne pour lâcher une perle dans une caisse", "mes doigts sentent la viande", "quand tu crèveras, j'irai tagger des croix gammées sur ta tombe... Ouais bah tu t'occuperas de la décoration plus tard", etc.).

Dommage que la carrière de Kounen n'ait jamais autant décollée qu'elle aurait pu.

Les commentaires audio sont très sympa en tout cas. Il y en a deux.

Le premier avec Karyo, Kounen et Cassel, où ils parlent franchement des défauts du film ( les morts ratés, le personnage de Cassel un peu trop laissé de côté ), et le deuxième est avec la monteuse, l'écrivain et encore Kounen où l'on apprend pas mal de trucs sur les idées qui n'ont pas passé le montage, les plans rajoutés, les idées qui n'ont pas passées le montage.

J'ai bien aimé, sinon. Je trouve le casting vraiment très bon ( les commentaires permettent aussi de voir les mini-impros amusantes qu'on aurait pu manquer ). Et puis à l'époque, un peu comme les Besson, ça faisait "film à l'américaine" mais en France. C'était chouette.

Un détail rigolo : y'a une référence directe à Mesrine dans le film sans compter Cassel avec une moustache.

Exactement le souvenir que j'en garde. Un très mauvais souvenir de cinéma (un peu lointain maintenant il est vrai). La palme de l'acteur le plus agaçant du film revenant haut la main à Romain Duris (que j'aime pourtant bien et a montré depuis qu'il pouvait jouer formidablement), avec une voix nasillarde, limite, celle d'un canard, et qui gesticule à tout va en plus de jacter sans cesse pour dire n'importe quoi.
Un film que je qualifierais d'immature. Un peu dans la lignée de ses court-métrages précédents, Vibroboy et Le Dernier Chaperon rouge. Le prob, c'est que sur un long, ça ne tient pas en plus de finir par fatiguer (je parle pour moi, hein !).
Par contre, je trouve qu'il s'est un peu racheté depuis avec des films inégaux mais plus intéressants comme Blueberry ou 99 francs.
Ses documentaires, Darshan : L'étreinte ou D'autres mondes sont revanches vraiment réussis.

Découvert il y a peu et je suis de ceux qui kiffent à mort
Des acteurs qui cabotinent en faisant du nawak (Palme à Moustique ) et que dire de Cristini! L'ignoble à l'état pur, Karyo étant exceptionnel.
Sans compter le too much dans le film et le visuel BD (le passage du dob enfant à Cassel) dont la boîte de nuit en forme de tête de mort et plein de travlos, le maxi-sandwich de Gaspar Noé (frites, chips et 3 merguez pour un morceau de pain) et les répliques qui fusent:

Alors les filles, on se pignolent toujours sur les voleurs de poules ?
-On a pas tous la chance comme toi de torturer des petits dealers de 15 ans.
-C'est bizarre, j'ai les mains qui sentent la viande.

Mais c'est ma soeur! MA SOEUR!

Je me suis fait jamais sucé par un mec, Ok ?
-Une bouche est une bouche .

Tu permets que je t'appelles Sonia ?

Faut retourner chercher ma bite!

Je lui ferai une super tombe. Aucun chien aura une tombe comme ça. ET APRES JE DESOSSERAI UN FLIC!
-ça marche.
-Normal

Excuse-moi David, tu mettras le pressing sur une note de frais.

C'est vivant comme quartier. Moi, j'aime bien.

Peut être le pire film que j'ai vu de ma vie. Si j'avais croisé le réalisateur dans la salle, je lui aurai probablement pété la gueule. On dirait que ça a été réalisé par un mec qui s'amusait à torturer les insectes quand il était petit...

Et sinon, Michel Audiard c'est de la chiasse, ça sert à rien de chercher à le ressusciter.